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Algérie: vers la restauration des autorisations d'importation pour la protection des produits stratégiques

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  • Algérie: vers la restauration des autorisations d'importation pour la protection des produits stratégiques

    Vers la restauration des autorisations d'importation pour la protection des produits stratégiques

    Le ministre du Commerce, Amara Benyounes a indiqué mardi à Alger que la révision prochaine de la loi sur l'importation et l'exportation prévoit la restauration d'autorisation d'importation pour protéger certains produits stratégiques.

    Dans le cadre de la révision de la loi sur l'importation et l'exportation dont le projet devrait être présenté prochainement au gouvernement, "on va introduire des licences d'importation automatiques et non automatiques", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en marge d'une réunion d'évaluation de son secteur.

    Selon M. Benyounes, ces licences vont constituer un outil législatif qui permettra de protéger certains produits stratégiques. Cette mesure intervient conformément aux objectifs des pouvoirs publics qui oeuvre à réduire le niveau des importations et les transferts de la devise vers l'étranger.

    Elle (la mesure) ne sera pas en contradiction avec les engagements pris par l'Algérie avec ses partenaires étrangers, notamment dans le cadre des négociations pour son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

    Le ministre a relevé, à ce titre, un manque de transparence dans l'octroi des autorisations d'importation de produits inscrits dans la liste grise. "Il faut clarifier l'octroi des autorisations à certains importateurs qui veulent importer des produits inscrits dans cette liste", a souligné le ministre, faisant remarquer que ladite liste concerne les produits pour lesquels la production nationale n'est pas suffisante.

    L'attribution de ces autorisations passe par une commission qui donne le feu vert à un importateur. "Cette démarche est subjective", a jugé M. Benyounes qui s'est interrogé sur la manière de "déterminer qu'un produit est sur cette liste grise et comment doit-on décider des quantités qu'il faut importer", a-t-il ajouté. "Il faut que les délibérations de cette commission soient transparentes", a insisté le ministre.


    Le Soir

  • #2
    ...mafhamt walou !!!
    " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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    • #3
      "Il faut clarifier l'octroi des autorisations à certains importateurs qui veulent importer des produits inscrits dans cette liste"
      Qui sont ces chanceux, la clientèle du régime ?
      J'espére que la liste sera rétrécie au maximum.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        Elle (la mesure) ne sera pas en contradiction avec les engagements pris par l'Algérie avec ses partenaires étrangers, notamment dans le cadre des négociations pour son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
        C'est dire la chose et son contraire
        On ne doit pas insulter l'intelligence des algériens



        C'est une mesure en totale contradiction avec les principe du libre commerce
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          pihman

          c'est permis par l'omc pendant une periode de mise a niveau surtout pour les pays sous développés et pour des secteurs bien precis

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          • #6
            J'étais dans l'import et l'export et, on faisait très attention avant d'expédier ou d'importer quoi que ce soit.Tout pays se protège d’une manière ou d’une autre. Les « maîtres de l’univers » ne se privent de rien. N’est pas souverain qui veut !
            "Les Etats-Unis ont pris pour cible les exportations françaises de roquefort, en leur infligeant des droits de douane prohibitifs, en rétorsion contre la poursuite de l'interdiction de commercialisation de leur bœuf aux hormones sur le territoire européen. Une décision qualifiée d'"injustifiée" par le ministre de l'agriculture, Michel Barnier, et d'"inadmissible" par la secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Anne-Marie Idrac.
            Dans la longue liste des produits agroalimentaire visés par les nouvelles sanctions américaines, le célèbre fromage de brebis à pâte persillée, est spécialement visé : c'est le seul produit à voir ses droits de douane tripler. Ce fromage était déjà visé depuis 1999 par des droits de douane élevés, de 100 %. Avec une taxe de 300 %, à partir du 23 mars, le premier fromage français à avoir bénéficié d'un décret d'appellation atteindrait des prix astronomiques dans l'assiette du consommateur américain..............

            "L'OMC a jugé que l'interdiction par l'Union européenne du bœuf américain n'était pas fondée sur la science (...) Pendant plus d'une décennie, nous avons essayé de résoudre ce différend avec l'UE, mais nos efforts n'ont pas abouti", ont fait valoir les Etats-Unis. A Bruxelles, l'interprétation était très différente. "L'OMC n'ayant pas examiné notre législation actuelle sur les hormones qui date de 2003, les sanctions américaines sont illégales", a accusé la Commission européenne, qui n'exclut pas de porter plainte auprès de l'OMC".

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            • #7
              C'est une mesure en totale contradiction avec les principe du libre commerce
              L'analyse de A. Mebtoul va un peu dans ce sens :

              Mebtoul : le retour aux licences d’importation est contraire aux engagements internationaux de l’Algérie

              Lila Ghali - algérie1

              Suite à la déclaration au Ministre du Commerce algérien sur le retour aux licences d’importation, le professeur Abderrahmane mebtoul a réagi, dans une déclaration parvenue à notre rédaction, en avançant que cette décision ministérielle est en porte à faux avec les engagements internationaux de l’Algérie. En cinq points, le professeur Mebtoul dénonce les « mesures administratives autoritaires », la « relance l’activité nationale productive par décrets ou par le volontarisme étatique », tout en mettant en garde contre »l’extension de la sphère informelle » qui porterait un « lourd discrédit à l’image internationale de l’Algérie ». L’auteur préconise plutôt de « libérer les initiatives créatrices loin de cette bureaucratie étouffante » tout en espérant que le gouvernement corrigera au plus vite ce « discours négatif qui risque d’isoler encore plus l’Algérie ».
              1.-Etant à l’ère de la mondialisation donc devant avoir des stratégies d’adaptation, il y a lieu d’éviter cette mentalité bureaucratique de facilité du recours aux mesures administratives autoritaires. L’expérience de par le monde montre que lorsqu’un pouvoir agit bureaucratiquement, sans concertation et sans tenir compte de la réalité locale et internationale, la société enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner en dehors de l’Etat officiel, se traduisant alors par un divorce croissant Etat/citoyens favorisant l’extension de la sphère informelle.
              2.-On ne protège pas, ni on ne relance l’activité nationale productive par décrets ou par le volontarisme étatique, vision d’une mentalité bureaucratique rentière. Il semble donc qu’ à travers sa déclaration reprise par les médias le 17 septembre 2014, le Ministre du commerce algérien semble déconnecté des réalités locales que mondiales et annonce un retour aux licences d’importation contraires aux engagements internationaux de l’Algérie et paradoxalement un engagement d’adhésion de l’Algérie à l’organisation mondiale du commerce (OMC) qui prohibe ce genre d’actions.
              3.-Cette décision occasionnerait des rentes au profit de ceux qui auraient des licences d’importation et favoriserait l’extension de la sphère informelle notamment marchande déjà florissante. L’objectif stratégique est de mettre en place des mécanismes de régulation transparents concurrentiels dans le cadre de l’Etat de Droit et la démocratisation de la société, qui seuls peuvent favoriser le développement national hors hydrocarbures.
              4.-L’on doit impérativement tout en conciliant efficacité économique et une très profonde justice sociale libérer les initiatives créatrices loin de cette bureaucratie étouffante, que ce soit les entreprises publiques, privées locales et internationales créatrices de valeur ajoutée. L’économie de marché ne signifie pas la fin de l’Etat mais un Etat régulateur fort se fondant sur une planification stratégique en ce monde interdépendant en perpétuelle évolution, turbulent et instable..
              5. Car si cette décision qui ne peut relever d’un Ministre du commerce venait à être appliquée, elle porterait un lourd discrédit à l’image internationale de l’Algérie. Espérons que le gouvernement, seul habilité à engager l’avenir du pays sur des questions stratégiques, l’Algérie ayant toujours respecté ses engagements internationaux, corrigera ce discours négatif qui risque d’isoler encore plus l’Algérie du concert des Nations, sans solutionner le problème de la dynamique socio-économique interne.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #8
                à croire que les experiences passé n'ont pas suffit , on croayit qu'on avançait et qu'on allait liberalisé le regime , on revient à vivre les memes experiences que les années 70 , avec les cadenas des licences d'importation délivré à la meme clientele, a ce stade , il faut aussi revenir à la revolution agraire, et la confiscation de la presse par le parti unique

                deja à l'epoque kaid ahmed disait " l'algerie est au bord du precipice et nous avons fait un grand pas en avant"

                la suite nous le vivons quotidiennement à chaque jour son lot de bonne nouvelle de regression social et economique

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                • #9
                  Bonsoir

                  Tant qu'il y auras des Monsieur Import import des Monsieurs Sucre , farine , voir poissons et leurs monopole rien ne changeras

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