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Modernisation des moyens de paiement, relance de l’économie et son financement, et le crédit à la consommation sont autant de sujets abordés ce matin par le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) sur les ondes de la radio nationale.
Pour Abderrezak Trabelsi, les banques sont carrément entrées de plain pied dans l’un des rôles qui leur assigné à savoir le financement de l’économie. Cela après avoir connu une période d’assainissement des portefeuilles. S’agit-il de réformes de deuxième génération ? Le délégué général de l’ABEF a été affirmatif tout en précisant que les dites réformes ont été engagées déjà depuis un certain temps, mais qu’elles ont été peu ou pas médiatisées.
L’hôte de la radio a indiqué que toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour la mise à exécution des réformes et a annoncé que la Banque d’Algérie édictera bientôt trois règlements allant dans le sens de l’amélioration des règles prudentielles des banques conformément aux accords de Bâle 2 et Bâle 3. « La situation financière des banques est stable qui nous est enviée par plusieurs pays », a indiqué M. Trabelsi en réponse à une question sur les déséquilibres financiers. Il en veut pour preuve le financement de l’économie par les établissements financiers. Ainsi, informera-t-il, pour le seul premier trimestre 2014, les banques ont accordé la bagatelle de 29.672 milliards de dollars (2.400 milliards DA) de crédits pour le secteur privé uniquement. Ce qui représente selon lui, une augmentation de 20%.
Le représentant des banques algériennes a abordé la problématique des paiements électroniques dont l’Algérie accuse un grand retard. Il s’est réjoui de la création par l’ABEF, à l’issue de son assemblée générale tenue le 2 juin dernier, du groupement d’intérêt économique pour la monétique (GIE-monétique). « Cela permettra de réduire l’utilisation du cash et des sacs noirs ». Toutefois, il ne saurait être totalement opérationnel en l’absence de la certification électronique.
Quant au crédit à la consommation, M. Trabelsi a indiqué qu’il n’entrera en vigueur qu’au deuxième semestre 2015. Il confirmera qu’il ne concernera que les produits locaux. « Mais tous les arbitrages n’ont pas encore été faits. Ils sont à l’ordre du jour de la tripartite. » Il ne donnera pas plus de détails, préférant réserver la primauté à la réunion de la tripartite prévue ce jeudi à Djenane El Mithak.
Salima Z. 15 septembre 2014
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Pour Abderrezak Trabelsi, les banques sont carrément entrées de plain pied dans l’un des rôles qui leur assigné à savoir le financement de l’économie. Cela après avoir connu une période d’assainissement des portefeuilles. S’agit-il de réformes de deuxième génération ? Le délégué général de l’ABEF a été affirmatif tout en précisant que les dites réformes ont été engagées déjà depuis un certain temps, mais qu’elles ont été peu ou pas médiatisées.
L’hôte de la radio a indiqué que toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour la mise à exécution des réformes et a annoncé que la Banque d’Algérie édictera bientôt trois règlements allant dans le sens de l’amélioration des règles prudentielles des banques conformément aux accords de Bâle 2 et Bâle 3. « La situation financière des banques est stable qui nous est enviée par plusieurs pays », a indiqué M. Trabelsi en réponse à une question sur les déséquilibres financiers. Il en veut pour preuve le financement de l’économie par les établissements financiers. Ainsi, informera-t-il, pour le seul premier trimestre 2014, les banques ont accordé la bagatelle de 29.672 milliards de dollars (2.400 milliards DA) de crédits pour le secteur privé uniquement. Ce qui représente selon lui, une augmentation de 20%.
Le représentant des banques algériennes a abordé la problématique des paiements électroniques dont l’Algérie accuse un grand retard. Il s’est réjoui de la création par l’ABEF, à l’issue de son assemblée générale tenue le 2 juin dernier, du groupement d’intérêt économique pour la monétique (GIE-monétique). « Cela permettra de réduire l’utilisation du cash et des sacs noirs ». Toutefois, il ne saurait être totalement opérationnel en l’absence de la certification électronique.
Quant au crédit à la consommation, M. Trabelsi a indiqué qu’il n’entrera en vigueur qu’au deuxième semestre 2015. Il confirmera qu’il ne concernera que les produits locaux. « Mais tous les arbitrages n’ont pas encore été faits. Ils sont à l’ordre du jour de la tripartite. » Il ne donnera pas plus de détails, préférant réserver la primauté à la réunion de la tripartite prévue ce jeudi à Djenane El Mithak.
Salima Z. 15 septembre 2014
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