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Draâ El-Mizan : Le prix de la pomme de terre flambe

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  • Draâ El-Mizan : Le prix de la pomme de terre flambe

    Depuis plus d'un mois, le prix de la pomme de terre ne fait que flamber pour passer de vingt-cinq dinars voire vingt dinars le kilo, au début du mois de juillet, à soixante, cinq dinars ces jours-ci.


    Son prix a donc presque triplé en un laps de temps très court. Les grossistes et les marchands détaillants prévoient une autre hausse. "Elle pourra atteindre les cent dinars dans les prochains jours, d'autant plus que pour le moment aucune récolte n'est en vue. Le stock de l'arrière saison est presque épuisé. Durant des mois, toutes les quantités ont été mises sur le marché à telle enseigne que son prix a atteint son plus bas de ces dernières années", nous confiera ce marchand qui fréquente les marchés de gros du pays.

    "Justement, quand les producteurs ont constaté que son prix était jugé bas, ils n'ont pas investi grandement dans la filière. D'ailleurs, la récolte de la saison écoulée n'a pas été bonne. Aujourd'hui, nombreux sont ces producteurs qui se rabattent sur d'autres produits à moindre coût, mais qui rapportent gros" poursuivra-t-il. Au niveau du marché de la ville, nous avons relevé qu'elle coûtait cinquante cinq à soixante dix dinars le kilo sur quelques étals. C'est dire que la pomme de terre occupe, aujourd'hui, la première place parmi les légumes en matière.

    "C'est notre pitance quotidienne. Personne ne peut s'en passer. Mais avec ce prix, elle devient un luxe pour les ménages à faible revenu", dira ce consommateur accosté devant un marchand de fruits et légumes. Du coup, cette hausse de prix a son incidence chez les restaurateurs qui ont déjà augmenté le prix du sandwich à base de frites. Si la hausse du prix de ce produit est ressentie par les ménagères, cela ne veut pas dire que les autres sont à la portée de tous. A titre d'exemple, on citera la tomate vendue entre cinquante et quatre-vingts dinars, le poivron entre soixante et cent dinars, la laitue à cent dinars, la courgette à quatre vingt dinars, etc.

    Du côté des fruits, c'est le même topo. On a constaté que le raison est monté de cent dinars à cent cinquante dinars, la pastèque n'est plus vendue à la pièce depuis que les champs de la vallée ont été tous récoltés, le melon a repris son prix initial de cent dinars le kilo. Par ailleurs, ce qui reste étonnant est le prix de la sardine qui n'a pas connu de baisse depuis maintenant presque une année. Chaque jour, son prix augmente jusqu'à cinq cents dinars selon l'espèce présentée par les poissonniers. En tout cas, le dernier spécimen est présenté à trois cents dinars alors que les autres sont affichés entre cinq cents voire neuf cents dinars le kilo.

    Avec tout ce qu'a enduré le citoyen en matière de dépenses, depuis le début du mois de juillet, (ramadhan, fête de l'Aïd, fêtes familiales) et maintenant rentrée scolaire et dans quelques jours fête de l'Aïd El Kébir, presque personne ne sait où se tourner la tête. Et dire que l'abrogation de l'article 87-bis changera le quotidien du travailleur quand on voit son pouvoir d'achat dégringoler de jour en jour.

    Amar Ouramdane- La dépêche de Kabylie
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