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On empoisonne les malades !
Le fait que des citoyens brûlent leurs déchets en place publique, au vu et au su de tous, relève d’un incivisme caractérisé, mais que cet agissement, condamnable à plus d’un titre, émane d’une structure de santé, là, on n’est plus dans la condamnation mais plutôt dans le scandale.
Au niveau de l’EPH d’Ain Bessem, à une trentaine de kilomètres au Sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, on n’hésite pas à incinérer les déchets médicaux devant le bloc des urgences. Ce fait a été constaté dans l’après-midi de lundi dernier. Une fumée noire et dense a jailli à proximité du bloc des urgences, provoquant une certains panique chez les citoyens.
Pendant un moment, l’on a cru à un début d’incendie, mais par la suite, on s’est très vite rendu compte qu’il s’agissait d’une opération de «nettoyage» d’un genre un peu particulier et c’est le moins que l’on puisse dire.
Les déchets médicaux entassés dans un coin, à proximité de l’EPH, venaient d’être introduits dans un incinérateur situé à un jet de pierre du bloc des urgences. Une odeur suffocante se dégageait du «brasier».
Le tout exposé aux poumons des patients de ce bloc.
Il faut dire que cette décharge «sauvage», mais autorisée, est aménagée à moins de 10m de l’entrée même du service. Elle n’est séparée de l’UMC que par un mur de clôture, le tout bien exposé aux rayons du soleil, ce qui accélère, d’ailleurs, le pourrissement des déchets d’où se dégage une insupportable odeur nauséabonde qui attire toutes sortes d’insectes et de rongeurs qui éventrent les sachets d’où s’écoulent des liquides répugnants. L’ accumulation de ces déchets devant cet établissement sanitaire, avec toutes ses répercussions sur l’environnement, a fait réagir les riverains qui ont dénoncé cet état de fait.
Ramdane.B- La dépêche de kabylie
Le fait que des citoyens brûlent leurs déchets en place publique, au vu et au su de tous, relève d’un incivisme caractérisé, mais que cet agissement, condamnable à plus d’un titre, émane d’une structure de santé, là, on n’est plus dans la condamnation mais plutôt dans le scandale.
Au niveau de l’EPH d’Ain Bessem, à une trentaine de kilomètres au Sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, on n’hésite pas à incinérer les déchets médicaux devant le bloc des urgences. Ce fait a été constaté dans l’après-midi de lundi dernier. Une fumée noire et dense a jailli à proximité du bloc des urgences, provoquant une certains panique chez les citoyens.
Pendant un moment, l’on a cru à un début d’incendie, mais par la suite, on s’est très vite rendu compte qu’il s’agissait d’une opération de «nettoyage» d’un genre un peu particulier et c’est le moins que l’on puisse dire.
Les déchets médicaux entassés dans un coin, à proximité de l’EPH, venaient d’être introduits dans un incinérateur situé à un jet de pierre du bloc des urgences. Une odeur suffocante se dégageait du «brasier».
Le tout exposé aux poumons des patients de ce bloc.
Il faut dire que cette décharge «sauvage», mais autorisée, est aménagée à moins de 10m de l’entrée même du service. Elle n’est séparée de l’UMC que par un mur de clôture, le tout bien exposé aux rayons du soleil, ce qui accélère, d’ailleurs, le pourrissement des déchets d’où se dégage une insupportable odeur nauséabonde qui attire toutes sortes d’insectes et de rongeurs qui éventrent les sachets d’où s’écoulent des liquides répugnants. L’ accumulation de ces déchets devant cet établissement sanitaire, avec toutes ses répercussions sur l’environnement, a fait réagir les riverains qui ont dénoncé cet état de fait.
Ramdane.B- La dépêche de kabylie