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Rapport de la Banque mondiale sur le développement en Afrique

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  • Rapport de la Banque mondiale sur le développement en Afrique

    La Banque mondiale a élaboré, dernièrement, un rapport sur les indicateurs de développement en Afrique en 2006. Ce rapport comporte des statistiques sur les principaux indicateurs de développement humain, social et économique dans les pays du continent africain dont l’Algérie. Les experts de la Banque mondiale ont fourni des informations sur l’environnement des affaires, l’accès à l’éducation, le climat de l’investissement, le secteur financier, l’emploi, les technologies de l’information, l’énergie, la lutte contre la corruption et le commerce extérieur dans les pays du continent africain durant l’année 2005.
    Concernant l’environnement des affaires, les experts de la Banque mondiale ont indiqué que “le nombre de procédures administratives requises pour le lancement d’un nouveau projet en Algérie est estimé à 14 contre respectivement 5 et 9 procédures au Maroc et en Tunisie”, en soulignant que “l’on a recensé 16 procédures administratives pour l’accès à la propriété en Algérie contre respectivement 3 et 5 procédures exigées au Maroc et en Tunisie”. Un investisseur étranger ne pourra pas, relèvent ces experts, commencer son projet d’investissement avant 26 jours en Algérie alors qu’il pourra débuter son projet après 11 et 14 jours respectivement au Maroc et en Tunisie. L’investissement privé représente 20,7% du produit intérieur brut en Algérie contre respectivement 22,5 et 25,5% au Maroc et en Tunisie. Les firmes étrangères interrogées par la Banque mondiale ont cité plusieurs contraintes pour le développement de l’investissement en Algérie. Il s’agit notamment de la corruption, près de 35,2%, du taux d’imposition 44,8%, du secteur financier 51,3% et de la législation du travail 25,5%. Le taux d’épargne est fixé, notent ces experts, à 34% du PIB en Algérie contre respectivement 24 et 26% au Maroc et en Tunisie durant l’année 2004. La masse monétaire a atteint 57% du PIB en Algérie contre respectivement 90 et 55% au Maroc et en Tunisie. Les actifs des banques algériennes sont évalués, révèlent ces experts, à 42,8 milliards de dollars en 2004 contre respectivement 47,8 et 20,4 milliards de dollars au Maroc et en Tunisie. Les experts de la Banque mondiale ont recensé, par ailleurs, 144,7 téléphones mobiles pour 1 000 habitants en Algérie durant la période 2000-2004 contre 313 et 358 téléphones mobiles pour 1 000 habitants au Maroc et en Tunisie. Le nombre de lignes téléphoniques fixes est fixé à 70,7 pour 1 000 habitants en Algérie contre respectivement 43,9 et 121,1 lignes pour 1 000 habitants au Maroc et en Tunisie durant la période 2000-2004.
    La croissance du PIB est évaluée, affirment ces experts, à 3,8% durant la période 2000-2004.
    Pour les experts de la Banque mondiale, “l’exportation des biens et services en Algérie a atteint 25,1 milliards de dollars en 2004 contre respectivement 16,1 et 13,2 milliards de dollars au Maroc et en Tunisie”. La valeur des importations des biens et services s’élève à 21,4 milliards de dollars en 2004. Ceci étant dit, les exportations algériennes représentent 33,4% du PIB alors que les importations totalisent 28,6% du PIB.
    La formation représente 30,9% du PIB algérien en 2004 contre 29,9% en Tunisie. On relève, également, que 87% de la population ont accès à l’eau potable en Algérie contre respectivement 80 et 82% au Maroc et en Tunisie. Plus de 98% de la population algérienne ont accès à l’électricité contre respectivement 71,1 et 94,6% au Maroc et en Tunisie. Le nombre de femmes qui travaillent hors secteur agricole est de 16% contre respectivement 26 et 25% au Maroc et en Tunisie.

    Faïçal Medjahed
    liberte-algerie
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