Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le chiisme, une secte ? Les dangereux amalgames du ministre des Affaires religieuses

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le chiisme, une secte ? Les dangereux amalgames du ministre des Affaires religieuses

    Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, a annoncé mardi, sur les ondes de la radio chaîne 3, qu’un décret présidentiel relatif à l’organisation de la création d’associations à caractère religieux, sera promulgué prochainement.

    L’objectif d’une telle loi est de «sécuriser et immuniser l’Algérie dans sa pratique religieuse» a-t-il dit, ajoutant que «l’Algérie est immunisée de la contagion d’utiliser et d’instrumentaliser la religion à des fins politiques», un des effets, dit-il, de ce qui est appelé «le Printemps Arabe». S’ajoutant au lot des officiels qui diabolisent les révoltes qui se sont déclenchées dans certains pays de la sphère arabo-musulmane, celui-ci indique que des courants religieux – il cite l’ahmadisme, le takfirisme, bahaisme, le chiisme mais aussi l’infiltration chrétienne-sioniste – «ont profité des perturbations intervenues dans le monde arabo-musulman via ce qui est appelé le Printemps arabe pour conforter leur place en Algérie et tenter de déstabiliser le pays». Le Ministre a même utilisé le terme de «sectes» en évoquant ces courants.

    En d’autres termes, si l’on suit cette logique, tout ce qui ne rentre pas dans le cadre du rite malékite est «dangereux». Ceci sans s’attarder sur l’inexactitude de certaines données.
    En effet, certains de ces courants, comme le chiisme, n’ont pas attendu le Printemps Arabe pour s’infiltrer en Algérie.
    De petites communautés ont, de tout temps, existé. Par ailleurs, Mohamed Aissa, s’est montré menaçant envers le chiisme. «Les autorités algériennes détiennent toutes les données sur tous ceux qui ont choisi des doctrines extrémistes comme le chiisme», dit-il. L‘amalgame entre extrémisme religieux et Printemps Arabe d’une part, et entre intégrisme et chiisme d’autre part, est aussi entretenu par le nouveau ministre. En dernier lieu, il est utile de signaler que le Ministre est revenu également sur la question de l’ouverture des synagogues en Algérie. «Le nombre de cette entité (juive) en Algérie est très minime et l’ouverture d’une synagogue relève de l’obsolète, selon ce que j’ai compris via des correspondances émanant d’autorités religieuses,internationales», a-t-il fait remarquer.

    Elyas Nour

    Algérie Focus.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Un nouveau décret sur les associations religieuses : D'autres balises contre l'extrémisme

    « La création d'associations à caractère religieux sera réorganisée à la faveur de la promulgation prochaine d'un décret présidentiel», a annoncé hier mardi à Alger le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, sur les ondes de la Chaîne 3.

    «Il s'agit d'un décret présidentiel qui va réorganiser la création d'associations à caractère religieux, ce qui permettra de prendre en charge l'activité religieuse dans et en dehors des mosquées, mais aussi dans les lieux de culte autres que musulmans», a indiqué M. Aissa qui s'exprimait dans l'émission «L'invité de la rédaction» de la Chaîne 3 de la radio nationale. Il a expliqué que l'activité religieuse va être «régulée et encadrée par les lois de la République, la rigueur de l'administration et la bienveillance des imams», précisant que l'objectif consiste à «sécuriser et immuniser l'Algérie dans sa pratique religieuse contre les courants extrémistes». Dans ce sens, le ministre a assuré que l'Algérie est «immunisée de la contagion d'utiliser et d'instrumentaliser la religion à des fins politiques», citant à ce propos les effets de ce qui est appelé, a-t-il dit, le «printemps arabe». A une question sur les courants islamistes et extrémistes «étrangers qui tentent de s'infiltrer en Algérie à travers les campus universitaires», M. Aissa a indiqué qu'il y a une «étroite collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour contrecarrer ces sectes». «Ce sont des sectes greffées des déviations de pratiques des religions musulmane et autre comme l'ahmadisme, le takfirisme, bahaisme, chiisme», a-t-il dit ajoutant qu'il y a aussi «l'infiltration chrétienne-sioniste qui essaye de prendre place en Algérie». «Ce sont des courants qui ont profité des perturbations intervenues dans le monde arabo-musulman via ce qui est appelé le printemps arabe pour conforter leur place en Algérie et tenter de déstabiliser le pays». «L'Algérie a pu, par le cautionnement des imams et des mosquées, défendre son référent religieux national», a-t-il ajouté précisant que le rite malékite, pratiqué en Algérie, demeure un référent «ouvert et modéré» qui accepte l'ibadisme, le hanafisme et même le hanbalisme. «C'est un référent qui a immunisé les Algériens et renforcé leurs rangs», s'est-il félicité.

    Dans ce sillage, M. Aissa a fait savoir que les imams ont été «interpellés pour que les mosquées soient des centres d'écoute pour les jeunes, lesquels sont exposés à l'enrôlement aux abords des mosquées», soulignant que «cet enrôlement vers des mouvances armées et extrémistes internationales n'engagent pas beaucoup d'Algériens qui sont de plus en plus conscients, suite à ce qui a été vécu par le pays dans les années 1990». «Nous sommes très vigilants et nous défendons la sécurité intellectuelle via les mosquées. Nous conjuguons nos efforts avec les institutions de l'Etat, ce qui a fait de l'Algérie une île immunisée contre les tentations de destruction et de déstabilisation», a-t-il affirmé.

    Le ministre a en outre indiqué que les autorités algériennes détiennent et possèdent toutes les données sur «tous ceux qui ont choisi des doctrines extrémistes» comme le chiisme.

    Interrogé sur la pratique des autres cultes en Algérie, M. Aissa qui est également président de la commission nationale de la gestion des cultes autres que musulmans, a rappelé que le président Bouteflika avait déjà insisté sur une Algérie «multiple et plurielle». Il a fait observer que «le chef de l'Etat s'est inscrit dans la démarche du FLN qui avait fait appel aux Algériens juifs pour qu'ils regagnent leur Algérie et ne cautionnent pas le colonisateur» durant la Révolution du 1er Novembre 1954. «C'est un comportement religieux, nationaliste et patriotique qui s'inscrit dans les loi de la République, la Constitution stipulant que l'islam est la religion de l'Etat qui garantit la liberté de conscience», a-t-il ajouté.

    S'agissant par ailleurs des de lieux de culte qui font office de bibliothèques municipales ou autres, il a indiqué qu'il ne s'agit pas d'un détournement et que cet usage bénéficie du «consentement de l'Archevêché d'Alger». Interrogé sur les lieux de culte d'obédience judaïque qui sont fermés en Algérie, le ministre a précisé qu' «aucune demande d'ouverture n'a été engagée». «Si la demande nous est formulée dans ce sens, nous la soumettrons en fonction des lois de la République et conformément au décret 02-06 qui exige que la présence d'une entité autre que musulmane soit claire, déclarée et enregistrée et que la demande soit rationnelle». «Le nombre de cette entité (juive) en Algérie est très minime et l'ouverture d'une synagogue relève de l'obsolète, selon ce que j'ai compris via des correspondances émanant d'autorités religieuses internationales, a-t-il dit. M. Aissa a, enfin, indiqué que toutes les sectes sont présentes dans les Lieux saints pendant la période du Hadj. « J'ai interpellé les imams et les muftis pour être aux côtés des pèlerins et les immuniser contre ces idéaux», a-t-il encore expliqué.

    par El-Houari Dilmi

    Qoutidien doran
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      Les chiites sont musulmans et chaque musulman Algerien est en droit de suivre l'école qu'il veut et meme la religion qu'il veut, nulle contrainte en religion, l'état ne peut pas controler les conversions, ni le changement d'écoles, meme s'ils metteront les moyens et ils ne le feront pas, la ikraha fiddine

      Commentaire


      • #4
        le chiisme est une secte

        Commentaire


        • #5
          Au début c'était l'orthodoxie en Islam, meme si les négateurs refusaient, le mérite de Aliy et Ahl el bayt aprés nabiy Muhammed (as) était connu de tous, suivi ou pas c'est une autre histoire
          Mais la majorité des savants de leurs époques reconnaissaint le haut rang des 12 Imams

          Commentaire


          • #6
            Quand je vois ce genre de texte j'ai envie de vomir, car même en 21ème siècle, l'on veut toujours conditionner la foi des gens par certain "illuminés" qui pensent toujours bien faire au profit de la religion.

            Chiisme ou sunnismes, se sont tous les deux des sectes, ceci dit, je suis par contre contre toute propagation du chiisme dans les pays à majorité sunnite ainsi que la propagation du sunnite dans les pays à majorité chiites, pourquoi, tout simplement par ce qu'avec l'ignorance de la grande partie des populations arabes, il serait très facile des uns à jouer sur ce fil chiite/sunnite et que l'on verra des guerres civils basées sur les orientations religieuses dans nos pays musulmans, je crois même que ceci est dans les agendas des ennemis de l'Islam afin de diviser ce qui reste de liens entre musulmans et faire montrer les uns contre les autres dans des sociétés majoritairement ignorantes dont beaucoup de gens sont prêts même à s’entretuer juste pour un oui ou un non alors que dire sur le fait que ces derniers sont très manipulables vu leur forte ignorance lorsqu'il s'agit de discours fanatique religieux, ça sera des guerres évidentes entre personnes d'une même religion où chacun se voit que devoir saint d,éliminer l'autre !
            Dernière modification par veniziano, 14 septembre 2014, 08h15.

            Commentaire

            Chargement...
            X