Voici un spécimen de ce qui ralentie (voire tue ) la recherche en Algérie…On ne donne pas tjrs l’opportunité a ceux qui la méritent.
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Un scandale à l’université d’Alger, la liste des lauréats du magistère était connue avant l'examen.
L’Université d’Alger pourrait dès demain vivre une série d’actions de protestation menées par les militants de l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA).
La grève étant l’ultime recours préconisé par le bureau national de cette organisation estudiantine qui a tenté en vain d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur une éventuelle fraude dans les résultats de l’examen du magistère de l’Institut de l’éducation physique et sportive de Sidi Abdallah (IEPS) et celui de la Faculté des sciences humaines et sociologiques (FSHS) de Bouzaréah, tous deux dépendant de l’Université d’Alger. Les appréhensions des étudiants consignées, bien avant le déroulement des examens, dans une lettre adressée au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et au président de la Commission éducation et enseignement supérieur de l’Assemblée populaire nationale et dont copie a été envoyée au recteur de l’Université d’Alger se sont avérées justes. Plusieurs noms de candidats “destinés à réussir cet examen avant même la promulgation des résultats officiels”, dont des secrétaires généraux d’associations estudiantines, consignés en liste jointe dans les missives adressées au ministère et à l’APN, ont bel et bien réussi l’examen l’examen du magistère dont les résultats ont été rendus publics un jour férié, le mercredi 1er novembre dernier. Un fait qui a exacerbé les étudiants qui viennent de saisir le département de Harraoubia pour une enquête administrative afin de déterminer et statuer sur un certain nombre d’anomalies relevées dans la gestion des examens du magistère. Examens qui se marchandent aux dires des étudiants que nous avons reçus hier au siège de notre rédaction. Des faits dont ils voulaient informer le recteur de l’Université d’Alger, s’il avait accordé au bureau d’Alger de l’UNEA l’audience qu’il avait sollicitée. Les étudiants, qui nous indiquent que les 57 candidats à l’examen de magistère ont introduit des recours individuels, se demandent par quel “miracle un étudiant qui possède une licence dans une spécialité obtient son magistère dans une tout autre spécialité”. Ils s’étonnent aussi de voir des professeurs et docteurs d’Etat exclus des corrections des épreuves laissées aux soins de certains maîtres assistants réputés pour leur partialité. Un fait décrié par des professeurs “évincés” que les étudiants ont porté à la connaissance des responsables des examens au département de Harraoubia dans l’expectative d’une enquête administrative sans vraiment trop y croire. Surtout, nous dit-il, qu’aucune suite n’a été donnée à la lettre adressée le 18 octobre dernier au conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur chargé des organisations estudiantines. Les étudiants y avaient dénoncé la fraude “anticipée” dans les résultats du magistère de l’IEPS et de FSHS.
- Le Soire d'Algerie
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Un scandale à l’université d’Alger, la liste des lauréats du magistère était connue avant l'examen.
L’Université d’Alger pourrait dès demain vivre une série d’actions de protestation menées par les militants de l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA).
La grève étant l’ultime recours préconisé par le bureau national de cette organisation estudiantine qui a tenté en vain d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur une éventuelle fraude dans les résultats de l’examen du magistère de l’Institut de l’éducation physique et sportive de Sidi Abdallah (IEPS) et celui de la Faculté des sciences humaines et sociologiques (FSHS) de Bouzaréah, tous deux dépendant de l’Université d’Alger. Les appréhensions des étudiants consignées, bien avant le déroulement des examens, dans une lettre adressée au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et au président de la Commission éducation et enseignement supérieur de l’Assemblée populaire nationale et dont copie a été envoyée au recteur de l’Université d’Alger se sont avérées justes. Plusieurs noms de candidats “destinés à réussir cet examen avant même la promulgation des résultats officiels”, dont des secrétaires généraux d’associations estudiantines, consignés en liste jointe dans les missives adressées au ministère et à l’APN, ont bel et bien réussi l’examen l’examen du magistère dont les résultats ont été rendus publics un jour férié, le mercredi 1er novembre dernier. Un fait qui a exacerbé les étudiants qui viennent de saisir le département de Harraoubia pour une enquête administrative afin de déterminer et statuer sur un certain nombre d’anomalies relevées dans la gestion des examens du magistère. Examens qui se marchandent aux dires des étudiants que nous avons reçus hier au siège de notre rédaction. Des faits dont ils voulaient informer le recteur de l’Université d’Alger, s’il avait accordé au bureau d’Alger de l’UNEA l’audience qu’il avait sollicitée. Les étudiants, qui nous indiquent que les 57 candidats à l’examen de magistère ont introduit des recours individuels, se demandent par quel “miracle un étudiant qui possède une licence dans une spécialité obtient son magistère dans une tout autre spécialité”. Ils s’étonnent aussi de voir des professeurs et docteurs d’Etat exclus des corrections des épreuves laissées aux soins de certains maîtres assistants réputés pour leur partialité. Un fait décrié par des professeurs “évincés” que les étudiants ont porté à la connaissance des responsables des examens au département de Harraoubia dans l’expectative d’une enquête administrative sans vraiment trop y croire. Surtout, nous dit-il, qu’aucune suite n’a été donnée à la lettre adressée le 18 octobre dernier au conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur chargé des organisations estudiantines. Les étudiants y avaient dénoncé la fraude “anticipée” dans les résultats du magistère de l’IEPS et de FSHS.
- Le Soire d'Algerie
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