Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Des compagnies algériennes sont menacées de disparition

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Des compagnies algériennes sont menacées de disparition

    Le Président de la Confédération algérienne du Patronat (CAP), Boualem M’Rrakech, a attiré l’attention sur l’éventualité de voir disparaître un grand secteur du réseau industriel algérien et l’incapacité des entreprises algériennes, si les choses ne changent pas de manière radicale dans le domaine de la réhabilitation et le développement des capacités compétitives des compagnies algériennes productrices, précisant que 2010 sera l’année de la levée effective de la protection sur l’Economie.

    Sur la raison de la non émergence d’une organisation coordonnée et unifiée du patronat, M. Marrakech a estimé que c’était impossible pour plusieurs considérations, la plus importante étant l’impossibilité de retourner à la logique de la monopolisation, la vision unilatérale et le respect de la pluralité, indiquant qu’il y avait une coordination et une coopération entre les organisations du patronat, à l’instar de ce qui se fait entre les chefs d’entreprises et la Confédération algérienne du Patronat.
    M. M’Rrakech a indiqué que les banques n’accompagnaient pas l’accord signé entre l’Union Européenne et la Confédération du Patronat pour réhabiliter les entreprises algériennes, soulignant que l’Union Européenne a financé des études avec un taux de 80% contre 20% pour la partie algérienne.
    Il a par ailleurs indiqué que la réussite du projet d’un million de logements, exposé par le Président de la République à travers son plan quinquennal pour le soutien à la relance économique, était liée à un grand nombre de conditions et aux opérations de réhabilitation qu’il faut entreprendre.
    Il est nécessaire de développer les entreprises de réalisation et la main d’œuvre, au sujet de laquelle il a affirmé qu’elle restait très éloignée des normes internationales. En dehors de ces conditions, M’Rrakech a indiqué que l’Algérie ne possède pas les capacités pour réaliser 200 mille unités par an, pour atteindre un million de logements en cinq ans.
    L’invité d’El Khabar a, par ailleurs, a critiqué les récents amendements apportés à la loi sur l’investissement, indiquant qu’ils n’encourageaient pas les investisseurs Algériens ni les étrangers à entamer une nouvelle expérience qui aurait de fâcheuses répercussions.
    Il a ajouté que ceux qui ont mis en place l’actuelle législation n’avaient pas accordé d’importance aux problèmes réels dont souffrait le secteur de l’investissement, l’octroi d’avantages à ceux qui payent plus va augmenter le nombre d’intervenants dans l’opération, la spéculation sur le foncier va augmenter ce qui va négativement affecté les coûts du projet et allait faire perdre du temps, en plus de fatiguer les demandeurs de foncier.


    - Al Khabar
Chargement...
X