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FRANCE-RUSSIE :Vente des Mistral : "La volte-face des Français"

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  • FRANCE-RUSSIE :Vente des Mistral : "La volte-face des Français"

    François Hollande a décidé de suspendre la livraison d'un premier navire de guerre à la Russie. Alors que débute le sommet de l'Otan, la presse étrangère y voit la preuve de la volonté des Occidentaux de se montrer plus fermes vis-à-vis de Moscou.


    "La France interrompt la livraison d’un navire de guerre à la Russie", titre le Financial Times (FT), qui souligne que ce geste est "une réprimande à l’égard de Moscou alors que s’ouvre le sommet de l’Otan". Cette suspension est "le signe le plus évident que les Occidentaux se préparent à prendre des sanctions supplémentaires contre le Kremlin malgré les appels de Vladimir Poutine à un cessez-le-feu en Ukraine”, explique le FT.

    Le communiqué français qui annonce la décision de Paris insiste sur le fait que "le marché n’est pas annulé, car une telle décision pourrait entraîner une amende de 1,1 milliard d’euros pour abandon du contrat. Mais, après des mois de résistance de la part de Paris, cela marque un changement dans les relations avec Moscou provoqué par la publication par l’Otan de preuves attestant de la présence de troupes régulières russes en Ukraine", continue le quotidien britannique.

    Toujours à Londres, The Guardian qualifie "cette décision [de] volte-face des Français qui avaient jusqu’alors insisté pour que le contrat soit honoré malgré l’opposition des Etats-Unis et des autres alliés. Un second navire Mistral, le Sébastopol – baptisé ainsi en l’honneur du port de Crimée (récemment annexée par Moscou) – est censé être livré avant la fin de l’année prochaine", complète le quotidien.

    Une décision "désagréable"

    Aux Etats-Unis, où l'administration exprimait avec insistance sa désapprobation quant à l'attitude de Paris, on considère cette décision comme "une des indications les plus concrètes de la volonté des Occidentaux de montrer davantage d’assurance dans leur confrontation avec la Russie, malgré leur préoccupation au sujet des conséquences que des sanctions supplémentaires pourraient avoir sur leurs économies déjà affaiblies", explique The New York Times (NYT). "La déclaration de M. Hollande ne précise pas ce que deviennent alors les marins russes à l'entraînement sur place [à Saint-Nazaire] depuis début juin. Pas de précisions non plus sur le moment et les conditions selon lesquelles le gouvernement français réexaminera sa décision d'une future livraison", continue le NYT.

    De son côté, The Wall Street Journal (WSJ) se fait l’écho de la réaction de Moscou, qui fait peu de cas de la décision française. "Le ministre de la Défense ne voit pas particulièrement ça comme une tragédie", selon la déclaration du vice-ministre de la Défense Iouri Borisov à l’agence de presse officielle russe Tass. "Mais cela est bien sûr désagréable et ajoute une certaine tension dans notre relation avec nos partenaires français", a-t-il conclu, selon le WSJ.

    le courrier international
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