Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le code de la famille est la première violence institutionnelle

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le code de la famille est la première violence institutionnelle

    Par : Hafida Ameyar

    “Le foyer ne peut rester une zone de non-droit”, a martelé la directrice du Ciddef, rappelant que 267 femmes sont mortes sous les coups de leur époux, en 2012.

    Le Forum de Liberté a été consacré, hier, aux dernières lois adoptées en Conseil des ministres et soumises à l’APN. Il s’agit surtout des projets de loi portant amendement du code pénal, création d'un fonds de pension alimentaire et protection de l'enfant. Des textes marqués par “des insuffisances” mais salués, à la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l'égard des femmes, pour leur souci de protéger “des catégories vulnérables”, par les deux invitées du quotidien, à savoir : Nadia Aït Zaï et Fadhila Boumendjel-Chitour, respectivement juriste et directrice du Centre d’information sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef), et médecin spécialiste et membre fondateur du réseau Wassila d’aide aux femmes et aux enfants victimes de violences.
    D’emblée, Me Aït Zaï a relevé que l’équipe gouvernementale “est consciente des problèmes existants dans la société algérienne et des nouveaux faits sociaux”. Sans omettre d’observer que les principales dispositions de ces textes obéissent au souci d’harmoniser la législation nationale avec la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedaw), ratifiée par notre pays, ainsi qu’avec d’autres textes, à l’exemple du code de la nationalité et de la Convention des droits politiques des femmes. Tout en estimant que “ces harmonisations ne sont pas tout à fait au point”, l’avocate a reconnu, cependant, que désormais “le processus est engagé” en Algérie. Dans son analyse du projet de loi sur le code pénal, Nadia Aït Zaï tiendra à signaler que les modifications apportées sont “conformes à l’esprit que veut véhiculer le code de la famille”.


    Par ailleurs, elle a relevé qu’en ce qui concerne le projet de loi sur le code du travail, celui-ci “ne protège pas la victime du harcèlement sexuel et ne précise pas que ce harcèlement peut être une faute lourde professionnelle”. “Il faut remettre de l’équilibre dans la protection des victimes et dire que le harcèlement sexuel constitue une faute lourde professionnelle”, a déclaré l’invitée du forum. Sur le registre des violences conjugales, elle a interpellé “la responsabilité de l’État” qui, énoncera-t-elle, ne doit pas se limiter à la promulgation de lois, mais à un engagement à travers “plus de protection des femmes victimes de ces violences” et “plus d’infrastructures d’accueil”. La responsabilité de l’État est, en outre, située dans “le changement des mentalités” et “le combat contre les stéréotypes”. De son côté, le Dr Chitour a mis l’accent sur la disposition relative au pardon de la victime, dans le cas des violences conjugales, en jugeant que celui-ci “ne peut intervenir que lorsque justice a été faite”, avant de s’interroger sur “le devenir” du projet de loi sur la criminalisation de la discrimination, déposé en 2012 par le mouvement associatif, à l’APN. “Le foyer ne peut rester une zone de non-droit”, a-t-elle martelé, rappelant que 267 femmes sont mortes sous les coups de leur époux, en 2012. Selon l’intervenante, la clause du pardon est le signe de “la faillite de l’État et de la société”. “L’État est au pied du mur : soit il continuera à légitimer la violence, soit la loi servira à poser la pierre dans la construction d’un État de droit”, a-elle assuré. Lors du débat, “l’incohérence autour des lois” a été réitérée et des précisions ont été apportées, telles que la non-prise en compte de violence sexuelle dans la violence conjugale. Il a aussi été question des enfants nés hors mariage, “sujets des discriminations”, ainsi que “du fossé entre les lois et leur application” et de “l’absence de volonté politique” des gouvernants, à aller vers une véritable élimination des discriminations à l’égard des femmes. Dans leurs interventions, invitées et participants ont admis que le code de la famille est “la “la première violence institutionnelle”.

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    J'ai l'impression qu'encore une fois les algériennes ne se sentent pas concernées.
    J'ai le douloureux souvenir des années 83 /84 quand le code de la famille a été promulgué, mes consœurs ( même d'un milieu socio-culturel élévé) ne comprenaient pas ma révolte et ce n'est que lorsque , la vie étant , les divorces, le "partage" des enfants, les autorisations paternelles etc , que l'application de ce code de la famille apparu dans son machisme .
    Fait par les hommes, pour les hommes.
    « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert EINSTEIN

    Commentaire


    • #3
      Certes, il n'est pas parfait, mais il est très bien ce code, je ne vois pas où se situe le problème !
      2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

      Commentaire


      • #4
        Certes, il n'est pas parfait, mais il est très bien ce code, je ne vois pas où se situe le problème !
        bonjour à tous ,
        Karim , le probléme de situe en chacun d'entre nous ,
        dans la maniére dont les femmes éduquent leur garçons ,
        dans la maniére dont les hommes se comportent avec les femmes
        dans la maniére dont les femmes se devalorivent entre elles ,
        dans la maniére dont les hommes jugent les femmes
        dans la maniére dont les femmes idéalisent leur futures conjoints ......
        rebbi youstour
        ¸.¤*¨¨*¤.¸¸...¸.
        \¸.♥ ALGERIE ♥.¸¸.
        .\¸.¤*¨¨*¤.¸¸.¸.¤
        ..\

        Commentaire


        • #5
          coccidz

          oui, mais un code est là pour être justement appliquer dans une société pour encadrer les gens, et recadrer ceux qui devraient être rappelés à l'ordre !
          en dépit de l'éducation qui ils aient eue !
          2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

          Commentaire


          • #6
            M enfin cet encadrement et ce recadrage ont des limites.
            ce code de la famille ne va pas avec la société actuelle : ex l obligation de passer devant le maire ( c est à dire de maniere legale) avant de passer devant l Imam.
            Les hommes ne tiennent pas leurs engagements et ce sont les femmes et les enfants qui empatissent.
            Always on the sunny side.....

            Commentaire


            • #7
              ce code de la famille ne va pas avec la société actuelle : ex l obligation de passer devant le maire ( c est à dire de maniere legale) avant de passer devant l Imam.
              Les hommes ne tiennent pas leurs engagements et ce sont les femmes et les enfants qui empatissent.
              je me suis marié en 2009, et je vous assure que l'imam m'a demandé (obligatoirement) l'acte de mariage de chez l'état civil !
              je pense que cette obligation a été promulguée en forme de note ministérielle destinée aux imams.
              2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

              Commentaire


              • #8
                karim,

                oui elle a été promulguée car bcp de mariage n ont pas étê enregistrés...juste l imam et basta...et le jour d une separation d un deces ect....les lésées etaient les femmes et les enfants.
                Always on the sunny side.....

                Commentaire


                • #9
                  "Les citoyens sont égaux devant la loi, sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d’opinion ou de toute autre condition de circonstance personnelle ou sociale"

                  ( art. 29 de la Constitution du 28 Novembre 1996 )

                  au vu de cet ancien article du texte fondamentale de la republique je suppose que les suivants ont accru le droit a l egalite entre l homme et la femme

                  immanquablement le code de la famille (de l infamie) est anticonstitutionnel

                  dans ce code la femme est discriminee de maniere outranciere par une plume masculine arrogante et retrograde
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X