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Larbi Amine - publié le Mardi 9 Septembre
Abidjan : L’ORNA, le département Afrique du Nord de la Banque Africaine de Développement (BAD), domicilié à Abidjan en Côte d’Ivoire, a publié son rapport annuel consacré à l’état des lieux dans les 5 pays d’Afrique du Nord, en matière de croissance inclusive.
En effet, via un rapport détaillé de 280 pages, intitulé ‘La Recherche de l’inclusion ’, la BAD, par le biais de son département Afrique du Nord (ORNA), a dévoilé un bilan de la situation socio-économique du Maroc, de l’Algérie, de Tunisie, Libye et de l’Egypte à l'issue de la période critique post "Printemps arabe" qui a profondément ébranlé la région.
Selon ce rapport de la BAD, en matière de croissance inclusive, les 5 pays susnommés, ont affiché et continuent, "une performance moindre que la moyenne enregistrée dans les autres pays africains subsahariens’’.
Selon ce critère d’inclusion, les pays nord africains se classent comme suivant : 1- la Tunisie, 2- l'Égypte, 3- la Libye, 4- le Maroc et enfin en 5ème rang, l'Algérie.
La BAD a expliqué que la mauvaise croissance inclusive enregistrée en Afrique du nord, est explicable par la persistance de freins comme les inégalités fortes entre les groupes sociaux sur le marché du travail, l’aggravation des taux de chômage correspondant environ à une moyenne régionale de 10% et en fin au dégradations des conditions de travail pour les plus chanceux qui réussissent à en trouver : "Une forte proportion des travailleurs nord-africains occupe un emploi précaire dans le secteur informel, sans contrat ni protection sociale : seuls 30 % des travailleurs au Maroc, 46 % en Tunisie et 50 % en Égypte sont dotés d’un contrat de travail" s’alarme la BAD.
A propos de la croissance inclusive
La croissance inclusive consiste:
• à augmenter le taux d'emploi : des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, surtout pour les femmes, les jeunes et les travailleurs âgés;
• à aider les personnes de tout âge à anticiper et à gérer le changement en investissant dans les compétences et la formation;
• à moderniser les marchés du travail et les systèmes de protection sociale;
• à veiller à ce que toute la population récolte les fruits de la croissance.
Lemag
Abidjan : L’ORNA, le département Afrique du Nord de la Banque Africaine de Développement (BAD), domicilié à Abidjan en Côte d’Ivoire, a publié son rapport annuel consacré à l’état des lieux dans les 5 pays d’Afrique du Nord, en matière de croissance inclusive.
En effet, via un rapport détaillé de 280 pages, intitulé ‘La Recherche de l’inclusion ’, la BAD, par le biais de son département Afrique du Nord (ORNA), a dévoilé un bilan de la situation socio-économique du Maroc, de l’Algérie, de Tunisie, Libye et de l’Egypte à l'issue de la période critique post "Printemps arabe" qui a profondément ébranlé la région.
Selon ce rapport de la BAD, en matière de croissance inclusive, les 5 pays susnommés, ont affiché et continuent, "une performance moindre que la moyenne enregistrée dans les autres pays africains subsahariens’’.
Selon ce critère d’inclusion, les pays nord africains se classent comme suivant : 1- la Tunisie, 2- l'Égypte, 3- la Libye, 4- le Maroc et enfin en 5ème rang, l'Algérie.
La BAD a expliqué que la mauvaise croissance inclusive enregistrée en Afrique du nord, est explicable par la persistance de freins comme les inégalités fortes entre les groupes sociaux sur le marché du travail, l’aggravation des taux de chômage correspondant environ à une moyenne régionale de 10% et en fin au dégradations des conditions de travail pour les plus chanceux qui réussissent à en trouver : "Une forte proportion des travailleurs nord-africains occupe un emploi précaire dans le secteur informel, sans contrat ni protection sociale : seuls 30 % des travailleurs au Maroc, 46 % en Tunisie et 50 % en Égypte sont dotés d’un contrat de travail" s’alarme la BAD.
A propos de la croissance inclusive
La croissance inclusive consiste:
• à augmenter le taux d'emploi : des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, surtout pour les femmes, les jeunes et les travailleurs âgés;
• à aider les personnes de tout âge à anticiper et à gérer le changement en investissant dans les compétences et la formation;
• à moderniser les marchés du travail et les systèmes de protection sociale;
• à veiller à ce que toute la population récolte les fruits de la croissance.
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