Tweet
KKR et Vivendi ont discuté d'une reprise pour 40 milliards d'euros (presse)
La société d'investissements américaine KKR a offert 40 milliards d'euros pour racheter le groupe français de médias et de télécommunications Vivendi mais les discussions ont échoué, a rapporté samedi le Financial Times.
Kohlberg Kravis Roberts (KKR) et le groupe français "ont mené des discussions sérieuses il y a trois semaines", a indiqué le quotidien économique citant des sources proches du dossier non identifiées.
KKR aurait obtenu des financement des banques américaines JP Morgan et Citigroup pour réaliser l'opération qui aurait été la plus importante transaction de ce type jamais réalisée au monde.
"Mais les pourparlers, qui n'ont pas formellement atteint l'étape du conseil (d'administration), ont sombré, en partie pour des problèmes fiscaux", a expliqué le FT. Il rappelle que Vivendi, en difficultés financières, bénéficie depuis 2004 d'un régime fiscal favorable du gouvernement français.
"Une opération avec KKR aurait entraîné une perte de ce privilège", a-t-il ajouté. "Toute décision de vendre aurait aussi des répercussions politiques en France".
Cependant, selon le New York Times en ligne, qui cite une personne impliquée dans les négociations, ces discussions pourraient reprendre.
Ni Vivendi ni KKR n'étaient joignables dans l'immédiat pour commenter les informations.
Le groupe français fait l'objet depuis des mois de multiples rumeurs de démantèlement en raison de sa structure de conglomérat avec des activités réparties entre les secteurs médias, avec Canal Plus et Universal Music, et télécommunications, avec SFR et Maroc Telecom.
Kohlberg Kravis Roberts (KKR) et le groupe français "ont mené des discussions sérieuses il y a trois semaines", a indiqué le quotidien économique citant des sources proches du dossier non identifiées.
KKR aurait obtenu des financement des banques américaines JP Morgan et Citigroup pour réaliser l'opération qui aurait été la plus importante transaction de ce type jamais réalisée au monde.
"Mais les pourparlers, qui n'ont pas formellement atteint l'étape du conseil (d'administration), ont sombré, en partie pour des problèmes fiscaux", a expliqué le FT. Il rappelle que Vivendi, en difficultés financières, bénéficie depuis 2004 d'un régime fiscal favorable du gouvernement français.
"Une opération avec KKR aurait entraîné une perte de ce privilège", a-t-il ajouté. "Toute décision de vendre aurait aussi des répercussions politiques en France".
Cependant, selon le New York Times en ligne, qui cite une personne impliquée dans les négociations, ces discussions pourraient reprendre.
Ni Vivendi ni KKR n'étaient joignables dans l'immédiat pour commenter les informations.
Le groupe français fait l'objet depuis des mois de multiples rumeurs de démantèlement en raison de sa structure de conglomérat avec des activités réparties entre les secteurs médias, avec Canal Plus et Universal Music, et télécommunications, avec SFR et Maroc Telecom.