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San Leon Energy produit la première huile de schiste de sa licence marocaine à Timahdit

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  • San Leon Energy produit la première huile de schiste de sa licence marocaine à Timahdit

    Considéré parmi les plus importants gisements d’hydrocarbures non conventionnels, le site de Timahdit couvre une superficie de 36 km2 avec un rendement en huile de schiste de 100 litre/ tonne de roches. Le Maroc espère arriver à l’indépendance énergétique grâce à ses réserves de schistes bitumineux.


    La compagnie pétrolière San Leon Energy a annoncé, sur son site internet, la semaine dernière, avoir produit la première huile des schistes bitumineux de Timahdit, à 240 km de Rabat, après des tests concluants réalisés dans le laboratoire de Enefit/EOT à Francfort (Allemagne).

    San Leon Energie Plc, qui a obtenu en août 2013 une licence de deux ans pour l'exploration du bloc de schiste bitumineux de Timahdit, mène des essais dans la région pour évaluer le potentiel de ce bassin sédimentaire et les moyens de valorisation de cette ressource.

    La compagnie pétro-gazière cotée à Londres avait signé au début de l’année, un mémorandum d’entente avec la compagnie américaine Chevron Lummus Global LLC, pour une coopération exclusive sur la technologie de valorisation du schiste bitumineux, commandée pour produire du pétrole brut synthétique de haute qualité à partir de l'huile de schiste brut provenant de Timahdit. Ce mémorandum prévoit d’ailleurs la construction d’une usine pour le raffinage du pétrole produit sur place.

    L’usine sera conçue avec la possibilité d'augmenter sa capacité de raffinage des ressources que recèle le site de Timahdit, estimées à 15 milliards de barils de pétrole de schiste, selon l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

    Considéré comme un des plus importants gisements d’hydrocarbures non conventionnels, le site de Timahdit couvre une superficie de 36 km2 avec un rendement en huile de schiste de 100 litre/tonne de roches. Ce rendement assure un niveau correct de rentabilité et un coût financier supportable pour les compagnies pétrolières avec les nouveaux procédés d’extraction, selon les niveaux actuels des cours du pétrole.

    Les progrès réalisés sur ce gisement donnent ainsi de bonnes perspectives au projet d’indépendance énergétique prônée par le Maroc qui importe actuellement environ 95% de ses besoins énergétiques. Pour conquérir cette indépendance, le Royaume a misé sur son fort potentiel en schiste bitumeux. Il est classé sixième en matière de réserves de schistes bitumineux au niveau mondial, après les Etats-Unis, la Russie, la Chine, le Brésil et l’Italie.



    50 milliards de barils de réserves de schistes bitumineux



    Le niveau de réserves est estimé par l’ONHYM à plus de 50 milliards de barils, dont 37 milliards de barils dans les deux principaux gisements que sont Tarfaya (sur la côte atlantique) et Timahdit. Ces deux projets, qui donnent des signes encourageants quant à leur avancement, vont aider le royaume à répondre à ses besoins énergétiques futurs.

    Les autorités marocaines comptent exploiter les schistes bitumineux pour la production d’électricité. Une première centrale-pilote devrait être mise en service fin 2015 sur le site de Timahdit.

    « Nous allons développer la production électrique à partir des schistes bitumineux, avec une première centrale-pilote qui nous permettra d'évaluer les paramètres techniques et économiques de l'utilisation de ces schistes », avait annoncé, en mars 2013, Amina Benkhadra, directrice générale de l'ONHYM.

    Pour l’heure, le projet marocain d’exploitation des schistes bitumineux pour assurer un certain niveau d’indépendance énergétique n’a pas suscité de grandes polémiques si l’on excepte quelques actions de protestation de du Parti écologiste marocain et des ONG de défense de l’environnement

    Maghreb émergent

  • #2
    on prépare le printemps pour le PAM

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    • #3
      J'aime pas ça!!!
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        le pauvre mouton de Timahdit:22:
        La haine aveugle

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        • #5
          الرباط: الخميس 04 شتنبر 2014

          أعلن المكتبُ الوطنِي للهيدرُوكربُورات والمعادن، إلَى توضيحِ ما راجَ حولَ استخراجِ أوَّلِ برميل من النفط، ضواحِي مكنَاس، لتفيدَ أنَّ المغربَ لا تزالُ أمامهُ خمسُ سنوات، على الأقل، كيْ يمُرَّ إلى إنتاج البترُول، بوتيرة عشرة آلاف برمِيل في اليوم الواحد

          المكتبُ الذِي ظلَّ محترزًا، طيلة الفترة الماضية، تجنبًا للوقوع في مأزقٍ مماثل لـ"تالسينتْ"، قالَ إنَّ النتائج التِي اهتدتْ إليَها شركة "ليُون إينيرجِي"، وجرى الإعلانُ عنها بشكل رسمي، ليستْ نهائيَّة، وإنَّ ما أبانَ عنهُ إخضاعُ عينة للتجريب، تمَّ إرسالها، في غشت الماضي، إلى مختبر الأبحاث والتنمية بفرانكفورت، يمثلُ محاولات للتوجيه فقطْ، ويجبُ أنْ تليهَا سلسلة تجارب أخرى

          وحسب بيانٍ من المكتبُ الوطنِي للهيدرُوكربُورات والمعادن الذي ترأسه أمينة بنخضرة، فإنَّ المرور إلى الإنتاج يستلزمُ إجراء عدَّة دراساتٍ إضافية معمَّقة حول الجوانب التقنيَّة والاقتصاديَّة، وكذَا البيئيَّة لعمليَّة إنتاج النفط

          خروجُ "
          المكتبُ الوطنِي للهيدرُوكربُورات والمعادن" للتوضيح، يأتِي بعدما أعلنتْ شركة "ليُون إينيرجِي"، البريطانيَّة، يوم أمس، عن إنتاج أول برميل نفط في موقع بجهة مكناس، وفي موقع "تمحضيت"، تحديدًا

          الشركة البريطانيَّة رأت أن النتائج تبدو محفزة، قائلة إن النتائج النهائية للتجارب التي أبان عنها مختبرٌ ألماني، سيجري توظيفها لتحديث دراسة جدوى مشروع التنقيب عن النفط في المنطقة، وبحث التوجه نحو تكرير النفط الخام

          "ليُون إينيرجِي" رجحتْ أن يؤمنَ موقع "تحمضيت" مخزونًا من النفط يبلغُ بـ11 ألف برميل، في اليوم، على مدى الأعوام الثلاثين المقبلة. فيما يمتدُّ العقد الذي وقعته "ليُون إينيرجِي مع وزارة الطاقة والمعادن، للتنقيب عن النفط الصخري في تمحضيتْ على عامين


          تجدد أمل المغرب في العثور على مخزون نفطي قابل للاستغلال، يعقب سلسلة من خيبات الأمل، حيثُ كانتْ شركة "طنجيرس بترليوم"، قدْ منيت بالفشل، في نهاية يوليوز الماضي، في تنقيبها عنْ الذهب الأسود، في موقع "السكَّة" بسواحل طانطان




          .
          Dernière modification par AM75, 04 septembre 2014, 21h46.

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          • #6
            Bizarre, est ce qu il s agit de pétrole de schiste ? Comment ça se fait que les marocains ne sont pas proteste contre cette façon d exploitation ? On a rien entendu jusqu'à que c est la production.... Ni loi ni fois
            If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
            You have to have a dream so you can get up in the morning....

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            • #7
              moi la question que je me pose c'est: quel l’intérêt de lancer un projet complexe pour produire à terme...11000 barils/jour!!!!! ça n'a aucun sens.
              11000b/j c'est rien du tout!!!! à titre de comparaison, cela représente à peu près 0,6% de la production algérienne de pétrole..pourquoi faire? c'est ridicule.

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              • #8
                20 juin 1966- Ce n'est plus un espoir mais une sertitude affirment les experts qui parcourent actuellement en grand nombre le maroc à la recherche du pétrole.... Et de signaler la présence des grands groupes ENIE (Italien), Pétrofina (Belge), Preussage (Allemend), Richefield (Américain)

                23 octobre 1968- La société française S.N.P.A. conclut avec le gouvernement marocain un accord de recherche pétrolière «off shores» portant sur une partie du permis détenu par le groupe allemand Preussag.
                Dernière modification par AM75, 04 septembre 2014, 22h02.

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                • #9
                  Bizarre, est ce qu il s agit de pétrole de schiste ? Comment ça se fait que les marocains ne sont pas proteste contre cette façon d exploitation ?

                  On a rien entendu jusqu'à que c est la production.... Ni loi ni fois
                  ..

                  Lorsqu il s agit du voisin , ils deviendront des Pies -bavardes ??
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    il y a une différence entre gaz de chistes et pétrole de chistes

                    le premier est plus problématique

                    mais a mon avis les deux sont a proscrire
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      il faut préciser , que l'objectif du Maroc pour l'exploitation de ce genre de pétrole coûteux par rapport au conventionnel , c'est la production de l’électricité , comme on le fait aux USA et au CANADA , c'est une source de plus pour réduire sa dépendance et sa facture d'énergie qui frôle les 10 milliards de dollars , avec les autres énergies produites localement surtout renouvelable , le pays sera à l'abri des fluctuations des prix et assurera une partie non négligeable de sa sécurité , dans ce cas le prix à tirer de cette industrialisation du pays est à tenir en compte

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                      • #12
                        Bizarre, est ce qu il s agit de pétrole de schiste ? Comment ça se fait que les marocains ne sont pas proteste contre cette façon d exploitation ? On a rien entendu jusqu'à que c est la production.... Ni loi ni fois
                        Megdasen tu ne sais pas de quoi tu parles le gaz de schiste et les schistes bitumineux sont deux substances qui donnent du pétrole mais qui sont complétement différentes. Les gaz de schistes nécessite l'utilisation de l'hydro fracturation hyper polluante pour les nappes phréatiques. Les schistes bitumineux s'exploitent sous forme de carrière comme la lignite, l’anthracite ou les phosphates ils ont aussi un impact sur l'environnement émanation de gaz à effet de serre, utilisation d'eau mais qui peut être recyclée, transport (sauf quand l’électricité est produite à proximité du gisement)

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                        • #13
                          L'administration américaine pour l'information sur l'énergie estime les réserves mondiales de schiste bitumineux entre 2 800 et 3 100 milliards de barils de pétrole (450 à 520×109 m3) potentiellement exploitables, dont 1 000 à 1 200 milliards de barils aux États-Unis. Cependant, les tentatives depuis plus d'un siècle pour exploiter ces réserves n'ont pour l'instant obtenu que des résultats limités. En effet, l’utilisation du kérogène en tant que substitut du pétrole brut nécessite un traitement plus long, ce qui en accroît le coût financier et environnemental

                          L’augmentation du prix du baril et la recherche d’indépendance par rapport aux fournisseurs extérieurs d’énergie a attiré l’attention sur le schiste bitumineux en tant que ressource énergétique. Cependant, son exploitation et sa transformation soulèvent un certain nombre de préoccupations environnementales telles que l’utilisation du sol, l’élimination des déchets, l'utilisation de l'eau, la gestion des eaux usées, les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique

                          Les gisements américains représentent 62 % des gisements mondiaux. États-Unis, Brésil et Russie comptent à eux trois 86 % des réserves mondiales de schiste bitumineux. On trouve du schiste bitumineux dans de nombreux pays, seuls 33 pays possèdent des gisements économiquement valorisables.

                          Parmi les gisements connus, potentiellement classifiés comme réserves, on trouve celui de Green River dans l'ouest des États-Unis, les gisements du Tertiaire du Queensland en Australie, ceux de Suède et d'Estonie, celui de El-Lajjun en Jordanie, ainsi que des gisements en France, en Allemagne, au Brésil, en Chine, en Mongolie du Sud, en Israël, au Maroc et en Russie. On attend de ces gisements des rendements de 40 litres par tonne de schiste, en utilisant la méthode de titrage de Fischer.

                          Aujourd’hui 80 % du schiste bitumineux est extrait en Estonie. En 2012 le groupe français Alstom, leader mondial dans le domaine de la fourniture d’équipements et de services pour la production d’électricité, a signé avec l'Estonie , un contrat de 1,232 milliard de dollars pour la construction d’une centrale électrique à combustible fossile comprenant deux unités de 300 MW.

                          Chaque unité sera équipée d’une chaudière à lit fluidisé circulant et alimentée en schistes bitumineux extraits localement. Ce contrat porte sur une première unité de 300 MW pour un montant de 616 millions de dollars et prévoit une option la réalisation d’une seconde unité de 300 MW d’un montant de 616 millions de dollars.
                          .

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