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Train de vie extrême : Comment dompter ses dettes

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  • Train de vie extrême : Comment dompter ses dettes

    Pourquoi en arrive-t-on à dépenser au-delà de nos moyens ? Parce qu’on le peut.

    Et pourquoi peut-on ? Grâce au crédit, bien sûr, qui nous permet de nous payer (presque) tout ce que l’on désire, sans attendre. Les consommateurs sont nombreux à s’endetter pour satisfaire leurs envies, avec des conséquences parfois malheureuses.

    Depuis quelques années, les dépenses de consommation ne cessent d’augmenter, dopées par l’accès de plus en plus facile au crédit dernier.

    Au-delà des chiffres, le surendettement crée de la détresse et du stress chez bon nombre de consommateurs.


    CONNAISSANCES FINANCIÈRES INSUFFISANTES

    Manque de connaissances financières ? Refus d’affronter la réalité ? Dans la majorité des cas, on n’a pas affaire à des gens démunis, mais à des consommateurs qui oublient – ou refusent – de faire des choix.

    Quelques exemples ?

    • Un ménage a payé sa maison 125 000 $ il y a 20 ans. Aujourd’hui, son hypothèque, plutôt que de diminuer, a augmenté, à 270 000 $ ! La maison a été réhypothéquée plusieurs fois pour payer des dépenses de consommation. Après une perte d’emploi, ce couple n’arrive plus à faire ses paiements.

    • Un lecteur a déjà demandé s’il était normal que ses dépenses soient plus importantes que ses revenus… À noter : ce célibataire, avec un salaire de 65 000 $, venait d’acheter un véhicule BMW neuf, avec des paiements de 700 $ par mois.

    • Une autre considérait que son prêt auto n’était pas une dette. Elle plaçait seulement son paiement mensuel dans sa colonne des dépenses.

    D’autres croyances largement répandues :

    • si la banque accepte de me prêter une certaine somme, si on me propose une carte de crédit avec une certaine limite, c’est que j’en ai les moyens ;

    • le montant de la marge de crédit accordée par ma banque fait partie de mon « cash-flow ».

    Pourtant, les études se multiplient pour démontrer que l’argent, surtout si l’on s’en sert pour acheter des biens matériels, ne fait pas le bonheur. Les chercheurs Elizabeth W. Dunn et Michael Norton, auteurs du livre Happy Money : The Science of Smarter Spending (Argent content : la science des dépenses plus sensées), affirment que les achats pour lesquels on paie AVANT d’y avoir accès sont plus susceptibles de nous satisfaire, alors que l’on fait précisément l’inverse en utilisant le crédit.

    Pourquoi, alors, cet insatiable désir d’acheter, si ce n’est pas ce qui nous rend heureux ? Certains critiques de la société de consommation mettent en cause l’industrie du marketing et de la publicité, qui use de stratagèmes pour nous créer de nouveaux besoins. Les institutions financières auraient aussi leur part de responsabilité, en facilitant l’accès au crédit et en recrutant leur clientèle au moyen de slogans tels que « Profitez », « Osez », « Je peux ! » ou « Vous êtes plus riche que vous le pensez ».

    Les consommateurs devraient évidemment avoir le dernier mot ; ce sont eux qui décident, ultimement, de sortir leur carte de crédit pour faire un achat. Mais plusieurs d’entre eux semblent avoir de la difficulté à résister aux multiples occasions qui leur sont offertes : des dépenses qui étaient auparavant considérées comme du luxe sont maintenant devenues normales. On n’a qu’à penser aux dépenses de télécommunications qui ont explosé de 700 % de 1997 à 2009 – tout le monde ou presque a un téléphone intelligent, un accès à l’internet, de plus en plus de chaînes de télé, etc.


    la presse

  • #2
    Le système nous a formaté, a tout fait pour nous modelé en parfaits petits consommateurs, a créé le besoin, un besoin qui en fait n'en est pas, le but étant de nous endetter pour mieux nous contrôler, contrôler nos salaires, nos libertés.

    En même temps on peste sur les dérives du système financier, les outrances des banques, mais on est les 1ers à sauter sur les crédits.

    On est devenus les esclaves de ce système, un système qu'on est les premiers a défendre.

    Commentaire


    • #3
      On est devenus les esclaves de ce système, un système qu'on est les premiers a défendre.

      c'est l'erreur à ne pas commettre ,devenir esclave de la consommation à outrance , manipulée par la publicité qui pousse les téméraires à dépenser sans compter pour tomber dans le piège de l'endettement , il faut apprendre à gérer son budget selon ses besoins

      Commentaire

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