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La domination chaotique des écoles de management françaises dans le monde

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  • La domination chaotique des écoles de management françaises dans le monde

    Avis de gros temps pour les écoles de commerce françaises. Toujours dominantes au niveau mondial, certaines d'entre elles dévissent dans la dernière livraison, publiée lundi 15 septembre, du classement des masters en management établi par le Financial Times.

    Ce palmarès, qui donne le la, retient 18 établissements français parmi les 70 universités du monde entier classées par le quotidien économique britannique. Loin devant le Royaume-Uni (qui place 11 universités), la France maintient donc sa suprématie mondiale en matière de formation initiale en gestion et en management. Les Etats-Unis, qui ne délivrent traditionnellement pas de master, sont absents du classement. Pour la quatrième année consécutive, c'est la suissesse Université de Saint-Gall qui décroche la première place.

    Mais, au sein des écoles françaises, l'édition 2014 réserve des surprises. L'ESCP Europe et l'EM Lyon dévissent : la première passe de la 2e à la 7e place du classement en un an, la seconde de la 11e à la 20e. Dans le même temps, d'autres écoles réalisent de bonnes performances : HEC (2e, contre 4e en 2013), l'Essec (3e, contre 8e), l'ESC Rennes (23e, contre 36e), Télécom école de management (25e, contre 34e). Ces deux dernières voient ainsi récompensés leurs efforts constants et réguliers, ces dernières années, pour améliorer la qualité de leur formation.

    APPARENCES AMBIGUËS

    Il est remarquable que les deux établissements qui chutent soient aussi ceux qui aient dû affronter une crise de gouvernance ces derniers mois. Alors que la remontée de l'Essec coïncide, elle, avec la fin d'une période tendue. Pour autant, il ne faut pas trop se fier à ces apparences ambiguës.

    Le classement établi par le Financial Times dépend, pour 55 %, d'un questionnaire adressé aux diplômés des établissements. Ceux-ci sont interrogés sur leur insertion professionnelle, leur satisfaction, leur salaire… Le reste dépend d'informations fournies par les écoles : diversité parmi les étudiants et le professeurs (sexe, international), ouverture internationale, coût des études...

    La tonalité des réponses est sans doute le reflet de la qualité de la formation et celle du lien établi entre l'établissement et ses diplômés. Mais il suffit parfois de peu de chose pour dévisser. Tout dépend par exemple de la réussite professionnelle, forcément variable, des anciens qui répondent.

    La présence de nouvelles universités, et non des moindres, dans le classement 2014 bouscule aussi l'ordre établi. La London Business School fait une entrée très honorable (à la 10e place), tout comme l'allemande EBS (14e).

    Enfin, le Financial Times a modifié une question cette année. Alors qu'en 2013, le quotidien demandait aux établissements le coût de leur programme, elle a opté cette année pour le coût maximum que celui-ci pouvait représenter. Un détail qui peut coûter cher. L'ESCP Europe a ainsi déclaré 32 000 euros, contre 18 000 euros en 2013, ce qui a fait passer son rang dans la colonne du value for money (le rapport qualité-prix du programme) de la 32e place à la 48e en un an. L'EM Lyon a elle glissé de la 48e à la 61e.


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