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La salle des réunions du village Ath Hamdoun, dans la commune d’Aghbalou, était trop exiguë pour contenir tout ce beau monde venu, de partout, partager la joie des villageois suite à la libération de leur fils Mourad Guessas, fonctionnaire au consulat d’Algérie au Mali et détenu par le MUJAO (Mouvement pour l’Unicité et le Djihad en Afrique de l’ouest) depuis 28 mois.
La joie était indescriptible et se lisait sur tous les visages des villageois. Pour rappel, Mourad Guessas faisait partie des sept Algériens, dont le diplomate Tahar Touati exécuté par ses ravisseurs et Boualem Saies décédé suite à une longue maladie, enlevés le jeudi 05 Avril 2012 par un groupe du MUJAO, à GAO (Nord du Mali).
Après 28 mois de captivité, seulement cinq d’entre eux ont eu la chance de retrouver leurs familles respectives.
Une libération rendue possible grâce au travail remarquable de la diplomatie algérienne. Il y avait du beau monde, jeudi dernier, à Ath Hamdoun. Jamais le village n’a connu un mouvement de foules aussi important, nous dira un villageois. Tout le monde était là, en réponse à l’invitation du comité de village: Le chef de daïra de M’Chedallah, le directeur des affaires religieuses de la wilaya de Bouira, le P/APC d’Aghbalou, des élus, des députés,… à l’exception de Mourad Guessas qui était absent appelé, nous dit-on, à Alger.
Après une longue attente, son grand oncle L’Hadj Yahia Guessas, Alili Arezki, membre du comité de village et bien d’autres ont pris la parole pour exprimer leur joie de partager ce moment avec la famille Guessas et les villageois d’Ath Hamdoun. Son frère Messaoud nous fera part de la souffrance de la famille, ses parents et son épouse durant toute la période de la captivité de son frère, une longue attente et une souffrance qui a duré prés de trois années, où les pires scénarios étaient envisageables.
dernier a tenu à rendre un vibrant hommage à l’Etat qui n’a ménagé aucun effort pour la libération des otages. «Nous étions, toujours, en contact avec le ministère des affaires étrangères qui nous informait et nous rassurait, sans oublier le soutien et la solidarité des villageois durant cette période difficile, elle était exemplaire», dira-t-il. «Il était 07:00 du matin de ce 29 Août, mon père reçoit un appel du ministère des affaires étrangères, l’informant que Mourad a été libéré et qu’il se trouvait au niveau de l’hôpital de Ain Naâdja pour un contrôle de routine. Aussitôt, toute la famille a été informée pour se rendre à Alger, on n’arrivait pas à le croire. Enfin, le réveil d’un long cauchemar», ajoutera-t-il. Au niveau de la salle, chacun des présents affichait sa satisfaction et sa joie de partager ce moment magique avec la famille Guessas, tout en saluant les efforts consentis par l’Etat, qui a permis à Mourad et à d’autres otages de rentrer, saints et saufs, chez eux et en présentant leurs sincères condoléances aux familles de Boualem Saies et Touati Tahar. Une prière de l’absent leur a été consacrée, vendredi, à la mosquée d’Ath Hamdoun.
A. M’hena- La dépêche de Kabylie
La joie était indescriptible et se lisait sur tous les visages des villageois. Pour rappel, Mourad Guessas faisait partie des sept Algériens, dont le diplomate Tahar Touati exécuté par ses ravisseurs et Boualem Saies décédé suite à une longue maladie, enlevés le jeudi 05 Avril 2012 par un groupe du MUJAO, à GAO (Nord du Mali).
Après 28 mois de captivité, seulement cinq d’entre eux ont eu la chance de retrouver leurs familles respectives.
Une libération rendue possible grâce au travail remarquable de la diplomatie algérienne. Il y avait du beau monde, jeudi dernier, à Ath Hamdoun. Jamais le village n’a connu un mouvement de foules aussi important, nous dira un villageois. Tout le monde était là, en réponse à l’invitation du comité de village: Le chef de daïra de M’Chedallah, le directeur des affaires religieuses de la wilaya de Bouira, le P/APC d’Aghbalou, des élus, des députés,… à l’exception de Mourad Guessas qui était absent appelé, nous dit-on, à Alger.
Après une longue attente, son grand oncle L’Hadj Yahia Guessas, Alili Arezki, membre du comité de village et bien d’autres ont pris la parole pour exprimer leur joie de partager ce moment avec la famille Guessas et les villageois d’Ath Hamdoun. Son frère Messaoud nous fera part de la souffrance de la famille, ses parents et son épouse durant toute la période de la captivité de son frère, une longue attente et une souffrance qui a duré prés de trois années, où les pires scénarios étaient envisageables.
dernier a tenu à rendre un vibrant hommage à l’Etat qui n’a ménagé aucun effort pour la libération des otages. «Nous étions, toujours, en contact avec le ministère des affaires étrangères qui nous informait et nous rassurait, sans oublier le soutien et la solidarité des villageois durant cette période difficile, elle était exemplaire», dira-t-il. «Il était 07:00 du matin de ce 29 Août, mon père reçoit un appel du ministère des affaires étrangères, l’informant que Mourad a été libéré et qu’il se trouvait au niveau de l’hôpital de Ain Naâdja pour un contrôle de routine. Aussitôt, toute la famille a été informée pour se rendre à Alger, on n’arrivait pas à le croire. Enfin, le réveil d’un long cauchemar», ajoutera-t-il. Au niveau de la salle, chacun des présents affichait sa satisfaction et sa joie de partager ce moment magique avec la famille Guessas, tout en saluant les efforts consentis par l’Etat, qui a permis à Mourad et à d’autres otages de rentrer, saints et saufs, chez eux et en présentant leurs sincères condoléances aux familles de Boualem Saies et Touati Tahar. Une prière de l’absent leur a été consacrée, vendredi, à la mosquée d’Ath Hamdoun.
A. M’hena- La dépêche de Kabylie