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Relance de l’Industrie militaire algérienne- Sortie d’usine des premiers systèmes électroniques

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  • Relance de l’Industrie militaire algérienne- Sortie d’usine des premiers systèmes électroniques

    Du matériel électronique de dernière génération, à usage sécuritaire et militaire, des appareils de communication tactiques et des radars de détection et de surveillance, fabriqués en Algérie, sortiront la semaine prochaine de l’usine de la Société algérienne de fabrication de systèmes électroniques (Scafse) basée sur le site de l’Enie de Sidi Bel Abbès, dans la zone industrielle de Boumlik.


    Le général-major, Rachid Chouaki, directeur des fabrications militaires au ministère de la Défense nationale, assurera, en personne, la présentation de ces produits, fruit d’un partenariat, lancé il y a deux années, avec un consortium allemand constitué de trois grandes entreprises internationales de renom spécialisées dans l’industrie électronique duale, militaire et civile. Pour le général-major Chouaki, l’ANP s’inscrit désormais dans la stratégie de participation à la relance économique du pays.

    Les fruits des projets de partenariat que l’Armée nationale populaire (ANP) a conclus avec des entreprises étrangères commencent à voir le jour. Après la sortie, en mai dernier, du premier camion Mercedes-Benz des ateliers de Rouiba, c’est au tour de la Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques (Scafse), une société mixte algéro-allemande, de dévoiler, à son tour, la semaine prochaine, les premiers produits électroniques fabriqués en Algérie, plus précisément à Sidi Bel Abbès, sur le site de l’Entreprise nationale des industries électroniques (Enie). C’est le Général-major, Rachid Chouaki, Directeur des fabrications militaires au ministère de la Défense nationale (MDN) qui en assurera, en personne, la présentation de ces produits.

    Il s’agit de matériels électroniques de dernière génération à usage sécuritaire et militaire, en l’occurrence des radars de détection terrestre, des appareils de communication tactiques, des caméras jour et nuit opérant en infrarouge et des télémètres laser. La Scafse est partenaire, depuis 2012, du consortium allemand Deutsche electronics für algerian (Degfa) constitué de trois entreprises, à savoir Eads Cassidian, Rohde & Schwarz et Carl Zeiss.

    Sa mission est de réaliser, dans le cadre de ce partenariat qui s’étale sur une période de 30 années, de différents équipements et matériels pour les besoins de l’armée. L’établissement envisage, à moyen terme, de répondre à la demande du reste des partenaires du marché national. Selon le protocole d’accord conclu avec le partenaire allemand, il a été convenu l’adoption de deux types de production, le premier vise, dans un premier temps, à maîtriser le montage et le contrôle, dans le but d’acquérir l’expérience et la connaissance, et le second a pour objectif l’acquisition de la maîtrise technique.

    L’établissement a pour obligation d’entamer la phase d’intégration après cinq années de production, «ce qui signifie la création d’entreprises algériennes sous-traitantes chargées de la fabrication des pièces et composants électroniques», précise-t-on à la Direction des fabrications militaires (DFM). Il est également convenu que la Scafse prenne en charge la formation de base des personnels algériens et la préparation des installations de production, tandis que le partenaire allemand se charge du transfert technologique et de la formation du personnel.

    Afin de garantir la commercialisation des équipements fabriqués aux niveaux régional et international, un accord a été conclu entre les partenaires pour que le produit porte les marques déposées de la société mère : «L’établissement a convenu, avec ses partenaires, des marchés extérieurs de par le réseau de distribution que possèdent ces derniers», précise encore
    la DFM.

    La DFM et le partenariat étranger :

    A l’effet de s’inscrire pleinement dans le tissu industriel national, l’armée algérienne a pris la décision, en 2012, de reconvertir ses usines d’industries militaires en entreprises publiques à caractère industriel et commercial. Elle a mis en place, à travers sa Direction des fabrications militaires (DFM), des Epic relevant du secteur économique de l’ANP et touchant à quatre principales activités industrielles : la mécanique, le textile, l’électronique et la chimie.

    Des entreprises à capitaux mixtes avec des partenaires étrangers ont été, par la suite, créées intégrant par la même des Epe relevant des autres départements ministériels. La DFM dit agir ainsi «en tant que promoteur d’une base industrielle et technologique de défense pour satisfaire les besoins des forces armées, des institutions paramilitaires et du marché national de manière générale».

    Outre les quatre Epic dont elle dispose aujourd’hui, la DFM s’est lancée dans le montage de sociétés mixtes algéro-étrangères. Elle est actionnaire dans la société de production de véhicules spéciaux «Rheinmetall Algérie», dans la société de production de moteurs de marque «Daimler Mercedes, Deutz et MTU» à Oued Hamimine (Constantine) et partenaire dans la société de production de véhicules «Nimr Algérie».

    Son Epic, «Edive Tiaret», est également en partenariat avec nombre d’opérateurs dont la société mixte de production de véhicules 4x4 de marque Mercedes à Tiaret, la société mixte de véhicules industriels car et bus de marque Mercedes à Rouiba. Quant à l’Epic, établissement dénommé Plateforme des systèmes électroniques (PSE), de Sidi Bel Abbès, ce dernier est actionnaire au sein de la Société mixte de fabrication de systèmes électroniques SCAFSE (société commune algérienne de fabrication de système électroniques), avec les partenaires «Carl Zeiss optronics, EADS Cassidian et Rhode and Schwarz». (L. M.)

    Lyes Mechti
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Du matériel électronique de dernière génération, à usage sécuritaire et militaire, des appareils de communication tactiques et des radars de détection et de surveillance, fabriqués en Algérie
    Le KHORTI dans TOUTE SA SPLENDEUR.
    Comme si il y avait une industrie électronique en ALGERIE.
    Au mieux ce serait de l'assemblage final où tous les composants sont importés et même le design est étranger.
    Et au final à quel PRIX?? Que les partenaires étrangers se sucrent.
    Le jour ou ces bras cassés comprendront que le développement ne passera que par l'esprit d'entreprendre privé les poules auront des dents.
    Ils ont instauré un climat ou entreprendre à titre privé relève du miracle et ça vient faire sa pub.
    Pauvre Algerie!

    Commentaire


    • #3
      critiquer pour cirtiquer !

      Le KHORTI dans TOUTE SA SPLENDEUR.
      Comme si il y avait une industrie électronique en ALGERIE.
      Au mieux ce serait de l'assemblage final où tous les composants sont importés et même le design est étranger.
      Et au final à quel PRIX?? Que les partenaires étrangers se sucrent.
      Le jour ou ces bras cassés comprendront que le développement ne passera que par l'esprit d'entreprendre privé les poules auront des dents.
      Ils ont instauré un climat ou entreprendre à titre privé relève du miracle et ça vient faire sa pub.
      Pauvre Algerie!
      tu peux nous donner une recette de comment un pays passe d'importateur net (100%) a un fabricant net (100%) maitrisant tous les processus et technologies des systemes electroniques et militaires de surcroit.

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      • #4
        Du gagnant-gagnant ces partenariats avec les allemands ..

        Pourvu que ça dure !..

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        • #5
          @capo

          Du gagnant gagnant ? tu dis

          Lis plutôt : l 'Allemagne envisage très sérieusement de réduire sa production industrielle destinée à l'exportation d''armement , en voici le risque :

          Une mauvaise nouvelle pour les Français


          La France va-t-elle bénéficier du retrait allemand au grand export ? Pas si simple. La situation est plus complexe que ce que certains veulent bien croire : "L'Allemagne semble tâtonner encore un peu avec sa nouvelle doctrine, il va falloir voir si elle maintient une ligne dure ou assouplit sa position », souligne Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Iris. Berlin doit ainsi décider d'accorder ou non les licences d'exportations pour de gros contrats en Arabie Saoudite et au Qatar. L'Allemagne visait encore récemment une vente à l'Egypte de deux sous-marins de TKMS. Or ce pays est loin d'afficher les garanties des alliées de l'UE ou de l'OTAN.

          Comble du comble, les industriels français sont même, depuis un mois, directement touchés par la nouvelle stratégie allemande. Berlin rechigne en effet à accorder des licences d'exportations pour des composants allemands intégrés dans des équipements français, alors que l'accord dit Debré-Schmidt, signé en 1972, dispose qu'"aucun des deux gouvernements n'empêchera l'autre gouvernement d'exporter ou de laisser exporter dans des pays tiers des matériels d'armement issus de développement ou de production menés en coopération". Si des exceptions existent, le texte rappelle qu'il "ne pourra être fait usage qu'exceptionnellement de la possibilité de refuser l'autorisation d'exporter les composants d'un projet commun."

          Pour les industriels français, le coup de canif dans le contrat est évident. "Il y a de sérieuses difficultés sur certaines campagnes export, même quand la part allemande représente une partie infirme du produit fini", assure Antoine Bouvier, PDG du missilier MBDA. Renault Trucks Défense serait aussi touché par les restrictions allemandes. Une sorte de traduction dans les relations intra-européennes des contraintes des normes américaines ITAR, qui permettent à Washington de bloquer des ventes d'équipements intégrant des composants américains. "Si ITAR se transfère en Europe, c'est une catastrophe", prévient un industriel.
          Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
          Mahomet

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          • #6
            gdesmon

            En quoi ça regarde l'Algerie ?
            .. le problème est franco-allemand

            En ce qui concerne les contrats de l'ANP.. la discrétion et le profil bas ont donné des fruits dans plusieurs domaines avec les allemands - c'est une bonne chose je trouve

            Commentaire


            • #7
              En ce qui concerne les contrats de l'ANP.. la discrétion et le profil bas ont donné des fruits dans plusieurs domaines avec les allemands - c'est une bonne chose je trouve
              peux tu nous citer des exemples précis ?

              il y a bien de promesses et de projets en cours mais en pratique allemands et émiratis restent au stade du bla bla

              versus électronique , depuis les années 80 , avec l'affaire Beloucif , l'ANP affirmait déjà qu'elle produisait ses propres radars...

              prétendre que c'est relancer l'industrialisation de l'Algérie en reprenant les usines rouillées de l'ex SONITEX pour fabriquer du tissu pour les uniformes des militaires et envisager d'implanter du coton pour satisfaire la demande nationale

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              • #8
                Il serait intéressant que l'ANP puisse s'auto-financer ou au moins réduire les sorties d'argent.
                Qu'est ce qui a pu changer pour qu'en ces dernières années l'accent soit mis sur la production locale ? pourquoi pas avant ?
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                Commentaire


                • #9
                  Il serait intéressant que l'ANP puisse s'auto-financer ou au moins réduire les sorties d'argent.
                  Qu'est ce qui a pu changer pour qu'en ces dernières années l'accent soit mis sur la production locale ? pourquoi pas avant ?
                  les généraux ont de tout temps squatté l'importation et engrangé de grosses ristournes en devises

                  nous en sommes à une période incertaine, avec un sprint entre voleurs , il convient de réaliser le max de bénéfices avant l'effondrement

                  Commentaire


                  • #10
                    Khore

                    C'est la 1ère fois que je te vois rire !
                    .. l'info a dû te gêner quelque part

                    Cela dit .. pas de tah'lab

                    Commentaire


                    • #11
                      Capo
                      C'est la 1ère fois que je te vois rire !
                      .. l'info a dû te gêner quelque part
                      C'est un rictus de douleur



                      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                      Commentaire


                      • #12
                        AARROU

                        C'est un rictus de douleur
                        l'ANP fait toujours mal

                        Commentaire


                        • #13
                          @capo

                          En matière d'industrie de la défense il faut être autonome si l'on veut être crédible au niveau de l'exportation.
                          C'est tout ce que je voulai dire. Sinon si c'est pour assembler sur place des produits conçus à l'étranger et devenus obsolètes, ce n'est pas la même chose.
                          Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
                          Mahomet

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                          • #14
                            gdesmon

                            Il faut bien commencer quelque part..
                            La fiabilité des produits allemands ne fait pas de doute..
                            Un transfert de technologie est toujours le bienvenu

                            Commentaire


                            • #15
                              ...Oui!...il faut bien commencer et bravo à l'ANP !!!
                              " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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