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Eaux usées : 70 stations d'épuration en service au Maroc

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  • Eaux usées : 70 stations d'épuration en service au Maroc

    Le taux d'épuration des eaux usées urbaines est monté de 6% en 2005 à 28% à fin 2012. Les différentes régies publiques ont réalisé, ou vont bientôt inaugurer, 14 stations. Avec une capacité de 130 000 m3/j, la station de Fès prévue pour 2014 sera la plus grande du pays.

    Il faut désormais bien plus d’une paire de mains pour compter le nombre de systèmes de dépollution des eaux usées, plus simplement appelés stations d’épuration (STEP), en service au Maroc. Au total, le pays en compte aujourd’hui 70 localisées principalement dans le Nord. Concessionnaires, régies publiques et Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE) ont consenti d’importants efforts en la matière ces dernières années. D’après les données fournies par la direction des régies et des services concédés, au sein du ministère de l’intérieur, les différentes régies publiques ont réalisé, ou vont bientôt inaugurer, 14 stations de traitement des eaux usées. Elles sont situées à M’zar,

    El Jadida, Oualidia, Meknès, Fès, Marrakech, Oujda, Settat, Soualem, Deroua, Sidi Rahal, Ras El Aïn, Ouled Saïd, et Sidi El Aïdi. Onze parmi elles sont dotées d’un système de traitement tertiaire, tel que le recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celui-ci permet d’améliorer la qualité de l’eau épurée en vue de son rejet dans le milieu naturel ou d’une réutilisation. Au total, les régies publiques ont investi 2,713 milliards de DH dans ces infrastructures.

    En attendant la prochaine mise en service de la station d’une capacité de 130 000 m3/j prévue pour 2014 à Fès, la plus grande du Maroc, et l’une des rares qui permet de réutiliser l’eau traitée, est celle de Marrakech. Inaugurée fin 2011, cette station permet, grâce à sa capacité de traitement de 120 000 m3 par jour, de répondre aux besoins de 7 terrains de golf. Le modèle choisi est d’ailleurs unique au Maroc : la Régie d’eau et d’électricité de Marrakech (Radeema) a conclu des conventions commerciales très particulières avec les golfs existants et futurs, soit 18 golfs au total. «Il est convenu que les golfs prennent en charge le financement de la réalisation du traitement tertiaire, des stations de pompage et des conduites nécessaires pour acheminer l’eau jusqu’aux terrains», explique Adil Daoudi, responsable planification et programmation à la Radeema.

    La participation des golfs s’élève donc à 486 MDH, sur un investissement de 1,232 milliard de DH. Pour l’heure, entre 9 et 10 millions de m3 sont traités chaque année. D’ici 2020, les 18 golfs auront besoin de près de 27 millions de m3. Mais la future STEP de Fès dépassera celle de Marrakech puisqu’elle aura une capacité de traitement de 130 000 m3 /j.

    Les régies autonomes prévoient de construire 18 nouvelles stations

    Pour les années à venir, les régies autonomes ont prévu de réaliser 18 nouvelles STEP, entre autres à Aourir, Béni-Mellal, Azemmour, Taza, Tlet Louled et Larache, et l’extension de 3 autres à Marrakech, Oujda et Settat. Ce sont en tout près de 3 milliards de DH qui seront investis par les régies autonomes dans les prochaines années.

    De son côté, l’ONEE a réalisé 51 stations d’épuration qui assurent, à fin 2012, une capacité de traitement globale de 211 000 m3/j, sachant que la plus importante est celle de Nador avec une capacité de traitement de 20 600 m3/j. La première réalisation de l’ONEE remonte à 2003 et a été réalisée à Mrirt. Depuis, Agadir, Essaouira, Guelmim, Tafraout, Chichaoua, Saïdia, Nador et d’autres villes ont obtenu les leurs. En tout, avec le réseau d’assainissement qui va avec, l’ONEE aura déboursé 6,8 milliards de DH entre 2000 et 2012.

    Avec les STEP réalisées par les régies autonomes, celles de l’ONEE ont permis de rehausser le taux d’épuration des eaux usées urbaines à l’échelle nationale de 6% en 2005 à 28% à fin 2012. L’objectif final est d’atteindre les 60% d’eaux usées traitées d’ici 2020 (voir encadré). «L’ONEE répond aux requêtes faites par les 624 communes qu’elle sert. Nous sommes de plus en plus sollicités en cette matière», confie Nabil Mosleh, responsable de la communication pour la branche eau de l’office. Dans le cadre de son programme d’investissement 2013-2017, l’office prévoit la réalisation de 67 nouvelles stations d’épuration, entre autres à Laâyoune, Sidi Slimane, El Kleaâ-Temsia-Sidi Bibi (région d’Agadir), Dakhla et Khémisset.

    Lydec et Véolia ont déjà investi 2,1 milliards de DH

    Depuis leur arrivée, les concessionnaires n’ont pas lésiné non plus sur les investissements, comme le prévoit leur contrat de gestion déléguée. Entre Véolia, maison-mère de Redal à Rabat et Amendis à Tanger et Tétouan, et Lydec à Casablanca, ils ont réalisé 8 stations, dont 2 seulement, à Médiouna et Tamoda Bay, disposent d’un traitement tertiaire. La plupart effectue donc un prétraitement, moins puissant que le traitement tertiaire. 2,1 milliards de DH d’investissement ont au total été déboursés par les deux concessionnaires. Pour l’avenir, ils doivent réaliser 5 nouveaux projets, dont l’immense projet anti-dépollution de Casablanca-Est par la Lydec, et la mise à niveau de la STEP de Boukhalef par Amendis Tanger. L’enveloppe budgétaire nécessaire pour ces travaux est pour l’heure estimée à 2,9 milliards de DH.

    Anne-Sophie Martin. La Vie éco
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Le traitement des eaux usées au Maroc

    Le système d'assainissement au Maroc est insuffisant. Confrontées à un taux d'assainissement au niveau national de seulement 13 % en 2004, les autorités marocaines ont approuvé l'année suivante le Programme national d'assainissement qui poursuit deux objectifs prioritaires pour 2020 : assurer le traitement de 60 % des eaux usées et le raccordement de 80 % des zones urbaines à un système d'assainissement.

    Ce programme vise 260 agglomérations et 10 millions de personnes et le coût total des investissements est estimé à 4 milliards d'EUR. Le projet pilote portait sur la construction, la réhabilitation et (ou) l'extension des systèmes de collecte et des stations d'épuration des eaux usées de 30 agglomérations pour une population totale de 500 000 habitants, ainsi que sur des opérations relatives à la mise en œuvre d'autres technologies d'assainissement et de traitement des boues. Il portait également sur la mise au point d'équipements spécifiquement destinés à l'assainissement, comme des camions citernes hydrocureurs et des dispositifs de sécurité.

    L'ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau), qui est chargé du traitement des eaux usées, est responsable de la réalisation de projets d'assainissement dans les centres qui en ont reçu le mandat.

    L'AFD assume le rôle de bailleur de fonds principal en raison de sa présence de longue date au Maroc, de ses relations étroites avec l'ONEE et de sa participation active au développement des secteurs de l'eau et de l'assainissement. La BEI a accordé un prêt de 20 millions d'EUR et la Commission européenne a octroyé une aide non remboursable de 10 millions d'EUR au titre de la Facilité d'investissement pour le voisinage (FIV).

    Ce programme constitue un bon exemple de coordination globale entre les bailleurs de fonds dans le cadre de l'initiative de délégation réciproque. L'AFD a coordonné l'instruction générale et sert également d'interface entre l'ONEE, le pouvoir adjudicateur et les bailleurs de fonds européens. Elle est également responsable de la validation de la liste des villes qui bénéficieront de ce programme sur la base de critères spécifiques. Elle suivra également l'appui des autorités marocaines à l'ONEE en vue de la mise en place de services d'assainissement dans des petites villes disséminées dans tout le pays.

    Plan de financement détaillé :

    AFD : prêt de 20 millions d'EUR.
    BEI : prêt de 20 millions d'EUR.
    KfW : prêt de 38 millions d'EUR.
    FIV : aide non remboursable de 10 millions d'EUR.
    Contribution nationale : 88 millions d'EUR.

    source Banque Européenne d'investissement.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      merci zek

      comme ça on pourra comparer meme les eaux usées des deux pays quoi que tu nous poste là un article vieux de 2 ans

      t'aurais pas dû poster sur ce topic pour comprenne ce que tu veux
      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=330650

      si l'humanité se rend compte un jour qu'elle a du retard, ça ne doit etre que grace à nous:22:

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      • #4
        A SAIDIA, la station d'épuration n'existe pas

        khald, il faut bien comparer pour progresser.

        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          vas y bon courage mais il aurait fallut que tu mette ton article de 2013 sur le meme topic et soulever la comparaison

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          • #6
            vas y bon courage
            Ne te vexe pas, il ont quand même installer la station d'épuration à Saidia pour pouvoir vendre les villas aux touristes étranger, vue que c'est une station balnéaire,

            Si c'était uniquement pour les Marocains vous l'attendriez encore votre station.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              me vexer? tu sait c'est pas l'abscence de de station d'epurations qui va me retenir pour faire mes besoins, quand on est coincé on se soucie peu du sort des excréments

              la vie continue avec ou sans

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              • #8
                que veut tu comparer, le nombre de station, nombre de fosse sceptique ou la longueur des canalisations des eaux usés ou le volume des eaux usés produits ou celui qui pisse plus loin

                arrete de tirer vers le bas

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                • #9
                  Envoyé par zek
                  Il faut bien comparer pour progresser.
                  La station d'épuration des eaux usées a Casabalanca inauguré par le Président de la République François Hollande, et le Roi du Maroc Mohammed VI
                  Dernière modification par AM75, 05 septembre 2014, 15h45.

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                  • #10
                    Le Maroc s' en est pris en retard dans ce domaine , tout est rejeté à la mer et dans les oueds de l’intérieur du pays causant des dégâts environnementaux , comme le fleuve Sebou par exemple ,heureusement qu'on a pris conscience et on a commencé à équiper le pays en stations d"épurations qui permettent de réutiliser ses eaux à l'irrigation des jardins , golfs et autres , dans le passé on croyait que l'eau est abondante et le pays est à l'abri ,mais les changements climatiques et les années de sécheresse ont sonnées le glas
                    Dernière modification par haddou, 05 septembre 2014, 20h43.

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                    • #11

                      Zek

                      A SAIDIA, la station d'épuration n'existe pas


                      SAIDIA SE DOTE D’UNE STATION D’ÉPURATION
                      ET D’UN RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES
                      L’INVESTISSEMENT S’ÉLÈVE À 320 MILLIONS DE DH
                      LE PROJET SERA OPÉRATIONNEL FIN AVRIL PROCHAIN
                      ( 21,01,2013 )

                      Une douzaine de bassins ont été aménagés dans le cadre de la réalisation de la station d’épuration de Saidia qui est de type lagunage aéré de capacité 20.400 m3 par jour
                      Enfin, la ville de Saidia sera dotée d’un réseau d’assainissement des eaux usées avec une station d’épuration. «Ce projet va permettre la mise à niveau de cette ville en matière d’assainissement liquide et également accompagner le développement de la station touristique Saidia», précise Fadila Ben Osmane, directeur de l’assainissement et de l’environnement à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable. Ce projet va permettre d’assurer la dépollution des effluents de la ville de Saidia et sa nouvelle zone touristique. Et également «protéger durablement la Méditerranée et améliorer les conditions sanitaires de la population de la région estimée à 245.000 personnes», explique la responsable.
                      La réalisation de ce projet a nécessité la mobilisation d’un investissement global de 320 millions de DH. Une enveloppe de 63 millions de DH a été réservée à la première tranche du projet achevée en 2010. Les travaux de cette partie comportaient notamment la réalisation de 28 km de conduites des eaux usées et pluviales pour accompagner l’aménagement de la corniche et des boulevards principaux de la ville. Sans oublier les stations de pompage et les bassins d’épuration. Le reste de l’investissement, soit 257 millions de DH, a été dédié à la deuxième tranche du projet entamée en 2010. Ce qui a permis la réalisation de 65 km de réseau de collecte des eaux usées de la ville de Saidia et 10 km de conduite de transfert des eaux usées de la ville de Saidia et le complexe touristique. Au menu également la réalisation d’une station d’épuration de type lagunage aéré de capacité 20.400 m3 par jour. «Cette installation va permettre de répondre aux besoins de la zone touristique et la population de Saidia en période estivale à l’horizon 2020», indique la responsable de l’ONEE. Les travaux sont presque achevés à l’exception d’un retard dans la réalisation des stations de pompage. «Mais tous les efforts sont déployés pour que le projet y compris la station d’épuration soient opérationnels dès fin avril prochain», rassure Ben Osmane. Après l’assainissement des eaux usées, les responsables de la ville se penchent sur la maîtrise des eaux pluviales pour mettre un terme au problème des inondations. Deux études sont en cours et ont déjà permis l’évaluation des investissements nécessaires pour la réalisation de ce programme qui sont estimés à 450 millions de DH.

                      N. E. A.

                      leconomiste.com

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                      • #12
                        AM75
                        La station d'épuration des eaux usées a Casabalanca inauguré par le Président de la République François Hollande, et le Roi du Maroc Mohammed VI
                        Vas jouer ailleurs,FA n'est pas fait pour les délires narcotiques

                        Pa rtie intégrante du plan anti-pollution de la Wilaya du Grand Casablanca, la station d’épuration des eaux usées de Médiouna a été inaugurée mercredi. Construite sur une superficie de 3,5 hectares, elle a une capacité de 40.000 équivalent habitants pour un volume de traitement de 3.800 m3 par jour.

                        Cette capacité de traitement de la station, dont le coût de réalisation est de 141 millions de dirhams, pourra être étendue à 80.000 équivalent habitants dans le futur.

                        Contre les rejets industriels et ménagers

                        Ce projet vise à protéger l’oued Hassar des rejets d’eaux usées deMédiouna et à contribuer à la préservation des ressources hydriques. Pour avoir une idée de l’importance de cette station d’épuration, il faut souligner que chaque jour, 2.800 m3 d’eaux usées industrielles et ménagères sont rejetées au niveau de Médiouna et ses alentours. Elles allaient directement dans l’oued Hassar.
                        .................................................. .........................


                        Aufait

                        Dernière modification par AARROU, 05 septembre 2014, 22h57.
                        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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