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Hollande et les "sans-dents" : "C'est un mensonge qui me blesse"

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  • Hollande et les "sans-dents" : "C'est un mensonge qui me blesse"

    Par Serge Raffy

    Son ex-compagne, Valérie Trierweiler, l'accuse de mépriser les pauvres. Le président réplique. Et revient sur son engagement au service "des gens de peu". A lire jeudi dans "le Nouvel Observateur".
    François Hollande, le 25 août 2014.

    Ce lundi, à 11h30, dans son bureau de l’Elysée, François Hollande n’est ni patelin ni jovial. Il est grave. Monsieur petites blagues a la mine sombre. Le coup qu’il vient d’encaisser avec le livre de son ex-compagne l’a sonné. Depuis quelques jours, son entourage a vu un homme groggy, chancelant, assommé par la violence du choc.

    Lucide, malgré tout, il sait que la publication du libelle de Valérie Trierweiler est un événement historique. Une forme de crime passionnel en trois cents pages. Comment rebondir ? Comment répondre à ce torrent vengeur d’une femme blessée ?

    Il l’avoue. La seule flèche qui l’a touché en plein cœur vient de la formule des "sans-dents", qui fait florès sur les réseaux sociaux et qui fait de lui un être cynique et méprisant.

    Cette attaque sur les pauvres, les démunis, je l’ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière. […] Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n’ai pensé qu’à aider, qu’à représenter ceux qui souffrent. Je n’ai jamais été du côté des puissants, même si je ne suis pas leur ennemi, mais je sais d’où je viens."

    François Hollande s’interrompt, s’attarde un instant. Son visage, soudain, paraît plus dur. La colère affleure mais il parvient à se contrôler.

    Vous croyez que j'ai oublié d'où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d'origine savoyarde, vivait avec sa famille dans un modeste deux-pièces à Paris. Mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d'une famille de paysans pauvres du nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d'où je tiens mes racines, ma raison de vivre ?"

    Les sans-dents ? La formule claque comme un coup de fouet.

    Oui, j'ai rencontré des gens dans les pires difficultés, usés par la vie. Ils avaient du mal à soigner leurs dents. C'est le signe de la pire misère. Ces gens, je les ai côtoyés, aidés, soutenus."

    François Hollande reconnaît que rien ne sera plus jamais comme avant, que la bourrasque l'a ébranlé mais qu'il est toujours debout.

    Ce que je vis en ce moment n'est pas agréable, mais que voulez-vous ? Que j'aille pleurer sur mon sort devant les Français, que je pleurniche ? Je ne suis pas un démagogue, ni un comédien. Les Français attendent autre chose de moi. Ils veulent des résultats. Mes états d'âme ne les intéressent pas. Ils ont raison. Je veux rester dans l'authenticité de ce que je suis. Je n'ai jamais triché, jamais cherché à faire croire que j'étais quelqu'un d'autre que ce que je suis" [...]

    Mais je ne veux pas qu'on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c'est un mensonge qui me blesse."

    [...]

    > Lire l'intégralité de l'article dans "le Nouvel Observateur", en kiosque jeudi 11 septembre.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Foutaises ......... Le silence aurait mieux ....... en attendant 2017 pour dégager .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      je dirais qu il ment comme un arracheur de dents de la place mondialement connu
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Leur vision du pauvre n'est pas républicaine, elle est inspirée de l'oligarchie bourgeoise du capitalisme. Il parle en tant que Président de la République de ces origines paysannes, et d'un autre côté il veut persister dans la régulation procapitaliste, c'est contradictoire. Il veut induire une demande du Français pour une négation des valeurs républicaines, par volonté de faire mourir la justice sociale en mentant sur la vraie finalité de cette dernière.

        En résumé, on a un banquier ultra riche qui, pour maintenir sa richesse de façon artificielle, s'ingère dans les affaires de l'Etat par la corruption, pour une politique de solidarité nationale dans la privation des chances de la justice sociale.

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        • #5
          Le seul discours qui doit prévaloir d'un Président est celui qui consiste à encourager de croire à ses rêves de réussite aux yeux de tous et non de dépendre d'autrui dans le renoncement au nom d'une prétendue solidarité humaine qui se serait retrouvée au sommet du Trône de France par une magie que le capitaliste a imaginé.

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          • #6
            Encore une fois, la liberté et la justice sociale sont seules capables d'entrainer tout le monde dans le sens d'une marche qui n'est pas à contre courant de l'évolution de l'Homme, évolution qui rencontre déjà les limites de ses erreurs passées.

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            • #7
              "François Hollande pleurniche: Valérie Trierweiler mentirait, il n'aurait pas moqué les +sans-dents+. Qu'il se demande plutôt pourquoi tout le monde la croit!" écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué.

              "Et s'il veut être cru, qu'il commence par poser des actes qui n'aillent pas au contraire. Or il vient de supprimer les crédits destinés à la prévention de la santé bucco-dentaire pour les enfants et adolescents. Ce programme M'T Dents a pourtant démontré son efficacité", poursuit-il.

              "Cette mesure d'austérité est un mauvais coup pour le peuple et sa santé. Elle fera augmenter le nombre des +sans-dents+. Avec sa bouche, Hollande proteste, avec ses dents il mord toujours les mêmes"

              melonchon
              pg
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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