Tweet
- le 8 septembre 2014 à 17 h 44 min - Ali Bekhtaoui.
Geneviève de Fontenay est sous le feu des critiques depuis qu’elle a déclaré, lors du concours Miss Algérie, que les prétendantes représentaient bien « l’Algérie française ». Après le tollé déclenché en Algérie suite à ses propos, la « dame au chapeau » se défend sur notre site. Entretien.
Comprenez-vous la polémique que vous avez suscitée ?
Je me sens blessée qu’on ait pu mal interpréter ce lapsus que j’ai eu. Parce que j’ai aussi dit que désormais on a beaucoup de jeunes filles maghrébines qui se présentent dans nos élections en France et qu’avant que je meure j’aimerais avoir une miss Prestige nationale qui soit d’origine maghrébine. J’ai dit plein de choses qui n’avaient rien à voir avec l’Algérie française.
Mais vous avez tout de même créé le malaise en évoquant l’Algérie française…
Je n’ai jamais été Algérie française, tout le monde sait que je suis à gauche. J’ai dit qu’il était important d’avoir de bonnes relations et de remplacer les canons de la guerre par ceux de la beauté même quand nous sommes séparés par la Méditerranée. Et à la fin, je voulais dire « vive l’Algérie et la France ». Ma langue a fourché et j’ai dit « vive l’Algérie française ». Mais cela n’a rien à voir avec mes convictions.
Est-ce vraiment un lapsus ? Vous avez tout de même déclaré ensuite : « C’est comme la Guadeloupe et la Martinique »…
Mais parce qu’on peut avoir de bonnes relations et ne pas se faire la guerre même quand on est séparé par des océans ou des mers. On a des départements qui sont outre-mer. Cela n’a évidemment rien à voir avec l’Algérie ! Mais on peut s’entendre même quand on est loin. J’ai marqué en tous les cas un attachement pour l’Algérie. Ce qui est arrivé après est révoltant.
Avez-vous quitté Alger précipitamment comme ce qui a été dit par le ministère de la Jeunesse?
C’est faux. J’ai fait pendant une heure et demi des photos avant l’élection et après. Ensuite, on va dire que je me suis sauvée après l’élection. Alors que j’ai assisté à la conférence de presse. Et j’ai repris l’avion le samedi matin comme prévu. D’ailleurs, j’étais le soir même en Lorraine pour l’élection de miss Meurthe-et-Moselle. On sent qu’il y a un besoin de méchanceté et de mensonge ! Je suis blessée qu’on ait pu faire un tel bazar.
Comment avez-vous trouvé le concours ?
C’était une très belle soirée, les jeunes filles étaient ravissantes, elles ont montré beaucoup de culture. D’ailleurs, je suis restée amie avec Rym Amari l’ancienne Miss Algérie. Et quand je suis sortie, personne n’est venu m’injurier, tout le monde est venu faire des photos avec moi. Ces hommes politiques, je ne sais pas ce qu’ils sont mais c’est dégueulasse ce déferlement de leur part qui n’avait pas lieu d’être.
Comment trouvez-vous la nouvelle Miss Algérie ?
Elle est très bien. Je la félicite, je l’embrasse, j’ai fait des photos avec elle après le concours. C’est une ravissante jeune fille qui mérite son titre. J’ai même embrassé sa grand-mère qui avait un foulard sur la tête ! Et sur vingt candidates, au moins cinq auraient pu être élues. Je les ai trouvées encore mieux que l’année dernière.
Comment s’est passée votre collaboration à l’élection de Miss Algérie ?
Ils m’ont invitée comme invitée d’honneur. J’ai juste demandé à venir à Alger par Air France car je ne voulais pas prendre Air Algérie (NDLR : qui avait offert un aller-retour), par respect pour les Français morts lors du crash au Mali. J’ai finalement payé mon billet sur Aigle Azur.
Avez-vous touché un cachet ?
Oui, pour moi normalement, il est de 3000 euros (NDLR : contrairement à ce qu’affirme le ministère de la Jeunesse qui a déclaré qu’elle n’avait reçu « aucune indemnité »). Pour mon déplacement. Que je n’ai pas touché pour l’instant. D’ailleurs j’ai l’impression qu’ils ne voudront pas me le donner ! Mais vous avez vu mon âge et tout ce que j’ai fait ce n’est pas très cher !
Reviendrez-vous à Alger ?
Je n’ai plus du tout envie de venir. Cela m’a scié les pattes ! J’ai été blessée d’entendre tout ce qu’on m’a dit. Je ne suis pas Le Pen moi ! Tout m’est tombé dessus comme un cactus. Il paraitrait d’ailleurs qu’ils ont décidé qu’il n’y aurait plus d’élection de Miss Algérie. Alors les notables se sont-ils précipités là-dessus pour avoir plus d’arguments et fermer la porte au concours ? Ce n’est pas impossible.
tsa
Geneviève de Fontenay est sous le feu des critiques depuis qu’elle a déclaré, lors du concours Miss Algérie, que les prétendantes représentaient bien « l’Algérie française ». Après le tollé déclenché en Algérie suite à ses propos, la « dame au chapeau » se défend sur notre site. Entretien.
Comprenez-vous la polémique que vous avez suscitée ?
Je me sens blessée qu’on ait pu mal interpréter ce lapsus que j’ai eu. Parce que j’ai aussi dit que désormais on a beaucoup de jeunes filles maghrébines qui se présentent dans nos élections en France et qu’avant que je meure j’aimerais avoir une miss Prestige nationale qui soit d’origine maghrébine. J’ai dit plein de choses qui n’avaient rien à voir avec l’Algérie française.
Mais vous avez tout de même créé le malaise en évoquant l’Algérie française…
Je n’ai jamais été Algérie française, tout le monde sait que je suis à gauche. J’ai dit qu’il était important d’avoir de bonnes relations et de remplacer les canons de la guerre par ceux de la beauté même quand nous sommes séparés par la Méditerranée. Et à la fin, je voulais dire « vive l’Algérie et la France ». Ma langue a fourché et j’ai dit « vive l’Algérie française ». Mais cela n’a rien à voir avec mes convictions.
Est-ce vraiment un lapsus ? Vous avez tout de même déclaré ensuite : « C’est comme la Guadeloupe et la Martinique »…
Mais parce qu’on peut avoir de bonnes relations et ne pas se faire la guerre même quand on est séparé par des océans ou des mers. On a des départements qui sont outre-mer. Cela n’a évidemment rien à voir avec l’Algérie ! Mais on peut s’entendre même quand on est loin. J’ai marqué en tous les cas un attachement pour l’Algérie. Ce qui est arrivé après est révoltant.
Avez-vous quitté Alger précipitamment comme ce qui a été dit par le ministère de la Jeunesse?
C’est faux. J’ai fait pendant une heure et demi des photos avant l’élection et après. Ensuite, on va dire que je me suis sauvée après l’élection. Alors que j’ai assisté à la conférence de presse. Et j’ai repris l’avion le samedi matin comme prévu. D’ailleurs, j’étais le soir même en Lorraine pour l’élection de miss Meurthe-et-Moselle. On sent qu’il y a un besoin de méchanceté et de mensonge ! Je suis blessée qu’on ait pu faire un tel bazar.
Comment avez-vous trouvé le concours ?
C’était une très belle soirée, les jeunes filles étaient ravissantes, elles ont montré beaucoup de culture. D’ailleurs, je suis restée amie avec Rym Amari l’ancienne Miss Algérie. Et quand je suis sortie, personne n’est venu m’injurier, tout le monde est venu faire des photos avec moi. Ces hommes politiques, je ne sais pas ce qu’ils sont mais c’est dégueulasse ce déferlement de leur part qui n’avait pas lieu d’être.
Comment trouvez-vous la nouvelle Miss Algérie ?
Elle est très bien. Je la félicite, je l’embrasse, j’ai fait des photos avec elle après le concours. C’est une ravissante jeune fille qui mérite son titre. J’ai même embrassé sa grand-mère qui avait un foulard sur la tête ! Et sur vingt candidates, au moins cinq auraient pu être élues. Je les ai trouvées encore mieux que l’année dernière.
Comment s’est passée votre collaboration à l’élection de Miss Algérie ?
Ils m’ont invitée comme invitée d’honneur. J’ai juste demandé à venir à Alger par Air France car je ne voulais pas prendre Air Algérie (NDLR : qui avait offert un aller-retour), par respect pour les Français morts lors du crash au Mali. J’ai finalement payé mon billet sur Aigle Azur.
Avez-vous touché un cachet ?
Oui, pour moi normalement, il est de 3000 euros (NDLR : contrairement à ce qu’affirme le ministère de la Jeunesse qui a déclaré qu’elle n’avait reçu « aucune indemnité »). Pour mon déplacement. Que je n’ai pas touché pour l’instant. D’ailleurs j’ai l’impression qu’ils ne voudront pas me le donner ! Mais vous avez vu mon âge et tout ce que j’ai fait ce n’est pas très cher !
Reviendrez-vous à Alger ?
Je n’ai plus du tout envie de venir. Cela m’a scié les pattes ! J’ai été blessée d’entendre tout ce qu’on m’a dit. Je ne suis pas Le Pen moi ! Tout m’est tombé dessus comme un cactus. Il paraitrait d’ailleurs qu’ils ont décidé qu’il n’y aurait plus d’élection de Miss Algérie. Alors les notables se sont-ils précipités là-dessus pour avoir plus d’arguments et fermer la porte au concours ? Ce n’est pas impossible.
tsa
Commentaire