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Fruits & légumes: Le Maroc livre la bataille sur le marché russe

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  • Fruits & légumes: Le Maroc livre la bataille sur le marché russe

    11 MILLIARDS DE DOLLARS EN JEU
    35 PAYS CONCURRENTS
    LE MAROC, 1ER FOURNISSEUR D’AGRUMES

    «A Phosphatogorsk, au début des années 1960, c’est le branle-bas général: un cargo chargé d’oranges en provenance du Maroc vient d’accoster, et la nouvelle de ce festin inespéré s’est répandue comme une traînée de poudre. Cette année-là restera dans les mémoires comme l’année des oranges» cet extrait du roman culte de Vassili Axionov écrit en 1963, résume bien l’image du Maroc en Russie : Une orange bien juteuse et délicieuse.
    Une orange connue et appréciée et qui se vend plutôt bien. La Russie est devenue la première destination des agrumes marocains avec une part de plus de 57% en 2013-2014.

    Mais ce 9eme grand marché de la consommation mondiale, et 10eme plus grand importateur peut en absorber beaucoup plus.
    Des agrumes mais aussi d’autres fruits et légumes et c’est ce que sont venus proposer une vingtaine d’entreprises marocaines au «World Food Moscou», la grand-messe internationale des produits alimentaires qui a ouvert ses portes hier dans la capitale russe.

    Organisée sous l’égide de l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE), le but de cette première incursion dans ce salon est justement d’explorer les opportunités de développement de nouveaux partenariats sur d’autres segments: la tomate, dont le Maroc est quatrième fournisseur, mais également l’huile d’olive, l’huile d’argan, le safran. Des produits du terroir qui veulent se faire une place dans ce marché dominé par la Turquie, la Chine et l’Egypte.

    Vu la taille et la dynamique de ce pays, plus de 35 pays exportateurs se livrent une bataille acharnée pour conquérir de nouvelles parts de marché. Un marché qui atteint uniquement en fruits et légumes quelque 11 milliards de dollars. En termes de valeur, le Maroc ne couvre pas plus que 3,2% des besoins de ce marché alors que la Russie a augmenté de 51% la valeur de ses exportations pour atteindre 1,5 milliard de dollars
    La Russie intéresse également l’UE. Le pays représente 10% des exportations européennes de produits alimentaires. Des exportations mises en berne pour cause de sanctions économiques de Bruxelles.

    Une aubaine pour le Maroc qui pourrait en profiter pour grignoter quelques parts de marché. Préférant le discours diplomatique Mohamed Sadiki, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture déclare que cette crise entre l’UE et la Russie est conjoncturelle. «Le plan Maroc vert développe des stratégies à long terme et si cette situation peut paraitre, a priori, avantageuse pour le Maroc, nous ne pouvons en aucun cas nous baser sur cela pour améliorer notre pénétration du marché russe», assure-t-il.
    Pour Mohamed Sadiki, il s’agit de renforcer la présence des opérateurs marocains dans ce genre de manifestation afin d’imposer le label «Maroc», d’être intraitable sur la qualité des produits, de miser sur des secteurs à valeur ajoutée tels que les produits transformés. Mais il est aussi question également de régler certains problèmes en instaurant une reconnaissance mutuelle des certificats phytosanitaires.
    - l'économiste

  • #2
    L'année des oranges c'est pas mal ça...

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