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Youssoupha - Apprentissage

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  • Youssoupha - Apprentissage






    Youssoupha - Apprentissage (un pur chef d'oeuvre)


    J'ai appris ce qu'était le manque
    Quand j'ai perdu celle qui m'a donné la vie
    Et sur le moment j'étais bon pour l'asil
    J'me guerrit avec le rap pour sortir du coma
    C'est tragique j'attend le fils qui voudra bien d'un père comme moi
    J'ai appris l'extase en montant sur scène
    Le bordel dans les salles avec ou sans le succès
    La vie est rude et souvent banale , j'ai pris la mauvaise habitude de prier dieu seulement quand tout vas mal .
    J'ai appris le mal à force d'être hais
    Le désir de vengeance est normale quand on est trahis .
    J'ai appris l'amour mais c'était mal venu
    Une pétasse sur mon parcour alors ne me parler plus d'anti vénus
    Bienvenue à Babylone , je suis à l'afu car j'ai appris que les droits de l'homme s'arrête au porte de la garde-à-vue .
    Si y'a bavure sur moi, que la mort se montre ne pleurer pas j'ai appris que le paradis n'est pas de ce monde


    Refrain x2

    Isolé loins des autres comme un dané
    Désolé pour mes fautes depuis des années
    Je suis désarmé , je sais désormé
    Que la vie est apprentissage qui ne finit jamais


    Le matériel nous obsède , si bien qu'on ne comprend plus le procédé
    Au point que les choses qu'on possède finissent par nous posséder
    J'ai appris qu'il faut s'aider pour par que la trahison l'emporte
    Toute les balances qui se sont fait foncedé sans souviennent encore
    J'ai appris que l'état d'mon corps me délimite
    Que y'a que les porcs qui millitent pour le banc de ses mimiques
    D'abord nous on imigrent , d'accord on nous éliminent alors hardcore sont nos guimique quand les rapports sont polimiques
    J'ai appris que même l'école fait des ravages
    On te parle de bonapparte comme une idole mais pas de l'esclavage
    Dans les parages ça part en vrille le même shéma
    ya eu ce 21 avril où j'ai appris que j'étais pas chez moi
    Apprentisage et aventure comme un ordre
    Ais - je peur de dire que les coups de ceinture on fait de moi un homme
    Hors norme c'est pourquoi les flics me gênent
    Mes hormones ne m'ont pas encore apprisà retenir les filles que j'aime


    Refrain


    Jte pose la question , est ce que tu révais de cette vie Jadis ??
    Jte met la pression parce qu'en faite jte l'avais déja dit que l'important c'est pas le temps qu'on gagne pour aller au summum économe
    c'est le temps qu'on perd à devenir un homme
    J'fais le bonhomme mais j'suis qu'un apprentis
    Attentifs sont mes neurones car ma hontise c'est la crise en euros
    J'ai appris que l'argent n'a pas d'odeur
    Si il nous sauve on dit qu'il ne fais pas le bonheur
    Mais j'ai le malheure d'être pauvre .
    Met une pause
    J'ai appris que toutes nos rues sont des putes mais qu'on pour leurs réputs , PUTAIN !
    Homicide , elles tuent nos frères ou les met en cage , nous on les glorifies elle prennent nos fils et nos mères en otage
    J'ai appris à saisir l'ocase
    Dans le noir j'ai donner ma jeunesse au rap alors que personne ne croyait en moi
    J'ai appris ce qu'était un frère en cottoyant Richardo lassana prod et philo
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    ce type pour moi n'a plus besoin de prouver son talent.
    Merci risk pour les paroles


    et après on ose dire que le rap est une "sous culture"...
    pfff
    Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
    9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
    ou âachra fi âaynikom

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    • #3
      tout le plaisir est pour moi Sweety

      si cette forme de poésie te plait, je partagerai avec toi les morceaux qui m'ont marqué de l'époque où je n'écoutais que le rap

      yo! yo!
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

      Commentaire


      • #4
        @Tizi:


        T'es sûr de rien ici
        l'oubli guette les mecs à chaque coin de rue
        à l'affût, prêt à bondir sur l'individu
        Un mec s'endort sur le trottoir
        Des mots résonnent dans sa mémoire
        Faim, froid, besoin d'espoir
        Mais c'est trop tard les gens ne sortent plus le soir
        Trop peur qu'un jeune loup les frappe dans le noir
        Alors ils vivent dans un isoloir

        Arrimés à la télé, y'a pas de temps à gaspiller
        A saluer le voisin de palier, après ça va critiquer
        Ils parlent de délinquance, je parle de pauvres mecs perdus
        Pour qui de toutes choses, l'opulence et l'essence
        Un tuyau, une bonne cage thoracique
        Quelques litrons, joue à l'homme qui tombe à pic
        Pour briser le cycle

        les cascades ne sont pas doublées, les dérapages incontrolés
        Dur d'effacer les fautes passées, les ressasser c'est insensé
        Mais c'est le seul moyen d'exister
        Une ligne, un tracé qui dit que tu vis
        On ne sait jamais, t'es sûr de rien ici

        [Refrain: Freeman] x2
        T'es sûr de rien là où j'vis
        C'que nous vivons c'est pas une une vie
        Ici ou ailleurs, y'a pas de saisons
        La guigne suit nos talons
        Rien n'est prévisible sous les néons
        pour pas finir marrons, combien jouent les nuisibles

        [Verse 2: Shurik'n]
        Certains trouvent, certaint cherchent
        Ceux-là chercheront toujours si personne ne leur tend la perche
        C'est perdu d'avance, on persévère avec un père sévère
        On s'en sort parfois sinon les chimères hantent les esprits quand ils sont clairs
        C'est la guerre dans les maisons, rien ne va plus
        Mais il y a que là qu'on se sent concret
        Aimer à jamais malgré les méfaits
        Heureux on s'mac pour faire assurer
        Une mère c'est une mère tu sais
        Et c'est tant mieux
        La spiritualité manque, le vital pèse, avoir un toit un chez soi
        L'abstraction du moi c'est dur à la fin du mois
        L'exemple est partout du coup on met tout les atouts
        Et malgré ça, pas moyens de mettre la poisse à genoux

        Laisser la trace d'un passage éphémère
        Dire qu'on a vécu
        Ne pas finir comme une chanson qui meurt parce qu'on ne la chante plus
        C'est le Graal que chacun poursuit, sans répit
        Souvent pendant plus d'une vie
        Mais bon t'es sûr de rien ici

        [Refrain] x2

        [Verse 3: Shurik'n]
        L'incertitude déballe son inquiétude, son lot de solitudes
        La paranoïa dans toute sa plénitude
        Bientôt une balle jaillira d'un tube
        Aussi sûrement qu'une étoile, une âme peut s'arrêter de briller
        En plein milieu d'un passage clouté
        Accepter ce fait pousse les mecs à risquer le tout pour le tout
        A rendre coup pour coup, au sol ne pas poser le genoux
        Confiance avare, le sourire s'égare par peur
        Le manque de "Je t'aime" donne la rage au coeur
        En sueur voyant la fin les pleurs devant un faible pourcentage de bonheur
        Les gosses deviennent des terreurs dealers
        On peut pas dire ce qu'on a jamais entendu
        Alors on grandit seul, on vieillit seul, on meurt seul, tout ça sans avoir vécu
        Planté devant le miroir, le temps qui passe laisse des marques sur le visage
        Vite, faut laisser la trace d'un passage
        Quelqu'un verra un nom gravé sur un banc public
        A moins que tout ne soit qu'un rêve
        T'es sûr de rien ici ...


        Shurik'n
        Dernière modification par Risk, 09 octobre 2014, 15h31.
        La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

        Commentaire


        • #5
          Athchomar chomakea,

          Je dois être très "vieux" dans ma tête ou de très "mauvais" gout pour ne pas apprécier ce genre d'écritures.

          Je n'aime pas.

          PS/ Le désir de vengeance est normal ou normale?

          Commentaire


          • #6
            normal(e) de ne pas apprécier, rien ne plait à tout le monde ya l'bahri
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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            • #7
              Entièrement d'accord. Je n'ai fait que donner mon avis. Je ne juge pas les personnes qui aiment ce genre de textes.

              Commentaire


              • #8
                Je ne juge pas les personnes qui aiment ce genre de textes.
                __________________
                heureusement !
                toi tu ne le fais pas, mais d'autres si malheureusement ...
                Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
                9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
                ou âachra fi âaynikom

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                • #9
                  Salam Khouya Risk

                  Merci pour le partage
                  J'aime le rap en général
                  Youssoupha fait parti des meilleurs flow
                  J'apprecie ses textes
                  On entend son stryle
                  Le cheveux sur la langue
                  Je sais pas si tu as remarqué

                  Je trouve ça beau
                  La touche Youssoupha
                  Il a eu quelques problèmes
                  Au sujet d'un clash ou il a mentionné
                  Éric Zemmour l'affaire a fait grand bruit
                  Il a peur de ses idées
                  Un rappeur engagé
                  Dernière modification par fadwasoussya, 10 octobre 2014, 15h31.

                  Commentaire


                  • #10
                    coucou fadwa ^^

                    quoi qu'on dise, certains textes dégagent de l'élégance, de la profondeur, de la puissance, de l’amertume, bref ... transmettent les etats d'âmes de celui qui les a rédigé

                    c'est une forme de poésie que j'appréciais du temps du lycée et aujourd'hui encore.

                    un morceau que j'aimais bien, le texte est bourré de métaphores:

                    Je suis l'ombre sur la mesure
                    Le violent poison à l'écart de tout soupçon
                    Dans ce sombre récit dont personne se méfiera
                    il s'agira de sang sur les murs au crépuscule d'une bavure
                    je murmurais la haine enclavée dans les ZUP en région parisienne
                    l'amour comme rempart à la dérive
                    Au registre de ces âmes charitables plutôt naïves
                    Se perdent, donnent à ma palabre son caractère
                    Sourire Kabyle dans les artères de ma ville
                    Voilà à quoi l'instinct de malfaiteur ma foi se familiarisera
                    Aux effusions sanguines d'une trop commune routine
                    La rue se massacre sous le ciel des damnés
                    N'importe quel trou du cul aujourd'hui est armé
                    Hier encore, l'ombre d'un regard de travers sur le pavé se dissipait dans un silence de mort
                    Le crime désormais a la parole trop facile
                    Crois-moi pour qu'on en rigole de joie sous ces lampadaires
                    Qui éclairent la misère et si j'exagère
                    L'obscurité la plus dense n'est jamais loin de la lumière la plus vive
                    Nourrit ces rumeurs de peur et de paranoïa à des heures tardives
                    Sous le tranchant de la lame d'un cran d'arrêt à vos risques et périls
                    Derrière les guirlandes d'acier d'une maison d'arrêt ou sur un disque vinyle


                    Considère moi comme une bombe
                    Dont tu as allumé la mèche
                    Et qui égrène les secondes
                    D'une saison blanche et sèche

                    Je suis l'ombre sur la mesure à la pointe d'une écriture
                    L'ombre de ces murs aux milles blessures que des bouches murmurent
                    Entre deux rondes furibondes du bleu criard ou blafard 'un gyrophare
                    Je tisse ma toile noire sur des coeurs hagards
                    Et je traîne mes guêtres sous les fenêtres de ces ruelles qui ont la lèpre
                    Mon coeur au carrefour de la cour des miracles en débâcle
                    Sous les arcades malades où crisent les voies croisées de la faim et du vice
                    Je suis l'ombre cerclée de gris rouillé verouillé sur une aire où rien ne brille
                    Où les corps se compriment où le vue décline et où les brigadiers fulminent
                    Regarde ces silhouettes grises
                    Dont les rêves gisent sur le pavé couvert de pisse
                    Elles poussent toutes la même porte
                    En crachant sur le trottoir de leur illusions mortes
                    Nous n'avons à perdre que nos pensées ternes
                    Te diront-elles avec le feu dans les yeux
                    de ceux qui sont près à tenter le diable, pourvu qu'il garnisse leur tables
                    Et conjure la misère, le fer et la pierre qui les enserrent
                    Je suis l'ombre sur la mesure et je sature
                    Dans les graves de cette basse qui monte d'une cave
                    Parmi la crasse et l'éther d'une trop vieille poudrière


                    la rumeur, l'ombre sur la mesure
                    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                    • #11
                      Cette nuit était douce et violette
                      Le ciel fait d'étoiles et de comètes
                      Ma main posée sur ma pommette
                      Les yeux dans le vide, l'air paumé.
                      Le dos bien à plat sur un baobab
                      Un thé dans ma main, les pieds dans le sable
                      Je suis là, parle seul d'une humeur maussade
                      Ce que j'ai dans le cœur, peu de gens le savent.

                      Cette terre d'accueil m'a pris en otage
                      Le monde est sourd et muet mais j'ai un message
                      Avec l'amour et la foi, j'ai fait un tissage
                      Pour résoudre l'équation de mon métissage.
                      1825 prières, pas une seule ratée de l'année entière
                      Quand de là à douter jusqu'au cimetière,
                      Je lis le manuel des Guerriers de la Lumière.

                      Si les coups durs étaient des sous, je serais millionnaire
                      Manque d'amour dans ce millénaire.
                      Dans la misère de mes pères, je suis le dignitaire.
                      Ce que renferme ma poitrine est une poudrière.
                      L'itinéraire de ma mère a un goût amer.
                      Je ne connaîtrai ni de paix, ni de joie entière.
                      Il n'y a pas une journée entière ou je n'attends pas les réponses de toutes ces prières ...

                      Disiz
                      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                      • #12
                        Bonsoir Risk

                        très beau texte
                        La Rumeur et Disiz la Peste
                        Ils sont des poètes dans l'âme
                        Il y aussi Grand Corps Malade
                        Il a débuté par le Slam
                        Une autre forme d'expression
                        Merci Risk pour ce partage
                        J'aimerais te conseillé
                        Si tu as le temps de faire des recherches
                        ALI c'est un rappeur qui faisait partie du groupe de Rap
                        Lunatic avec l'ancien Booba
                        Tu me diras ce que t'en penses
                        Pour moi c'est. la meilleurs plume du Rap Français
                        Dernière modification par fadwasoussya, 11 octobre 2014, 00h19.

                        Commentaire


                        • #13
                          resalut kh'titou fedwa
                          d'acc, je note
                          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                          Commentaire


                          • #14
                            Salam Khouya Risk

                            resalut kh'titou fedwa
                            d'acc, je note
                            C'est sympa Risk

                            Commentaire


                            • #15
                              Salut riskou ,tu fais rappeur aussi ?

                              j'espère que tu vas bien l'ami
                              Le plus libre de tous les hommes est celui qui surmonte les idées sans les mépriser.

                              Commentaire

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