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SECRETS D’ADN – Quand un test génétique fait imploser une famille

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  • SECRETS D’ADN – Quand un test génétique fait imploser une famille

    Faire des analyses génétiques peut se révéler périlleux. C'est ce qu'a expérimenté un biologiste américain, dont le témoignage est publié sur le site américain Vox. L'an dernier, George Doe (c'est un pseudonyme), biologiste spécialiste des cellules souches et de la reproduction, décide, dans le cadre d'un de ses cours sur le génome, d'expérimenter un test salivaire commercialisé par la société américaine 23andMe. « A moins d'avoir un jumeau parfait quelque part, votre patrimoine génétique est unique », rappelle George Doe, qui s'est par le passé intéressé aux gènes de nombreux animaux, en particulier les souris.

    Il commande donc son kit de prélèvement pour obtenir un décryptage de son génotype. « J'étais tellement excité que j'ai envoyé un kit à mon père et à ma mère en guise de cadeau », explique le biologiste. D'autant que « c'est encore plus intéressant d'associer votre famille, ce qui permet non seulement de tracer vos chromosomes, mais aussi leur origine ». Toute la famille remplit donc son tube de salive, envoie ses échantillons au laboratoire et attend les résultats.

    Ces tests permettent aussi de détecter les prédispositions génétiques à des maladies, comme le cancer et le diabète ; ce qui intéresse particulièrement le biologiste, dont la famille a des antécédents de cancers du colon. Les résultats le rassurent… sur ce plan-là.

    En revanche, ils font apparaître une information pour le moins inattendue. « J'ai découvert grâce au programme de recherche de proximité de 23andMe que j'avais un demi-frère, Thomas. » La société confronte en effet les résultats obtenus après étude de la salive de George Doe à ceux déjà présents dans sa base de données, ce qui permet de savoir si d'autres clients partagent une partie de son génotype.

    Au vu des résultats, 23ansMe suggère dans un premier temps que Thomas est le grand-père de George. « Je suis diplômé en biologie cellulaire et moléculaire, rappelle George. Quand j'ai vu que je partageais 22 % de mon génome avec une autre personne, je me suis dit que c'était énorme. Il m'a fallu un petit peu de temps avant de réaliser que Thomas et moi partagions en réalité le même génome que mon père. » Abasourdi, George appelle ce dernier. « Je lui ai transmis le sexe et le nom de Thomas, en lui demandant si ça lui disait quelque chose. Ce n'était pas le cas », raconte George.

    En vérifiant son propre compte 23andMe, le père de George se découvre 50 % de patrimoine génétique commun avec le dénommé Thomas.

    Après s'être assuré qu'il ne s'agissait pas d'une erreur dans les tests et avoir consulté sa sœur, George entreprend quelques recherches. Il découvre que Thomas a été adopté et qu'il cherche à retrouver ses parents biologiques depuis des années. « Dans un premier temps, je me suis dit que c'était l'histoire de génétique la plus cool que j'aie jamais entendue… jusqu'à ce que ma famille réagisse, affirme-t-il. (…) Ma famille n'a pas résisté au choc, mes parents ont divorcé et plus personne ne parle à mon père. »

    Après cette histoire, George Doe a contacté la société 23andMe pour les alerter sur le potentiel explosif que recèlent leurs tests. Pour protéger les gens de tels chocs, la société donne le choix à chacun de ses clients d'être averti, ou non, du génotype qu'il partage avec d'autres personnes de sa base de données. S'il avait su à l'avance qu'il allait faire une telle découverte, George n'est pas certain qu'il aurait coché cette option.
    le monde
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Dans ce genre de tests on a parfois des surprises.

    On m'a raconté le cas d'une famille dans laquelle l'un des membres devait subir un greffe.
    Il a fallu passer par la case test pour vérifier les compatibilité et c'est aisni que l'on a appris que l'un des garçons n'était pas le fils de son père, la maman était décédée, une nouvelle foudroyante pour la famille.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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    • #3
      On voit qu'ils ne connaissent pas la théorie de l'enfant endormi (raged).

      J'en profite pour mettre un extrait du film l'Enfant endormi avec Rachida Brakni.


      Dernière modification par LIXUS, 10 février 2015, 00h03.

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      • #4
        Heureux les simples d esprit. ...
        je préfère mourir debout que vivre à genoux

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        • #5
          SECRETS D’ADN – Quand un test génétique fait imploser une famille

          Faire des analyses génétiques peut se révéler périlleux.
          Oh que Oui surtout si on parle d'Ethnie Alors que dire sur la famille

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