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Maroc. 2015, l'année de tous les dangers

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  • Maroc. 2015, l'année de tous les dangers

    L’année 2015 devrait être celle de tous les dangers pour le Maroc. En effet, le dossier du Sahara, élevé au rang de première cause nationale, devrait connaître un tournant. Et pour cause. C’est cette année-là que devrait s’achever le processus entamé en 2007 avec l’adoption par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) de la résolution 1754, laquelle avait réaffirmé la «volonté» dudit conseil «d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» au Sahara. Une perspective qui ne manque pas d’inquiéter les autorités marocaines.

    Ainsi, en octobre 2013, le Roi Mohammed VI avait pour la première fois reconnu dans son discours au parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la troisième année législative de la neuvième législature que «la situation [était] difficile» et que «rien [n’était] encore tranché».

    «Les manœuvres des adversaires de notre intégrité territoriale ne vont pas s’arrêter, ce qui pourrait placer notre cause devant des développements décisifs», avait-il affirmé. D’autant que, depuis, Ban Ki-moon s’est fendu d’un rapport, en avril 2014, qualifié par les autorités marocaines de «déséquilibré de manière flagrante».

    En effet, dans ce rapport, le secrétaire général de l’ONU a indiqué qu’il appellerait les membres du Conseil de sécurité à réexaminer «complètement» le processus de négociation en cas d’absence de progrès d’ici avril 2015. Un changement de ton qui, à cette échéance, pourrait amener à régler la question non plus dans le cadre du Chapitre VI de la Charte des Nations unies, relatif au “Règlement pacifique des différends”, mais celui du chapitre VII, intitulé “Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression”, lequel permet au Conseil de sécurité d’«inviter les parties intéressées à se conformer aux mesures provisoires qu’il juge nécessaires ou souhaitables» (article 40). Entendre: une solution par la contrainte.

    Un cas de figure que rejette d’ores et déjà le Maroc. Il vient d’ailleurs encore une fois de réitérer par la voix de son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, son «attachement au règlement du dossier dans le cadre du Chapitre VI de la Charte des Nations unies et le maintien du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental)».

    Intervenant, jeudi 10 juillet 2014, lors d’une réunion conjointe de la commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale, des Habous et des Affaires islamiques et des Marocains résidant à l’étranger à la Chambre des représentants, chambre basse du parlement, et de la commission des Affaires étrangères, des frontières, des zones occupées et de la défense nationale à la Chambre des conseillers, chambre haute de la même institution, le ministre a ainsi reproché au rapport de M. Ki-moon d’«avoir mis sur un pied d’égalité un État souverain, membre des Nations unies, et une entité factice» mais également d’avoir «établi des échéances irréalistes pour entreprendre une opération d’évaluation du processus politique».

    Echéances irréalistes

    M. Mezouar s’est par ailleurs longuement attardé sur la résolution 2154 du Conseil de sécurité, adoptée en avril 2014, laquelle a été jugée «respectueuse des acquis du Maroc» sur la question. «Cette résolution», a expliqué le ministre dans des propos rapportés par l’agence de presse nationale Maghreb arabe presse (MAP), «souligne la centralité de la négociation comme seule voie de règlement de ce différend, appelle à des négociations sur des bases réalistes et l’esprit de compromis pour parvenir à une solution définitive à ce conflit régional et insiste sur la dimension régionale du différend du Sahara marocain, en demandant de nouveau à l’Algérie de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations unies et d’adhérer avec sérieux au processus de négociations».

    L’Algérie est d’ailleurs largement égratignée par M. Mezouar. «L’Algérie est une partie du conflit et doit assumer ses responsabilités», a-t-il tonné. «Aucun progrès n’a été enregistré à cause du manque d’une implication sérieuse de l’Algérie dans les négociations», a-t-il par ailleurs accusé.

    Posture séparatiste

    D’après lui, «l’Algérie et le Polisario ont fait de 2014 et 2015 des années d’offensive visant à opérer un changement dans le dossier». Une offensive illustrée par la nomination, dimanche 29 juin 2014, de l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano, notoirement acquis aux thèses séparatistes, en tant qu’envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour le Sahara. Sans conséquences notables pour le moment.

    «Le prétendu envoyé spécial n’a été reçu qu’à des niveaux administratifs de moindre importance aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni, alors que la Chine n’a pas encore donné son accord pour le recevoir», a tenu à préciser M. Mezouar. Mais la machinerie de guerre diplomatique algérienne est bel et bien en marche. Outre l’UA, Alger essaie de jouer son va-tout pour faire pencher la balance à l’avantage du Polisario. Un fait qui appelle des solutions adaptées de toute part. «Institutions de l’État, parlement, Conseils élus, et tous les acteurs politiques, syndicaux et économiques, les organisations de la société civile, les médias et l’ensemble des citoyens» sont ainsi appelés, comme l’avait souligné le roi dans son discours au parlement, à prendre une part active dans la défense de l’unité territoriale du Royaume. A ce titre, l’annonce a été faite de la prochaine formation d’une commission mixte parlement-gouvernement, chargée «de formuler des propositions concrètes fixant des dates, des ordres du jour et des priorités», d’après M. Mezouar;


    MarocHebdo

  • #2
    «la situation [était] difficile» et que «rien [n’était] encore tranché».
    ( dixit le Roi M6 ) a demi -mot , il reconnait l impasse

    C’est cette année-là que devrait s’achever le processus entamé en 2007 avec l’adoption par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) de la résolution 1754, laquelle avait réaffirmé la «volonté» dudit conseil «d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» au Sahara.

    Une perspective qui ne manque pas d’inquiéter les autorités marocaines.
    Exactement l impasse


    *Le Maroc se trouve aujourd'hui «en confrontation réelle et inédite avec la communauté internationale»,

    *une confrontation qui risque de s'aggraver s'il venait à s'opposer à la visite prévue de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross dans la région ( Sahara Occidental !!)

    ça sera légitimée en faveur des autochtones du Sahara occidental !!

    La messe est dite à l ONU : ce qui attend le Maroc , le dur , le DIRECTE

    Le temps est en faveur du Polisario

    Un document dans lequel Ban Ki-moon a, en effet, précisé que 2015 sera une année décisive pour le dossier du Sahara occidental .

    En cas d’échec de son envoyé spécial dans sa mission, il a promis une révision de tout le processus de paix initié en 2007.

    -Un ultimatum que le Maroc a formellement rejeté. ( par la presse ; Mohammed Jaabouk. )
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      Envoyé par houari16
      -Un ultimatum que le Maroc a formellement rejeté. ( par la presse ; Mohammed Jaabouk. )
      Abdellah Chahboun (MAP)
      Le Maroc fait un pas de plus vers le club fermé des économies émergentes

      .

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      • #4
        Non mais les gars faut voir les choses en face...
        C'est le Conseil de Sécurité qui commande et pas Ban Ki Moon
        La résolution du CS ne parle pas d"échéance ou autre...

        En plus le CS qui a s'occuper de la Libye, du Mali, de la Centrafrique, du Nigéria, etc
        ne va pas se tirer une balle dans le pied en destablisant la question du Sahara...
        Ce qui va se passer en avril 2015 et simple : 2 coups de fils, une réunion des "amis du Sahara" qui vont faire un copier-coller de l'actuel résolution
        et c'est repartie pour un tour...

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        • #5
          @ENTAC

          Ce n est pas de moi !!

          Ban Ki Moon a précisé que 2015 sera une année décisive pour le dossier du Sahara occidental .
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            que du bla bla 2015 ou pas le maroc avance mon petit que tu veuille ou pas inquiete toi plus tot pour ton pays qui fait du sur place dans tout les domaines malgre les milliards

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            • #7
              @nano78

              On verra la suite

              le Roi M6 reconnait devant les parlementaires marocains :

              «la situation [était] difficile» et que «rien [n’était] encore tranché».
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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