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Musée saharien de Béni Abbès : L’un des plus savants d’Algérie

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  • Musée saharien de Béni Abbès : L’un des plus savants d’Algérie

    Avant d’en arriver au musée saharien de Béni Abbès proprement dit, quelques mots sur le Centre National de Recherches en Zones Arides (CNRZA) qui l’abrite.
    Le CNRZA est équipé et organisé de telle sorte qu’il permet aux chercheurs et étudiants tant nationaux qu’étrangers d’entreprendre des travaux dans au moins quatre disciplines : botanique, zoologie, géologie et physique du globe. Trois groupes de batiments construits à la mode locale et un bàtiment en dur contiennent des laboratoires de biologie végétale, de biologie animale, de sédimentologie, le bureau géologique et —tenez-vous bien— l’Observatoire de Physique du globe qui dispose, en outre, de deux caves magnétiques et d’une cave sismique creusées dans… la Gara Diba!
    Aux heures d’ouverture de la partie réservée au public, les visiteurs peuvent circuler librement dans le jardin botanique du centre, entre les plates-bandes étagées à flanc de falaise. Ayant été considérablement développé depuis la date de céation du CNRZA en 1939 par M. Menchikoff, chercheur français d’origine russe, ce jardin contient maintenant la plupart des espèces sahariennes. Il a permis, outre l’acclimatation de plantes nouvelles, l’échange de graines avec des stations désertiques étrangères
    C’est donc dans cette même enceinte qu’un bàtiment en retrait abrite le musée saharien de Béni Abbès, certainement l’un des mieux conçus et des plus savants du pays.
    Géographie, géologie, botanique, préhistoire et faune y tiennent une place prépondérante, car l’établissement, essentiellement zoologique, renferme aussi de riches collections de botanique, géologie et préhistoire. Et tout particulièrement des éléments fossiles de flore et de faune de la région.
    Des cartes replacent les phénomènes sahariens dans un environnement plus général. Des explications claires et précises ont pour objet aussi bien la formation des dunes que la classification des différentes dattes produites dans la région, des scorpions ou des vipères et du danger qu’elles représentent.
    La plupart de celles-ci ne mesurent qu’une quinzaine de centimètres, mais la vipère libelline, très dangereuse, fait 1,80 m de long ! « La vipère à corne affectionne les parties herbeuses et accidentées du Sahara, rarement la hammada : c’est la plaie des ksour et des campements ; c’est un animal nocturne qui s’introduit partout, sa morsure peut être mortelle si elle n’est pas soignée immédiate-
    ment ! », peut-on lire dans un fascicule consacré à la faune de la région.
    Mais, du Cap Nord à celui de Bonne-Espérance, où n’y a-t-il pas de vipères ? Si le danger était si grand, verrait-on tant de garçons courir, parfois pieds nus, dans les broussailles et la pierraille ?

    el moudjahid
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Musée ou Station Biologique de Béni Abbès

    Le musée de Béni-Abbès (240 km au sud de Bechar) est un véritable trésor en déperdition. Il est intégré dans le Centre national de recherche scientifique sur les zones arides de Béni Abbès (CNRSZA) au c'ur de la vallée de la Saoura.

    Celui-ci a été institué en 1942 par un géologue franco-russe du nom de Menchikoff pour devenir, dans les années 1960 et 1970, un lieu de rayonnement et de rencontres privilégiées entre chercheurs scientifiques nationaux et étrangers. Depuis les années 90, plus d'une quarantaine de chercheurs ont fait des études spécifiques au Sud sur les maladies des palmiers dattiers. Cependant, le parc zoologique se trouve dans un état qui nécessite une sauvegarde. Tous les animaux, affirme-t-on, qui composaient le jardin zoologique (gazelles, fennecs, rapaces, lièvres, chacals, reptiles, etc.) ont disparu soit par vieillesse soit par défaut d'alimentation.

    voila quelque photos du petit Musée de l'Unité de Recherche sur les Zones Arides (URZA) à Béni Abbès (Sud-Ouest algérien).



    Le Musée fait partie de l'Unité de Recherche sur les Zones Arides (URZA) placée sous l'autorité de l'Université de Bab Ezzouar (USTHB) et sous la direction de l'Institut de Biologie


















    Fulgurites - Les fulgurites se forment lorsque la foudre frappe un sol sablonneux, dans les déserts par exemple. En une fraction de seconde, la chaleur intense dégagée par la foudre vaporise les particules de sable. Les grains de sable fondus vont ensuite se refroidir rapidement en une substance vitreuse qui va agir comme un ciment liant d’autres particules de sables. La forme des fulgurites ressemble à celui d’une racine, qui est due aux différentes voies dont est dissipée l’énergie de la foudre dans le sol. Des températures de 1800°C ou plus sont requis pour la formation de ces pierres.
    Dernière modification par katiaret, 13 septembre 2014, 17h28.
    dz(0000/1111)dz

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    • #3


















      dz(0000/1111)dz

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      • #4
















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        • #5






















          dz(0000/1111)dz

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