Annonce

Réduire
Aucune annonce.

CONTRIBUTION - AFFAIRE DES «POSEURS DE BOMBES DE 1976» OAS et SOA contre l’Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • CONTRIBUTION - AFFAIRE DES «POSEURS DE BOMBES DE 1976» OAS et SOA contre l’Algérie

    En réponse à l’article paru dans les colonnes du quotidien Le Soir d’Algérie, édité le lundi 18/08/2014, sous le titre : «Le village Azrou rend hommage aux poseurs de bombes de 1976», signé S. Hammoum, relatant le témoignage de l’un des auteurs de cette affaire, dont les faits relatés sont loin de tout fondement authentique, il y a lieu d’apporter les clarifications nécessaires autour des dessous de cette affaire dite communément «Poseurs de bombes de 1976». Les actes de sabotage ayant rapport avec cette affaire, dont les préparatifs remontaient à l’année 1965 (période de recrutement par les services spéciaux français entre 1965 et 1973), ont été co-planifiés et exécutés par des éléments de l’Organisation de l’armée secrète (OAS) et d’autres du mouvement des Soldats de l’opposition algérienne (SOA). Ces derniers qui se présentent comme étant des militants de la question amazighe n’étaient en réalité que des collaborateurs des services de renseignement français.C’est dans ce cadre qu’une bande de nostalgiques de l’OAS, de subversifs et de mercenaires, liés directement à des services spéciaux d’Outre-Mer, s’apprêtait à commettre une série d’attentats contre des édifices d’un Etat en pleine phase de reconstruction. L’objectif était de semer la confusion parmi le peuple algérien et de porter atteinte à ses dirigeants. Et c’est ainsi qu’un groupe de saboteurs du prétendu mouvement des SOA (Soldats de l’opposition algérienne, dirigés par Mouloud Kaouane Noël en France) et à la solde des services secrets français de l’extérieur S.D.E.C.E., a été formé dans le but de commettre des sabotages à la bombe contre des cibles publiques. Le 02/01/1976, 30 kg de plastic et 8 dispositifs de mise à feu ont été livrés, dans un véhicule aménagé de marque SEAT convoyé par bateau d’Alicante en provenance de France par les deux adjoints de Medjeber Mohamed Ismaïl : Cherid André Noël et Salby Jay. Plusieurs institutions ont été ciblées par les éléments du commando, dont le siège de la Radio télévision algérienne RTA (objectif abandonné vu les mesures de protection déployées), l’imprimerie du quotidien El Moudjahid (opération confiée à Cheradi Hocine), les sièges des Tribunaux militaires de Constantine et d’Oran (opérations confiées respectivement à Haroun Mohamed et Kaci Lounès). Passé à l’exécution, deux explosions se sont produites le samedi 03/01/1976, causant des dégâts matériels au Tribunal militaire de Constantine et à l’imprimerie du journal El Moudjahid à Alger. Le troisième attentat qui ciblait le Tribunal militaire a été initialement confié à Kaci Lounès et Yennick Mokrane. S’étant déclarés incompétents à la dernière minute, c’est Medjeber qui décida de se rendre personnellement à Oran pour prospecter les lieux et procéder à la destruction de cet édifice. Arrivé sur les lieux, le 03/01/1976, il attira par son comportement suspect aux alentours du tribunal, l’attention des sentinelles de la prison militaire et fut appréhendé par les éléments de la Sécurité militaire. La vérification des documents éveilla les soupçons autour de Medjeber du fait qu’il parlait couramment l’arabe tandis qu’il se présentait comme étant un citoyen français. La fouille des objets en sa possession a permis la découverte de deux détonateurs électriques et un engin explosif. Passé aux aveux, il a permis aux éléments de la Sécurité militaire de monter une opération afin de neutraliser le pseudo Abdelkrim, le contact de Medjeber à Oran. Après une attente infructueuse, les éléments de la Sécurité militaire décidèrent le départ en compagnie du terroriste à Alger afin d’intercepter le nommé Hocine auquel Medjeber devrait rendre compte de sa mission à Oran. Une opération qui s’est soldée comme celle d’Oran. Arrêtés et traduits, le 06/01/1976, devant la Cour de Sûreté de l’Etat, laquelle a rendu son verdict le mercredi 03/03/1976 : peine capitale pour Medjeber Mohamed Ismaïl, Salby John Jay et Cherid André Noël, réclusion à perpétuité pour Haroun Mohamed et Cheradi Hocine, 20 ans de prison pour Kaci Lounès et 6 mois de prison avec sursis pour Daniel Paul. D’autres attentats perpétrés contre des institutions algériennes à l’étranger s’ajoutent à l’actif criminel des SOA et revendiqués par l’intermédiaire de communiqués officiels, dont l’attentat contre le bureau de l’Amicale des Algériens en Europe, à Marseille (la nuit du 17 au 18 juillet 1974), l’attentat contre l’agence de l’Office national du tourisme à Paris (août 1974), l’attentat contre l’agence d’Air Algérie à Marseille (la nuit du 12 au 13 septembre 1974), l’attentat contre l’ambassade d’Algérie à Rome (nuit du 17 au 18 août 1975), les attentats manqués contre les ambassades d’Algérie à Londres et à Bonn (nuit du 17 au 18 août 1975). Par ces méthodes d’action, les SOA voulaient montrer le degré de cohésion de leurs rangs et les moyens dont ils disposaient. Ils ont affirmé avoir commandité la tentative d’enlèvement de l’ex-président, feu Ahmed Ben Bella (nuit du 5 au 6 avril 1974). Enfin, le démantèlement de ce réseau de poseurs de bombes n’a pas seulement permis aux Services de sécurité algériens de mettre un terme à ceux qui posent ces engins de mort mais aussi aux fabricants de ces criminels qui se cachent derrière une cause dite «juste», mais en réalité ne sont que des pions entre les mains des vrais ennemis de la nation.
    Principaux impliqués dans l’affaire «Poseurs des bombes de 1976» :
    • Medjeber Mohamed Ismaïl dit Cyrano, né le 28/08/1950 à Taourirt Moussa, sujet algérien sous fausse identité de Claude Pascal Rousseaux de nationalité française. Chef de groupe.
    • Salby John Jay, alias Sablonski dit Castor, né le 28/07/1937, aux USA, originaire de Pensylvanie, mercenaire et aventurier ayant participé à de nombreux sabotages et exactions dans le monde contre les mouvements progressistes. Possède une grande formation d’artificier et spécialiste des mini-bombes.
    • Cherid André Noël alias Tedesco Ignacio, Bertin Roméo, né le 23/12/1936 à Alger, pied-noir de Bab-El-Oued, ancien OAS.
    • Haroun Mohamed : ancien maître d’internat au lycée Emir-Abdelkader, connu par les services de sécurité pour son activisme antinational.
    • Cheradi Hocine, né le 25/11/1949 à Alger, assistant de Medjeber. A participé au plastiquage du local de l’imprimerie El Moudjahid.
    • Kaci Lounès, né le 21/11/1952 à Tizi-Ouzou, désigné pour l’opération contre le T. M. d’Oran.
    • Daniel Paul dit Paul Danielo, ressortissant français qui assurait le financement des opérations.
    • Cherif Ahcène, militant du MAK de Tizi-Ouzou, 2e vice-président du Conseil régional de ladite wilaya, impliqué dans l’affaire des poseurs de bombes au niveau du siège du quotidien El Moudjahid.
    Ahmed Dziri
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Quelques faits réels , ainsi que certains personnages acteurs de cet événement , mais l'auteur de l'article ne maitrise pas toutes les données , et tous les enjeux de l'époque .

    Soit parce, que mal informer , soit volontairement , mal orienter ...
    Dernière modification par arrezki, 11 septembre 2014, 22h28.

    Commentaire


    • #3
      soit tout bonnement la verite...

      vu comment ils ont ete retourne par la sm..

      a cette epoque mon vieux voulait les fusilles au stade du 5 juillet

      les enjeux...
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        a cette epoque mon vieux voulait les fusilles au stade du 5 juillet
        Il pouvait les réceptionnés à Cap Sigli , quelques années plus tard ( 1978 ) .Un autre scénario ,monter aussi de toutes pièces par la S M , comme le sujet en question...

        Commentaire


        • #5
          faut poser la question a sil hadi
          paix a son ame
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

          Commentaire


          • #6
            faut poser la question a sil hadi
            paix a son ame
            Les questions , c’était ses sbirdes qui me les poser ; quand à la paix à son âme , l'invocation ne peut surement pas venir de moi ...

            Commentaire

            Chargement...
            X