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Dans son premier recueil poétique de larmes et de sang, ‘’L’antre de la folie’’, l’auteure a pu mettre fin aux frontières de l’art avec cette tentative, d’une poésie purement engagée, et un espace libre pour toute l’humanité.
Martine Fatima Zohra est française née d’un père algérien, des Aurès. Elle fut initiée très tôt par son père à l’esprit d’analyse et à la passion de la lecture, pour que cela devienne pour elle, comme elle témoigne, « l’Eden secret et intime de ma vie ». La poésie de Fatima Zohra n’est pas uniquement une thérapie à sa timidité maladive mais une mise en situation des vécus de l’humanité, des peuples opprimés, des gens qui souffrent, bref, une véritable action qui s’inscrit dans un mouvement qui ouvre des espaces à créer haut et fort ce qu’endurent ceux d’en bas.
La poésie de M. F. Z est un triptyque de fanatismes, de réalité et de cauchemars, car quand elle veut dénoncer les malheurs, elle chante aussi les joies et aspire à des jours meilleurs pour toute l’humanité. « Je jette un regard sans aménité, sans haine, mais je l’admets avec beaucoup de colère, sur tous ceux qui ont en main la destinée de leur peuple. Mon regard sur les mépris de ces élites de toute société, façonnée par des privilèges et oublieux du monde qui les entoure, ces personnages haut placés qui semblent complètement déconnectés de la réalité, qui ne vivent que pour leurs ors, leur gloire, leurs privilèges ». C’était en ces mots qu’elle a résumé le sens de ses vers, lors d’une conférence sur la poésie et l’humanité qu’elle a animée au centre culturel Malek Bouguermouh d’Amizour, dans le cadre du festival du théâtre amateur, du 20 au 25 août dernier.
M.F.Z s’est déplacée en Kabylie avec ses propres moyens juste pour participer à ce festival suite à une invitation de Moumous, chanteur de l’ex-groupe les Magrébins, ami de la poétesse, et en s’adressant au public algérien, puisque des comédiens de plusieurs wilayas étaient présents, elle n’a pas pu cacher son émotion. « Je suis heureuse et contente d’être parmi les miens, j’ai découvert cette magnifique région et je suis ravie de participer à ce grand événement artistique pour vous présenter mon recueil de poésie en exclusivité en Algérie ». Se ressourçant dans les cultures des deux rives, Fatima Zohra maîtrise son art et sa manière à évoquer tous les malheurs d’un monde sans merci et tente à travers ses poèmes de rendre à l’être humain la place qu’il mérite. « Je reste le témoin de notre temps, et ma maigre consolation c’est de pouvoir écrire mes coups de colère et cette terrible envie de voir le monde changé, ne serait-ce que pour nos enfants, et nos petits enfants. Je rêve d’un monde de paix, d’une planète propre. Est-ce si utopique? ».
Dans ce recueil de sa poésie contemporaine, ‘’L’antre de ma folie’’, Martine nous emmène dans un voyage à travers les temps et les espaces, évoquant à chaque escale des faits divers sanglants. Hélas, dira-t-elle, ma poésie contemporaine tire sa substance de l’actualité du monde. Dans cette odyssée lyrique, M.F.Z pousse à l’admiration puisque l’humanitaire est au centre de ses préoccupations, comme ces vers consacrés à la Palestine, la dernière contrée occupée sur la planète et qui vient de subir les pires attaques. « O Palestine terre divine, nourrie de sang de tes martyrs, O Palestine terre divine n’en finit pas de souffrir …. ». Un parmi 21 poèmes de ce premier recueil dans lequel on trouve ‘’Atif enfant d’Egypte’’, ‘’Contre vents et marées’’, ‘’Délivre-nous du mal’’, ‘’J’ai vu j’ai entendu’’, ‘’La marche des exilés’’, ‘’Pas de printemps pour la Syrie’’ et d’autres qui, bien entendu rappelle les douleurs que l’auteure tente tant bien que mal d’apaiser avec des mots doux. Martine Fatima Zohra, à travers sa poésie contemporaine, a pu faire des « maux » de ce monde des mots de son combat « poétique » , épousant toutes les causes justes de l’humanité, sa plume, plutôt ses plumes, ont fait d’elle une colombe de la paix, pour une humanité heureuse, pour une terre propre et une paix pour tout le monde. Martine crache du feu, un feu doux.
Nadir Touati -la dépêche de Kabylie
Martine Fatima Zohra est française née d’un père algérien, des Aurès. Elle fut initiée très tôt par son père à l’esprit d’analyse et à la passion de la lecture, pour que cela devienne pour elle, comme elle témoigne, « l’Eden secret et intime de ma vie ». La poésie de Fatima Zohra n’est pas uniquement une thérapie à sa timidité maladive mais une mise en situation des vécus de l’humanité, des peuples opprimés, des gens qui souffrent, bref, une véritable action qui s’inscrit dans un mouvement qui ouvre des espaces à créer haut et fort ce qu’endurent ceux d’en bas.
La poésie de M. F. Z est un triptyque de fanatismes, de réalité et de cauchemars, car quand elle veut dénoncer les malheurs, elle chante aussi les joies et aspire à des jours meilleurs pour toute l’humanité. « Je jette un regard sans aménité, sans haine, mais je l’admets avec beaucoup de colère, sur tous ceux qui ont en main la destinée de leur peuple. Mon regard sur les mépris de ces élites de toute société, façonnée par des privilèges et oublieux du monde qui les entoure, ces personnages haut placés qui semblent complètement déconnectés de la réalité, qui ne vivent que pour leurs ors, leur gloire, leurs privilèges ». C’était en ces mots qu’elle a résumé le sens de ses vers, lors d’une conférence sur la poésie et l’humanité qu’elle a animée au centre culturel Malek Bouguermouh d’Amizour, dans le cadre du festival du théâtre amateur, du 20 au 25 août dernier.
M.F.Z s’est déplacée en Kabylie avec ses propres moyens juste pour participer à ce festival suite à une invitation de Moumous, chanteur de l’ex-groupe les Magrébins, ami de la poétesse, et en s’adressant au public algérien, puisque des comédiens de plusieurs wilayas étaient présents, elle n’a pas pu cacher son émotion. « Je suis heureuse et contente d’être parmi les miens, j’ai découvert cette magnifique région et je suis ravie de participer à ce grand événement artistique pour vous présenter mon recueil de poésie en exclusivité en Algérie ». Se ressourçant dans les cultures des deux rives, Fatima Zohra maîtrise son art et sa manière à évoquer tous les malheurs d’un monde sans merci et tente à travers ses poèmes de rendre à l’être humain la place qu’il mérite. « Je reste le témoin de notre temps, et ma maigre consolation c’est de pouvoir écrire mes coups de colère et cette terrible envie de voir le monde changé, ne serait-ce que pour nos enfants, et nos petits enfants. Je rêve d’un monde de paix, d’une planète propre. Est-ce si utopique? ».
Dans ce recueil de sa poésie contemporaine, ‘’L’antre de ma folie’’, Martine nous emmène dans un voyage à travers les temps et les espaces, évoquant à chaque escale des faits divers sanglants. Hélas, dira-t-elle, ma poésie contemporaine tire sa substance de l’actualité du monde. Dans cette odyssée lyrique, M.F.Z pousse à l’admiration puisque l’humanitaire est au centre de ses préoccupations, comme ces vers consacrés à la Palestine, la dernière contrée occupée sur la planète et qui vient de subir les pires attaques. « O Palestine terre divine, nourrie de sang de tes martyrs, O Palestine terre divine n’en finit pas de souffrir …. ». Un parmi 21 poèmes de ce premier recueil dans lequel on trouve ‘’Atif enfant d’Egypte’’, ‘’Contre vents et marées’’, ‘’Délivre-nous du mal’’, ‘’J’ai vu j’ai entendu’’, ‘’La marche des exilés’’, ‘’Pas de printemps pour la Syrie’’ et d’autres qui, bien entendu rappelle les douleurs que l’auteure tente tant bien que mal d’apaiser avec des mots doux. Martine Fatima Zohra, à travers sa poésie contemporaine, a pu faire des « maux » de ce monde des mots de son combat « poétique » , épousant toutes les causes justes de l’humanité, sa plume, plutôt ses plumes, ont fait d’elle une colombe de la paix, pour une humanité heureuse, pour une terre propre et une paix pour tout le monde. Martine crache du feu, un feu doux.
Nadir Touati -la dépêche de Kabylie