En faisant des recherches sur les poèmes que j'ai postés depuis 2004 sur le NET, je suis tombé sur ce texte que j'ai écrit il y a plus de 7 ans en guise de dédicace à une amie qui a lancé son magazine. Je le partage avec vous ce soir.
Devant ta splandeur je ne peux que rester bouche bée. Voici ce que ton enfant invente pour que tu lui pardonne son éloignement.....
Toujours debout, au fil des marées et des saisons, des séismes apocalyptiques et des inondations dévastatrices, des guerres interminables et des paix éphémères, l’accueillante Alger « la blanche » reçoit du plus humble au plus célèbre visiteur venant se ravitailler, se ressourcer ou tout simplement déambulant dans l’univers vierge à la quête d’inspiration et de sensations nouvelles. N’est-elle pas un jour venue à la rescousse d’une Europe en mal de créativité ?
Puis cette même ville ensorcelante les laisse repartir souvent accompagnés de ses propres enfants- l’offrande que ne peuvent consentir que les villes généreuses- en espérant qu’ils reviendront un jour à leur port d’attache. Ce cordon ombilical invisible au commun des mortels les lie pour toujours à leur mère patrie ou mère adoptive.
Surplombant la baie, ICOSIUM se hisse comme le gardien infaillible de la méditerranée, un gardien réconforté par le calme d’une vie paisible (quand le moment le permet, chose qui est rare pour une ville comme Alger qui veut toujours s’accaparer de l’attention du monde et détourner les regards portés sur Beyrouth ou sur le Caire), et de la jubilation de son enfance éternelle parsemée des odeurs exotiques qui se dégagent des étales de ses marchés. Hélas, les périodes de paix ne sont qu’illusions pour la désarmer de sa vigilance.
Dzaîr qu’on surnommait « la blanche » s’est, désormais, vêtue du noir pour porter le deuil d’un peuple qui n’a jamais connu de répit. On l’a surprise dans son paisible sommeil et le coup est venu de derrière, contrairement à toutes les fois où elle a été attaquée par devant, de sa propre main. Est-ce un suicide ? Certainement pas !!!
A quoi sert de crier dans un pays insonorisé ou règnent que vide et silence angoissants, qui dénudent les esprits de leurs burnous de mots chatoyants. Aujourd’hui, je me suis résigné à t’aimer en silence de loin, condamné à t’admirer en cachette, ne t’avouer mes flammes qu’à demi-mot et à ne t’écrire qu’avec mes larmes pour que personne ne puisse déchiffrer mes messages d’amant déchiré.
De Boubena pour Alger l’africaine.
Devant ta splandeur je ne peux que rester bouche bée. Voici ce que ton enfant invente pour que tu lui pardonne son éloignement.....
Toujours debout, au fil des marées et des saisons, des séismes apocalyptiques et des inondations dévastatrices, des guerres interminables et des paix éphémères, l’accueillante Alger « la blanche » reçoit du plus humble au plus célèbre visiteur venant se ravitailler, se ressourcer ou tout simplement déambulant dans l’univers vierge à la quête d’inspiration et de sensations nouvelles. N’est-elle pas un jour venue à la rescousse d’une Europe en mal de créativité ?
Puis cette même ville ensorcelante les laisse repartir souvent accompagnés de ses propres enfants- l’offrande que ne peuvent consentir que les villes généreuses- en espérant qu’ils reviendront un jour à leur port d’attache. Ce cordon ombilical invisible au commun des mortels les lie pour toujours à leur mère patrie ou mère adoptive.
Surplombant la baie, ICOSIUM se hisse comme le gardien infaillible de la méditerranée, un gardien réconforté par le calme d’une vie paisible (quand le moment le permet, chose qui est rare pour une ville comme Alger qui veut toujours s’accaparer de l’attention du monde et détourner les regards portés sur Beyrouth ou sur le Caire), et de la jubilation de son enfance éternelle parsemée des odeurs exotiques qui se dégagent des étales de ses marchés. Hélas, les périodes de paix ne sont qu’illusions pour la désarmer de sa vigilance.
Dzaîr qu’on surnommait « la blanche » s’est, désormais, vêtue du noir pour porter le deuil d’un peuple qui n’a jamais connu de répit. On l’a surprise dans son paisible sommeil et le coup est venu de derrière, contrairement à toutes les fois où elle a été attaquée par devant, de sa propre main. Est-ce un suicide ? Certainement pas !!!
A quoi sert de crier dans un pays insonorisé ou règnent que vide et silence angoissants, qui dénudent les esprits de leurs burnous de mots chatoyants. Aujourd’hui, je me suis résigné à t’aimer en silence de loin, condamné à t’admirer en cachette, ne t’avouer mes flammes qu’à demi-mot et à ne t’écrire qu’avec mes larmes pour que personne ne puisse déchiffrer mes messages d’amant déchiré.
De Boubena pour Alger l’africaine.
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