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Startups : la French Tech est bien de l'investissement (d'avenir)

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  • Startups : la French Tech est bien de l'investissement (d'avenir)

    La Tribune Delphine Cuny | 04/09/2014, 14:08

    La French Tech est soulagée. L'écosystème de startups français s'était inquiété cet été que les 15 millions d'euros promis pour des « opérations d'attractivité internationale » ne soient toujours pas débloqués et soient menacés par les coupes budgétaires. Leur sort a été enfin tranché et l'enveloppe est confirmée. La secrétaire d'Etat au Numérique Axelle Lemaire s'est elle-même félicitée hier de cette « bonne nouvelle » à la sortie du conseil de ministres où elle a présenté ses priorités pour faire de la France « une République numérique » (voir le résumé de sa communication dans le compte-rendu du conseil des ministres).

    La French Tech c'est bien de l'investissement


    La ministre a obtenu « l'accord politique. Il ne reste plus qu'à signer la convention, entre la Caisse des Dépôts et le Conseil général à l'investissement (CGI) » explique une source proche du dossier. Le CGI avait des « interrogations » sur ce volet de 15 millions d'euros, perçu par certains comme de la communication, de la publicité : il a fallu lui expliquer que ces opérations de promotion (visite de capitaux-risqueurs américains en France, conférences, stands dans les grands salons mondiaux, etc) n'étaient pas de la publicité mais « constituaient bien un investissement et avaient toute leur place dans le programme des investissements d'avenir » décrypte-t-on à Bercy.

    La signature de la convention, qui devrait intervenir fin septembre, début octobre, permettra de donner un nouveau souffle à l'initiative French Tech, lancée il y a près d'un an par la ministre déléguée à l'Economie numérique de l'époque, Fleur Pellerin. Les premières labellisations des métropoles French Tech devraient elles aussi intervenir début octobre.

    Un French Tech ticket pour les talents étrangers

    Cette convention French Tech couvrira ces 15 millions ainsi que les 200 millions d'euros que Bpifrance investira dans des programmes privés d'« accélération » de startups. Il faudra trouver un financement pour un dispositif baptisé le « French Tech ticket », destiné aux talents étrangers, et qui n'est pas compris dans les 15 millions. Inspiré de programmes existants au Royaume-Uni et au Chili, ce projet de mesure, évoqué en février dernier lors du Conseil stratégique de l'attractivité, devrait comprendre une aide financière de l'ordre de 20.000 à 30.000 euros, une aide logistique à l'installation, un interlocuteur référent chez Bpifrance et l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) et la facilitation d'obtention d'un visa (a priori de quatre ans renouvelable).

    L'idée est d'attirer des startups étrangères, en priorité américaines, qui viendraient établir une filiale en France afin de se lancer sur le marché européen. Le programme devrait être lancé au début de l'année prochaine et pourrait attribuer à terme une centaine de bourses French Tech par an. Pour les jeunes pousses françaises les plus prometteuses, Bpifrance expérimente depuis mars le « Pass French Tech », une initiative conjointe avec les pôles de compétitivité Cap Digital et Systematic, la DGCIS, Ubifrance, la Coface, l'INPI, qui donne un accès privilégié et personnalisé aux services des institutions soutenant les startups.

    Nouveau régime d'actions gratuites

    L'ambition de la ministre est de « faire de la France l'usine du monde des ingénieurs », déclare-t-elle dans une interview aux Echos. Axelle Lemaire annonce aussi son souhait de créer « des actions gratuites « d'intrapreneurs » pour attirer les talents lors des embauches dans les petites structures », alors que le régime actuel des actions gratuites est critiqué comme complexe et inopérant (nécessité de payer l'Urssaf pour la patrie patronale dès la distribution notamment). Le périmètre des bons de créateurs d'entreprises (BCE) pourrait aussi être élargi, selon une source bien informée à Bercy. Confirmée à son poste dans le gouvernement Valls II, Axelle Lemaire espère voir son futur projet de loi sur le numérique débattu au Parlement au premier trimestre 2015.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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