L Usine Nouvelle
Par Gaëlle Fleitour - Publié le 04 septembre 2014, à 14h32
Parmi les 200 experts réunis en urgence à Genève par l’Organisation Mondiale de la Santé pour tenter d’enrayer l’épidémie d’Ebola, figurent plusieurs Français. Des experts publics, mais aussi une prometteuse biotech lyonnaise, issue de Sanofi Pasteur, Fab’Entech.
Depuis ce jeudi matin, ils sont près de 200 experts réunis durant deux jours à Genève (Suisse), par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Objectif, tenter de trouver des solutions préventives et thérapeutiques à l’épidémie d’Ebola. Parmi les 197 personnalités venues du monde entier, dont les noms viennent d’être dévoilés par l’OMS, 50 représentants de l’institution internationale, mais aussi huit experts publics français : Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de Recherche ; deux chercheurs de l’Institut Pasteur ; la directrice des médicaments anti-infectieux de l’Agence nationale de sécurité des Medicaments ; un professeur en maladies infectieuses ; un représentant du CNRS ; un membre de l’Hôpital de la Croix Rousse à Lyon, et un rapporteur.
Pour la biotech lyonnaise, la discrétion est de rigueur
Mais trois autres scientifiques français seront également amenés à prendre la parole dans la cité helvétique : les dirigeants de la société Fab’Entech. Basée à Lyon, cette jeune spin-off de la division vaccin du laboratoire pharmaceutique Sanofi fait partie des 14 industriels triés sur le volet pour participer à cette réunion. Parmi ces laboratoires privés et biotechs majoritairement américains, elle est la seule française !
L’entreprise, que L’Usine Nouvelle avait rencontré en juin, préfère rester discrète sur ce sujet pour l’instant. "Ebola fait partie bien sûr de nos axes de travail du fait de notre activité et de notre positionnement pour combattre les maladies émergentes", nous confie simplement un porte-parole de l’entreprise. A elle de convaincre que ses anticorps capables de s’adapter aux mutations des virus pourront aider à combattre Ebola. Ils ont été mis au point grâce à une technologie de Sanofi Pasteur, identique au sérum antitétanique produit sur les chevaux.
Face à elle, de gros poids lourds de l’industrie pharmaceutique
En face d’elle, à Genève, de grosses pointures de l’industrie pharmaceutique : les divisions vaccins du laboratoire anglais GSK et du suisse Novartis, le groupe américain Merck et l’industriel japonais Fujifilm avec sa filiale santé MediVector. Mais aussi des biotechs prometteuses : la néerlandaise Crucell, la danoise Bavarian Nordic, la canadienne Tekmira, la japonaise Toyama Chemical, les américaines Chimerix, Profectus BioSciences, NewLink Genetics, Mapp Biopharmaceutical et Sarepta Therapeutics. Les conclusions de la rencontre sont attendues pour vendredi 5 septembre, dans la soirée.
Par Gaëlle Fleitour - Publié le 04 septembre 2014, à 14h32
Parmi les 200 experts réunis en urgence à Genève par l’Organisation Mondiale de la Santé pour tenter d’enrayer l’épidémie d’Ebola, figurent plusieurs Français. Des experts publics, mais aussi une prometteuse biotech lyonnaise, issue de Sanofi Pasteur, Fab’Entech.
Depuis ce jeudi matin, ils sont près de 200 experts réunis durant deux jours à Genève (Suisse), par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Objectif, tenter de trouver des solutions préventives et thérapeutiques à l’épidémie d’Ebola. Parmi les 197 personnalités venues du monde entier, dont les noms viennent d’être dévoilés par l’OMS, 50 représentants de l’institution internationale, mais aussi huit experts publics français : Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de Recherche ; deux chercheurs de l’Institut Pasteur ; la directrice des médicaments anti-infectieux de l’Agence nationale de sécurité des Medicaments ; un professeur en maladies infectieuses ; un représentant du CNRS ; un membre de l’Hôpital de la Croix Rousse à Lyon, et un rapporteur.
Pour la biotech lyonnaise, la discrétion est de rigueur
Mais trois autres scientifiques français seront également amenés à prendre la parole dans la cité helvétique : les dirigeants de la société Fab’Entech. Basée à Lyon, cette jeune spin-off de la division vaccin du laboratoire pharmaceutique Sanofi fait partie des 14 industriels triés sur le volet pour participer à cette réunion. Parmi ces laboratoires privés et biotechs majoritairement américains, elle est la seule française !
L’entreprise, que L’Usine Nouvelle avait rencontré en juin, préfère rester discrète sur ce sujet pour l’instant. "Ebola fait partie bien sûr de nos axes de travail du fait de notre activité et de notre positionnement pour combattre les maladies émergentes", nous confie simplement un porte-parole de l’entreprise. A elle de convaincre que ses anticorps capables de s’adapter aux mutations des virus pourront aider à combattre Ebola. Ils ont été mis au point grâce à une technologie de Sanofi Pasteur, identique au sérum antitétanique produit sur les chevaux.
Face à elle, de gros poids lourds de l’industrie pharmaceutique
En face d’elle, à Genève, de grosses pointures de l’industrie pharmaceutique : les divisions vaccins du laboratoire anglais GSK et du suisse Novartis, le groupe américain Merck et l’industriel japonais Fujifilm avec sa filiale santé MediVector. Mais aussi des biotechs prometteuses : la néerlandaise Crucell, la danoise Bavarian Nordic, la canadienne Tekmira, la japonaise Toyama Chemical, les américaines Chimerix, Profectus BioSciences, NewLink Genetics, Mapp Biopharmaceutical et Sarepta Therapeutics. Les conclusions de la rencontre sont attendues pour vendredi 5 septembre, dans la soirée.
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