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Le tournant d’Obama face aux jihadistes

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  • Le tournant d’Obama face aux jihadistes

    ANALYSEAprès avoir sous-estimé l’Etat islamique, le président américain envisage une intervention militaire dans une coalition internationale


    Une campagne d’envergure pour «détruire» l’Etat islamique (EI) et alerter l’Amérique sur la nouvelle menace que représente le groupe extrémiste. A Washington, l’adresse à la nation de Barack Obama, mercredi soir, était présentée comme le discours le plus important du Président depuis sa réélection, en 2012. «Il ne s’agit pas d’une opération ponctuelle, mais d’une stratégie globale qui va s’inscrire dans la durée et dans le cadre d’une vaste coalition internationale», a répété l’entourage de la Maison Blanche. L’administration travaille en réalité depuis plusieurs jours à un plan d’action envisageant pour la première fois des frappes aériennes contre l’Etat islamique en Syrie.

    Washington prévoit de rallier une quarantaine de nations à son initiative, pour accentuer dans un premier temps la campagne aérienne initiée en Irak, afin de protéger les minorités ethniques et ralentir la progression des extrémistes islamiques. Dans une deuxième phase, les Etats-Unis comptent s’appuyer sur le nouveau gouvernement irakien pour aider et entraîner l’armée irakienne ainsi que les combattants kurdes et certains groupes sunnites. Enfin, en dernier recours, des frappes aériennes en Syrie contre l’Etat islamique pourraient être décidées, sans qu’un quelconque calendrier ne soit précisé pour l’instant.

    Remontrances. A la veille du treizième anniversaire du 11 Septembre, le discours représente un tournant pour Barack Obama, critiqué durant tout l’été pour son manque apparent de fermeté face au groupe jihadiste. Il y a quinze jours, sa déclaration selon laquelle l’Amérique «n’avait pas encore de stratégie» contre l’EI en Syrie lui a valu des remontrances de la part de nombreux démocrates. Les républicains, eux, n’ont pas manqué de rappeler qu’il y a moins d’un an, dans une interview au New Yorker, le Président avait qualifié l’EI «d’équipe de basket junior», sous-évaluant clairement ses capacités.

    Barack Obama aurait décidé d’adopter une attitude plus agressive après la décapitation par les extrémistes de deux journalistes américains, s’appuyant sur la très vive réaction de l’opinion publique, jusque-là très réticente à l’idée que l’Amérique puisse se réengager dans une autre guerre à l’issue incertaine. Mercredi, dans un sondage publié par le Wall Street Journal, 61% des personnes interrogées ont ainsi estimé qu’une action militaire contre l’Etat islamique «était dans l’intérêt national américain». 34% des sondés se prononçaient même en faveur de l’envoi de troupes au sol. Mardi soir, lors de plusieurs réunions organisées par la Maison Blanche avec plusieurs think tanks de politique internationale, Barack Obama a en outre fait passer le message selon lequel «il était déterminé à mettre fin pour de bon aux activités de l’EI». «Il regarde désormais l’Etat islamique comme un phénomène nouveau qui ne disparaîtra pas avec des actions ici et là, mais que l’on doit inlassablement pourchasser», a souligné le président de la Brookings Institution à Washington, Strobe Talbott, qui était présent lors d’une des rencontres avec Obama. «Il ne s’agit pas d’un changement radical de la politique américaine dans la région, mais d’un changement de ton», analyse Vali Nasr, qui dirige la School of Advanced International Studies à l’université Johns-Hopkins, soulignant qu’«il y a une volonté de s’allier aux pays qui veulent aider pour contenir la menace actuelle».

    Divisés. L’éventualité d’une campagne aérienne en Syrie pose toutefois une série de questions que la Maison Blanche n’a pas encore résolues. Certains alliés ont déjà précisé qu’ils ne soutiendraient des frappes qu’après un vote du Conseil de sécurité de l’ONU. La Russie évoque, de son côté, l’accord nécessaire du régime syrien avant une quelconque intervention. Ce que rejette Washington, qui ne veut pas être accusée d’aider Bachar al-Assad… «L’important pour Obama est certainement de donner un cadre large à son plan, afin de montrer qu’il est sérieux dans sa volonté de contrer l’EI, explique un diplomate onusien. Mais, après, il reste de nombreux détails à régler, et pas des moindres.» Le problème sera le même sur Capitol Hill, alors que démocrates et républicains sont largement divisés quant au soutien à apporter au Président, à quelques semaines des élections de mi-mandat. Le leader des républicains au Sénat, Mitch McConnell, a répété à plusieurs reprises que la Maison Blanche aurait besoin de l’aval du Congrès avant une campagne aérienne en Syrie, alors que le Président a décidé seul de son action en Irak. Mais d’autres sont beaucoup plus mesurés. Barack Obama, lui, semble penser qu’il a l’autorité pour décider seul pour l’instant, et le Congrès pourrait simplement se contenter de voter d’ici quelques jours l’allocation d’un fonds de 500 millions de dollars destiné à aider militairement les rebelles syriens.

    Mercredi, le secrétaire d’Etat John Kerry est arrivé à Bagdad pour la première étape d’une tournée au Moyen-Orient destinée à renforcer la coalition internationale souhaitée par Obama. Lors d’une conférence de presse, Kerry s’est félicité de la volonté du nouveau gouvernement irakien de «reconstruire son armée pour combattre plus efficacement les terroristes de l’EI». Le secrétaire d’Etat se rend ce jeudi à Djedda (Arabie Saoudite), où il doit rencontrer les ministres des Affaires étrangères des six pays du Golfe et des diplomates de Jordanie, du Liban et de la Turquie. Ankara a notamment fait part récemment de son inquiétude face à l’assistance militaire apportée par Washington aux Kurdes d’Irak. «Nous sommes au début d’une vaste campagne, soulignaient mercredi des officiels du département d’Etat, cela prendra le temps qu’il faudra mais l’objectif est clair.»


    libération fr

  • #2
    Le cas de la pourriture américaine relève plutôt de la schizophrénie .....Ce sont eux qui ont creer cet ignoble merdier et ensuite ils viennent pleurnicher pour l'éradiquer,mais toutefois en choisissant qui peut le faire et comment le faire.Le meilleur service qu'ils puissent rendre au monde, c'est qu'ils aillent se retrancher dans une grotte ,et s'y trancher le cou...!!

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    • #3
      Toute cette mascarade fait partie de la stratégie non avouée des Américains,qui se base sur la création d'un conflit de toute pièce , le pourrissement et l’intervention militaire avec une tactique de propagande dans le but de rassembler le maximum d'appui , pour l'ardoise financière , ce sont toujours les mêmes qui paient , cette stratégie est bénéfique pour les USA pour plusieurs raisons :

      -faire marcher les usines d'armement

      -expérimenter de nouvelles armes

      -donner un coup de pouce à l'économie

      - étendre sa suprématie

      -régénération du système capitaliste après chaque crise mondiale

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      • #4
        Le minable terroriste Barack Obama qui n'a absolument aucune crédibilité lorsqu'il parle de la barbarie d'EIIL (il a massacré des milliers des civils (enfants, femmes...etc) en Afghanistan, Pakistan et Yémen avec ses frappes aériennes) a décidé d'intervenir contre EIIL car les moutons de la rue américaine sont devenus majoritaires (61%) à vouloir une intervention américaine contre EIIL. Ces moutons ont été choqués par les 2 vidéos de décapitation des 2 journalistes américains et veulent se venger peu importe les conséquences sur l'Irak et la Syrie.

        Ces mêmes moutons font face à un quasi génocide annuel chez eux avec de nombreux massacres commis avec des armes à feu, mais ces moutons sont majoritaires à s'opposer à toute régulation sérieuse sur les armes à feu. En décembre 2012 par exemple, un jeune américain avait usé d'une arme d'assaut pour massacrer 20 petits enfants (et 6 adultes) dans une école primaire, et la majorité des moutons américains étaient arrivés à cette conclusion qui leur était dictée par Fox News: Les armes à feu ne sont pas en cause. Au contraire, il faut armer tout le monde!

        Pour ces moutons nourris par la propagande de Fox News et des autres médias de la droite, la mort d'un américain n'est choquante que lorsqu'elle est causée par un Musulman!

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