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Une loi de Finances algérienne 2015 sociale et productive

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  • Une loi de Finances algérienne 2015 sociale et productive

    Le projet de loi de Finances (PLF) 2015, bientôt présenté au Parlement par le gouvernement algérien, consacre plus de 21 mrds$ (16 mrds€) aux transferts sociaux. Cette somme, en hausse de 6,4% par rapport à l’année 2014, représente 9,1% du PIB.

    Le soutien aux familles, l’accès au logement et aux soins constitueront les principales destinations de ces transferts sociaux dont ils représentent 65,3%.

    Le crédit à la consommation devrait faire son grand retour pour permettre aux ménages d’acquérir des biens fabriqués en Algérie.

    L’Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) sera porté à 23% et s’appliquera indistinctement à toutes les entreprises productives et de services.

    Le soutien à l’investissement productif constitue un autre axe de la politique gouvernementale. Cela passera par l’octroi d’avantages fiscaux au profit de tous les candidats à l’investissement industriel. Ces investissements se verront exonérés, cinq années durant, de l’Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), de l’Impôt sur le revenu global (IRG) et de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP).

    Les taux d’intérêts applicables aux prêts bancaires seront quant à eux bonifiés à 3%.
    Le PLF 2015 verra une augmentation du déficit budgétaire qui passera à 22,1% du PIB alors qu'il n’était que de 18,1% en 2014 et 19% en 2013.

    Essentiellement tiré par les secteurs du BTP, des services marchands et des hydrocarbures, le taux de croissance du PIB devrait passer de 4,5% dans la LF 2014 à 3,4% dans le PLF 2015.

    Rappelons que le PLF est établi sur la base d’un prix du baril de pétrole brut fixé à 37$.

    A. Belkessam, à ALGER

    Econostrum
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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