Tweet
IRIB- C'est le journal Al Monitor qui répond à cette question :
" les représentants du congrès US débattent en ce moment de l'autorisation à livrer au Pentagone pour mener des frappes contre les positions de l'Etat islamique, Daech sur le sol syrien mais cette autorisation pourrait se transformer en un feu vert à une action militaire large contre Assad. les représentants américains examinent en ce moment les dimensions et l'étendue des frappes qu'ils envisagent de lancer contre les positions de Daech. mais il existe des représentants qui cherchent à élargir les contours des bombardement et à dépasser les seules régions où les takfiris ont pris position. ces représentants arguent des profits que le président syrien risque de tirer en sa faveur, si les bombardement viseraient uniquement Daech.
Al Monitor cite ensuite l'un des vice-président du congrès qui affirme :
" si vous cherchez uniquement à frapper Daech, ce sera Assad qui en sortira gagnant" !! ceci dit, ajoute Al Monitor, les représentants ne pourront pas prendre trop de liberté là-dessus dans la mesure où les élections de mi-term sont proches et que peu de députés sont prêts à déclencher une nouvelle guerre en cette période électorale".
Que faire donc? selon Al Monitor, le congrès est en passe de mobiliser des avocats du droit international pour qu'ils rédigent un texte ambigue et propre à justifier des frappes contre la capitale syrienne !
Jack Gold Smith, l'un de ces avocats et professeur du droit sécuritaire à l'université de Harvard, et qui a de solides relations avec le congrès affirme à Al Monitor : " on pourrait rédiger le texte de l'autorisation accordé par le congrès en sorte qu'il ne contredise pas les efforts des Etats Unis dans le sens d'un changement du régime syrien" et Smith d'ajouter : " il suffit que les congressisstes glissent dans le texte la phrase suivante :le Président Barak Obama a le droit d'avoir recours à cette autorisation dans les cas où les intérêts des Etats Unis en Syrie sont en jeu" ".
cet astuce "juridique" permettrait donc aux chasseurs bombarders du Pentagone de dévier leur trajectoire de Raqqa ( lieu de concentration des Daeshiste) vers Damas et de prendre pour cible non pas les positions de Daech mais le palais de présidence Assad. la coalition internationale dont Kerry vient d'annoncer la formation , est d'ailleurs selon certains analystes une coalition de guerre anti Résistance , dirigée directement contre la Syrie.
cette coalition pourrait débuter ses frappes dès le mois d'octobre. Mais la Russie et d'autres alliés de Damas resteront-ils les bras croisés ?
08/09/201
Blog de Jacques Tourtaux
" les représentants du congrès US débattent en ce moment de l'autorisation à livrer au Pentagone pour mener des frappes contre les positions de l'Etat islamique, Daech sur le sol syrien mais cette autorisation pourrait se transformer en un feu vert à une action militaire large contre Assad. les représentants américains examinent en ce moment les dimensions et l'étendue des frappes qu'ils envisagent de lancer contre les positions de Daech. mais il existe des représentants qui cherchent à élargir les contours des bombardement et à dépasser les seules régions où les takfiris ont pris position. ces représentants arguent des profits que le président syrien risque de tirer en sa faveur, si les bombardement viseraient uniquement Daech.
Al Monitor cite ensuite l'un des vice-président du congrès qui affirme :
" si vous cherchez uniquement à frapper Daech, ce sera Assad qui en sortira gagnant" !! ceci dit, ajoute Al Monitor, les représentants ne pourront pas prendre trop de liberté là-dessus dans la mesure où les élections de mi-term sont proches et que peu de députés sont prêts à déclencher une nouvelle guerre en cette période électorale".
Que faire donc? selon Al Monitor, le congrès est en passe de mobiliser des avocats du droit international pour qu'ils rédigent un texte ambigue et propre à justifier des frappes contre la capitale syrienne !
Jack Gold Smith, l'un de ces avocats et professeur du droit sécuritaire à l'université de Harvard, et qui a de solides relations avec le congrès affirme à Al Monitor : " on pourrait rédiger le texte de l'autorisation accordé par le congrès en sorte qu'il ne contredise pas les efforts des Etats Unis dans le sens d'un changement du régime syrien" et Smith d'ajouter : " il suffit que les congressisstes glissent dans le texte la phrase suivante :le Président Barak Obama a le droit d'avoir recours à cette autorisation dans les cas où les intérêts des Etats Unis en Syrie sont en jeu" ".
cet astuce "juridique" permettrait donc aux chasseurs bombarders du Pentagone de dévier leur trajectoire de Raqqa ( lieu de concentration des Daeshiste) vers Damas et de prendre pour cible non pas les positions de Daech mais le palais de présidence Assad. la coalition internationale dont Kerry vient d'annoncer la formation , est d'ailleurs selon certains analystes une coalition de guerre anti Résistance , dirigée directement contre la Syrie.
cette coalition pourrait débuter ses frappes dès le mois d'octobre. Mais la Russie et d'autres alliés de Damas resteront-ils les bras croisés ?
08/09/201
Blog de Jacques Tourtaux
Commentaire