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Le Président syrien Bashar Al-Assad a limogé ces derniers jours le général Hafez Makhlouf, commandant de la section 40 des services internes des renseignements généraux syrien et l’un des chefs de la sécurité de la province de Damas. Ce limogeage serait intervenu suite à de nombreuses plaintes émanant des chefs des renseignements militaires de l’armée et notamment des redoutables renseignements de l’armée de l’air.
Le général Hafez Makhlouf est l’un des cousins d’Al-Assad (la mère du Président syrien est née Makhlouf) et le frère d’un des hommes les plus influents dans l’économie de la Syrie d’avant-guerre.
Les officiers généraux de l’armée syrienne étaient exaspérés par les multiples dépassements des prérogatives du général Makhlouf ainsi que ses méthodes.
En limogeant l’un des membres du cercle restreint qui gère les renseignements généraux syriens, Al-Assad a renforcé les renseignements militaires et a envoyé un message à l’état-major selon lequel nul n’a les pleins pouvoirs en Syrie, y compris les membres les plus proches du clan.
Contrairement aux renseignements généraux dont la réputation auprès des populations est loin d’être bonne, les renseignements militaires gèrent beaucoup mieux la guerre en Syrie depuis bientôt quatre ans en focalisant sur les menaces externes.
Strategika
Le général Hafez Makhlouf est l’un des cousins d’Al-Assad (la mère du Président syrien est née Makhlouf) et le frère d’un des hommes les plus influents dans l’économie de la Syrie d’avant-guerre.
Les officiers généraux de l’armée syrienne étaient exaspérés par les multiples dépassements des prérogatives du général Makhlouf ainsi que ses méthodes.
En limogeant l’un des membres du cercle restreint qui gère les renseignements généraux syriens, Al-Assad a renforcé les renseignements militaires et a envoyé un message à l’état-major selon lequel nul n’a les pleins pouvoirs en Syrie, y compris les membres les plus proches du clan.
Contrairement aux renseignements généraux dont la réputation auprès des populations est loin d’être bonne, les renseignements militaires gèrent beaucoup mieux la guerre en Syrie depuis bientôt quatre ans en focalisant sur les menaces externes.
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