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C’est aujourd’hui que le verdict concernant président irakien , Saddam Hussein sera prononcé , il risque la peine de Mort….. .
Le verdict dans le procès du président irakien déchu, Saddam Hussein, jugé, avec 7 coaccusés, pour sa responsabilité dans la mort de 148 villageois de Doujaïl en 1982, est attendu pour aujourd’hui. Le haut tribunal pénal irakien pourrait prononcer la peine de mort à l’encontre de l’ancien dictateur. Le procureur général, Jaafar Al Moussaoui avait requis le 19 juin dernier la peine capitale à l’encontre de Saddam Hussein.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (le Soir) - La même peine a été requise à l’encontre du reste des accusés dans l’affaire, notamment le demi –frère de Saddam, Barazan Al Tikriti, chef des renseignements au moment des faits, l’ancien vice-président irakien, Taha Yacine Ramadane et l’ancien juge qui a présidé alors le tribunal révolutionnaire, Awad Ahmed Al Bandar. Pour cette affaire d’assassinat en 1982 de 148 villageois de la province de Doujaïl, en représailles à un mitraillage du convoi présidentiel, le président irakien déchu et ses 7 coaccusés ont comparu devant le haut tribunal pénal de Baghdad d’octobre 2005 à l’été 2006. Le haut tribunal pénal, installé dans une forteresse dans la zone verte de la capitale irakienne, a tenu, pour ce procès, 40 audiences et entendu pas moins de 130 témoins. En cas de prononciation aujourd’hui de la peine capitale ou d’une condamnation à perpétuité à l’encontre de Saddam Hussein et de ses coaccusés, les statuts du haut tribunal pénal prévoient une procédure d’appel automatique. L’appel, pour automatique qu’il est prévu, sera examiné par la chambre d’appel du même tribunal, laquelle statuera sur la forme, c’est-à- dire sur les procédures et le respect du droit. Si la chambre estime le bien-fondé de l’appel, il y aura une reprise du procès. Dans le cas contraire, c’està- dire au cas où elle confirme le jugement rendu en première instance, la peine devient applicable dans les 30 jours qui suivent. Les statuts du haut tribunal pénal excluent par ailleurs toute possibilité de grâce ou de commutation de peine. Ils stipulent, en effet, qu’aucune autorité, y compris le président de la République, ne disposera du droit de grâce ni de commutation de peine. Autrement dit, si la condamnation à mort est prononcée contre Saddam et ses coaccusés et si la peine est ratifiée par la chambre d’appel, les prévenus seront exécutés au plus tard le 5 décembre prochain. Le verdict, qui sera rendu aujourd’hui dimanche, à l’encontre de l’ancien président irakien, fait craindre le pire pour l’Irak. Le chef du comité de la défense de Saddam a, dans une lettre adressée au président américain George Walker Bush, averti contre davantage de détérioration de la situation en Irak, si la peine de mort est prononcée : «La condamnation à mort mettra l’Irak à feu et à sang et mènera la région vers l’inconnu.» Khalil Al Doulaimi a estimé, en outre, que «la seule solution pour sauver l’Irak, la région et le monde est de libérer Saddam Hussein». De son côté, l’avocat américain de Saddam Hussein, Ramsey Clark a dénoncé le verdict rendu à deux jours des élections parlementaires américaines. A l’occasion de ce verdict attendu, le gouvernement irakien a décidé le renforcement des mesures de sécurité. L’armée est placée en état d’alerte. Toutes les permissions sont annulées. Il est aussi prévu l’instauration d’un couvre-feu exceptionnel, circonscrit à la capitale Baghdad et ses provinces du nord, Diyala et Salaheddine. Déjà, à Baghdad, la circulation automobile est interdite de nuit, entre 21 heures et 6 heures. Rappelons que Saddam Hussein est poursuivi aussi dans l’affaire du massacre de 180 000 Kurdes. Qu’arrivera-t-il s’il est condamné à mort dans le procès de l’affaire Doujaïl et exécuté ? Pour le haut tribunal pénal, point d’inconvénient : le procès se poursuivra pour les prévenus encore en vie.
- Le Soire d'Algerie
Le verdict dans le procès du président irakien déchu, Saddam Hussein, jugé, avec 7 coaccusés, pour sa responsabilité dans la mort de 148 villageois de Doujaïl en 1982, est attendu pour aujourd’hui. Le haut tribunal pénal irakien pourrait prononcer la peine de mort à l’encontre de l’ancien dictateur. Le procureur général, Jaafar Al Moussaoui avait requis le 19 juin dernier la peine capitale à l’encontre de Saddam Hussein.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (le Soir) - La même peine a été requise à l’encontre du reste des accusés dans l’affaire, notamment le demi –frère de Saddam, Barazan Al Tikriti, chef des renseignements au moment des faits, l’ancien vice-président irakien, Taha Yacine Ramadane et l’ancien juge qui a présidé alors le tribunal révolutionnaire, Awad Ahmed Al Bandar. Pour cette affaire d’assassinat en 1982 de 148 villageois de la province de Doujaïl, en représailles à un mitraillage du convoi présidentiel, le président irakien déchu et ses 7 coaccusés ont comparu devant le haut tribunal pénal de Baghdad d’octobre 2005 à l’été 2006. Le haut tribunal pénal, installé dans une forteresse dans la zone verte de la capitale irakienne, a tenu, pour ce procès, 40 audiences et entendu pas moins de 130 témoins. En cas de prononciation aujourd’hui de la peine capitale ou d’une condamnation à perpétuité à l’encontre de Saddam Hussein et de ses coaccusés, les statuts du haut tribunal pénal prévoient une procédure d’appel automatique. L’appel, pour automatique qu’il est prévu, sera examiné par la chambre d’appel du même tribunal, laquelle statuera sur la forme, c’est-à- dire sur les procédures et le respect du droit. Si la chambre estime le bien-fondé de l’appel, il y aura une reprise du procès. Dans le cas contraire, c’està- dire au cas où elle confirme le jugement rendu en première instance, la peine devient applicable dans les 30 jours qui suivent. Les statuts du haut tribunal pénal excluent par ailleurs toute possibilité de grâce ou de commutation de peine. Ils stipulent, en effet, qu’aucune autorité, y compris le président de la République, ne disposera du droit de grâce ni de commutation de peine. Autrement dit, si la condamnation à mort est prononcée contre Saddam et ses coaccusés et si la peine est ratifiée par la chambre d’appel, les prévenus seront exécutés au plus tard le 5 décembre prochain. Le verdict, qui sera rendu aujourd’hui dimanche, à l’encontre de l’ancien président irakien, fait craindre le pire pour l’Irak. Le chef du comité de la défense de Saddam a, dans une lettre adressée au président américain George Walker Bush, averti contre davantage de détérioration de la situation en Irak, si la peine de mort est prononcée : «La condamnation à mort mettra l’Irak à feu et à sang et mènera la région vers l’inconnu.» Khalil Al Doulaimi a estimé, en outre, que «la seule solution pour sauver l’Irak, la région et le monde est de libérer Saddam Hussein». De son côté, l’avocat américain de Saddam Hussein, Ramsey Clark a dénoncé le verdict rendu à deux jours des élections parlementaires américaines. A l’occasion de ce verdict attendu, le gouvernement irakien a décidé le renforcement des mesures de sécurité. L’armée est placée en état d’alerte. Toutes les permissions sont annulées. Il est aussi prévu l’instauration d’un couvre-feu exceptionnel, circonscrit à la capitale Baghdad et ses provinces du nord, Diyala et Salaheddine. Déjà, à Baghdad, la circulation automobile est interdite de nuit, entre 21 heures et 6 heures. Rappelons que Saddam Hussein est poursuivi aussi dans l’affaire du massacre de 180 000 Kurdes. Qu’arrivera-t-il s’il est condamné à mort dans le procès de l’affaire Doujaïl et exécuté ? Pour le haut tribunal pénal, point d’inconvénient : le procès se poursuivra pour les prévenus encore en vie.
- Le Soire d'Algerie
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