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Pourquoi le dalaï-lama ne veut pas de successeur

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  • Pourquoi le dalaï-lama ne veut pas de successeur

    Dans un entretien accordé à la presse allemande, le dalaï-lama a affirmé dimanche qu'il entendait être le dernier chef spirituel tibétain et ainsi mettre un terme à une tradition religieuse vieille de plusieurs siècles

    Vers la fin d'une tradition séculaire ? Le chef spirituel du bouddhisme tibétain, le respectable dalaï-lama, pourrait bien être le dernier de la liste. Tenzin Gyatso, âgé de 79 ans et désigné dalaï-lama à l'âge de 3 ans, a déclaré : "Cette tradition peut maintenant s'arrêter avec le 14e dalaï-lama, qui est très aimé", parlant de lui, au journal Welt am Sonntag.

    Déjà en "préretraite" depuis 2001

    "L'institution du dalaï-lama existe maintenant depuis près de cinq siècles. Si un 15e dalaï-lama venait et faisait honte à la fonction, l'institution du dalaï-lama serait ridiculisée", a-t-il ajouté en riant. "Les gens qui pensent en termes politiques doivent réaliser par conséquent que cette période de quelque 450 ans où nous avons eu cette institution du dalaï-lama devrait avoir fait son temps", a ajouté le vieil homme, également prix Nobel de la paix.

    "Le bouddhisme tibétain ne dépend pas d'un individu. Nous avons une très bonne organisation avec des moines et des érudits hautement qualifiés", a-t-il ajouté. "L'institution du dalaï-lama était importante principalement du fait de son pouvoir politique. J'ai complètement renoncé au pouvoir en 2011 quand j'ai pris ma retraite", a rappelé celui qui se considérait déjà en semi-retraite depuis 2001, date à laquelle un Premier ministre du gouvernement en exil avait été élu pour la première fois.

    Critique à l'égard de Poutine

    En mars 2011, le dalaï-lama avait annoncé qu'il abandonnait son rôle politique de chef du mouvement des Tibétains en exil, essentiellement symbolique.

    Bien qu'il ait abandonné la politique, le dalaï-lama a profité de l'entretien pour tacler Vladimir Poutine, ne mâchant pas ses mots envers le dirigeant russe, accusé de vouloir "reconstruire le mur de Berlin". "De cette manière, il nuit à son propre pays. L'isolement est un suicide pour la Russie", a-t-il conclu

    Metronews
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