Par valeursactuelles.com 11/09/2014
Inédit. C’est une police pas comme les autres qui a été aperçue plusieurs fois la semaine dernière dans la commune de Wuppertal dans la Ruhr.
France Info rapporte qu’un « groupe de salafistes », « vêtus de gilets orange portant la mention « Shariah Police » ("police de la charia") » rappellent aux passants qui circulent dans la rue, le respect qu’ils doivent à la loi islamique, « notamment devant les discothèques où musique et alcool sont rois ». Ces patrouilles de police n’ont pas manqué de susciter l’indignation des médias et de la population. Nombre d’allemands ont ainsi demandé la condamnation la plus ferme de cette police privée. Problème : la loi allemande ne punit pas leurs agissements ; « ses membres risquent tout au plus une plainte pour perturbation de l'ordre public », précise France Info.
« La charia ne sera pas tolérée sur le sol allemand »
La polémique est remontée au plus haut sommet de l’Etat. Le ministre de l’intérieur Thomas de Maizière a condamné les actions du groupuscule avec fermeté: « La charia ne sera pas tolérée sur le sol allemand. Personne ne peut s'arroger le droit d'abuser du nom de la police allemande ».
De son côté, Angela Merkel a rappelé que la sécurité relève de la compétence exclusive de l’Etat : « L'État dispose du monopole de la violence légitime. Personne d'autre n'est autorisé à se substituer à la police ».
L’auteur de l’article rappelle que la Rhénanie-du-Nord-Westphalie est l’un des principaux lieux du salafisme en Allemagne. Pour tenter de désamorcer la polémique, le groupe salafiste qui a organisé la « police de la charia » a assuré que le groupuscule ne se montrait plus à Wuppertal.
Inédit. C’est une police pas comme les autres qui a été aperçue plusieurs fois la semaine dernière dans la commune de Wuppertal dans la Ruhr.
France Info rapporte qu’un « groupe de salafistes », « vêtus de gilets orange portant la mention « Shariah Police » ("police de la charia") » rappellent aux passants qui circulent dans la rue, le respect qu’ils doivent à la loi islamique, « notamment devant les discothèques où musique et alcool sont rois ». Ces patrouilles de police n’ont pas manqué de susciter l’indignation des médias et de la population. Nombre d’allemands ont ainsi demandé la condamnation la plus ferme de cette police privée. Problème : la loi allemande ne punit pas leurs agissements ; « ses membres risquent tout au plus une plainte pour perturbation de l'ordre public », précise France Info.
« La charia ne sera pas tolérée sur le sol allemand »
La polémique est remontée au plus haut sommet de l’Etat. Le ministre de l’intérieur Thomas de Maizière a condamné les actions du groupuscule avec fermeté: « La charia ne sera pas tolérée sur le sol allemand. Personne ne peut s'arroger le droit d'abuser du nom de la police allemande ».
De son côté, Angela Merkel a rappelé que la sécurité relève de la compétence exclusive de l’Etat : « L'État dispose du monopole de la violence légitime. Personne d'autre n'est autorisé à se substituer à la police ».
L’auteur de l’article rappelle que la Rhénanie-du-Nord-Westphalie est l’un des principaux lieux du salafisme en Allemagne. Pour tenter de désamorcer la polémique, le groupe salafiste qui a organisé la « police de la charia » a assuré que le groupuscule ne se montrait plus à Wuppertal.
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