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Dubaï casse sa tirelire pour construire un nouvel aéroport

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  • Dubaï casse sa tirelire pour construire un nouvel aéroport

    L'émirat de Dubai vient de valider un projet d'investissement de 32 milliards de dollars pour l'extension de l'aéroport Al Maktoum visant à en faire le premier aéroport du monde d'ici à quelques années. Une stratégie expansionniste partagée par d'autres pays du Golfe et qui pousse les hubs américains et européens dans leurs retranchements.

    Le projet du nouvel aéroport de Dubaï prend forme. L'émirat a récemment donné son feu vert pour un investissement de 32 milliards de dollars destiné à faire de l'aéroport international Al Maktoum le plus grand aéroport du monde.

    Paul Griffiths, le directeur général des aéroports de Dubaï, cité par CNN, a déclaré:

    "Nous franchissons une étape décisive pour assurer notre avenir en construisant un tout nouvel aéroport qui ne va pas seulement nous apporter la capacité dont nous aurons besoin dans les décennies à venir mais aussi des installations aéroportuaires de pointe qui vont révolutionner l'expérience des passagers".

    Jusqu'à 200 millions de passagers
    Ouvert en juin 2010, l'aéroport Al Marktoum ne pèse pas lourd face à l'aéroport international. Les rares compagnies cargo ou low-cost qui s'y posent le transport de marchandises ne transportent que 600 000 tonnes de marchandises et 5 à 7 millions de passagers. il en sera autrement au cours de la prochaine décennie. Le plan d'investissement qui vient d'être validé, a pour objectif de construire des infrastructures capables d'accueillir 120 millions de passagers en 2022 et jusqu'à 200 millions en 2050. À titre de comparaison, l'aéroport d'Atlanta, premier aéroport du monde actuellement, a vu transiter 94,4 millions de passagers en 2013.


    Pour atteindre ces objectifs ambitieux, la première phase du projet dubaïote, qui s'étendra sur six à huit ans, prévoit la construction de deux terminaux et cinq pistes parallèles suffisamment espacées les unes des autres pour être utilisées simultanément. Ces installations, qui s'étendront sur une surface de 56 kilomètres carré, auront notamment la capacité d'accueillir 100 Airbus A380 en même temps. Selon Dubai Airports, ce projet sera générateur de 322.000 emplois et représentera 28% du PIB de Dubaï en 2020.

    Remplacement progressif du Dubai international airport
    Le Dubai international airport a vu sa fréquentation augmenter de 15% par an en moyenne depuis sa création en 1960 et devrait accueillir 100 millions de passagers en 2020. Cependant il ne pourra pas augmenter ses capacités au-delà de ce seuil pour des raisons géographiques. L'aéroport Al Maktoum, lui, implanté en plein désert, ne sera pas soumis à ces contraintes. C'est pourquoi la direction de Dubai Airports a pour objectif de transférer une grande partie du trafic vers ce nouveau hub. "Notre futur, c'est DWC (l'aéroport Al Maktoum, aussi appelé Dubai World Central)" a déclaré Paul Griffith.

    Emirates, la très dynamique compagnie de Dubai devrait transférer ses opérations vers l'aéroport Al Maktoum vers le milieu des années 2020, ce qui pourrait encourager bon nombre d'autres compagnies à faire de même. Le Dubai international Airport devrait alors se recentrer sur les activités low cost et les vols court courrier. Interrogé par Gulf News, Paul Griffith a même considéré que le fait de fermer cet aéroport à terme "pourrait être une option sensée".

    Politiques ambitieuses dans la région
    L'émirat de Dubai n'est pas le seul à mener une politique d'expansion dans le domaine du transport aérien. Le nouvel aéroport de Doha, le Hamad international airport, a ouvert en avril 2014 avec la deuxième plus longue piste d'atterrissage du monde. L'aéroport d'Abu Dhabi, situé à 50 kilomètres de l'aéroport Al Maktoum, s'est lui lancé dans un programme de modernisation et d'agrandissement qui devrait arriver à terme en 2017 et aura couté 6,8 milliards de dollars. Enfin, le nouvel aéroport d'Istanbul s'est donné pour objectif d'accroître sa capacité pour atteindre 150 millions de passagers annuels.

    L'impressionnant développement des aéroports turcs et du Golfe est-il pour autant voué à se poursuivre indéfiniment? Certains observateurs en doutent. Interrogé par Gulf News, David Bentley, analyste au Centre for Aviation, souligne le fait que le développement du hub aérien de Dubaï dépend fortement de la compagnie Emirates et de sa capacité à continuer à rendre les vols à escale attractifs pour les passagers. Mais si de nouveaux appareils très long courrier venaient à faire leur apparition et amenaient des compagnies aériennes à proposer des vols directs sur de très longues distances à des prix abordables, la logique de point-à-point pourrait reprendre le pas sur celle des hubs, dont bénéficie Dubaï à l'heure actuelle du fait de sa position géographique avantageuse. Aucune tendance nette n'est décelable actuellement mais ces risques sont à prendre au sérieux par les autorités dubaïotes.

    Heathrow sur la défensive
    Pour beaucoup d'aéroports en Europe et aux États-Unis, le problème de la capacité est un frein majeur au développement. L'aéroport d'Heathrow à Londres par exemple, fonctionne actuellement au maximum de sa capacité et mène une campagne très difficile pour construire une nouvelle piste et répondre ainsi à une demande croissante. Willie Walsh, directeur général de l'International Airlines Group, la maison mère de British Airways et d'beria, exprimait sa frustration dans une interview récente:

    "Nous avons bradé notre place de numéro un mondial par un manque total de vision politique pour la Grande Bretagne. Ce pays n'a pas de politique du transport aérien. Regardez ce que Dubaï vient de réussir. Ils ont de vraies ambitions. Cela va bien au-delà du seul secteur du transport aérien; l'enjeu, c'est de connecter le Royaume-Uni au monde. Cela va coûter des emplois britanniques, de la croissance et endommager notre réputation."

    Aéroports de Paris reste neutre
    Contrairement à Heathrow et à d'autres aéroports européens et américains, l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle n'a pas de problème de capacité. Prévu pour 79,3 millions de passagers par an, il en a accueilli 62 millions en 2013 et ne devrait pas arriver à saturation avant 2023-2025, selon Aéroports de Paris. A cette date, il devrait alors pouvoir mettre en place un nouveau terminal T4 de grande capacité.

    D'autre part, la société ADPI (Aéroports de Paris Ingénierie), filiale à 100% d'Aéroports de Paris, est implantée aux Émirats Arabes Unis depuis plus de 30 ans et a participé de façon significative à la construction des deux aéroports de Dubaï: elle a notamment réalisé l'ensemble de l'ingénierie du bâtiment "concourse A" du terminal T3 du Dubai International Airport, qui est la plus grande aérogare A380 du monde. Elle est également impliquée dans la première phase du projet de développement de l'aéroport Al Maktoum dont elle a réalisé le plan de masse (plan pistes, terminal, tour de contrôle, hangars...). Aéroports de Paris semble donc au final plutôt bien positionné pour profiter des nouvelles ambitions émiraties

    la tribune

  • #2
    Ils sont fous
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      Ils ont raison quand on dit que les plus grands aéroport du monde sont américains ou européens personne ne les taxe de fou quand c'est un pays arabe ambitieux il est automatiquement fou.

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      • #4
        y a trop de pays arabes pauvres

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        • #5
          Dubaï ne peut pas en être responsable.

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          • #6
            Bientot, ils seront à l'étroit.

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            • #7
              y a trop de pays arabes pauvres
              Mais c'est avec l'argent des riches venant de ces pays arabes qu'ils vont construire ces projets.
              Le marché immoblier en boom en ce moment permet que beaucoup de capitaux rentrent a dubai et pompent dans l'économie locale.
              Me le7yetou ydirlou ch'kal.

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              • #8
                Ils ont raison quand on dit que les plus grands aéroport du monde sont américains ou européens personne ne les taxe de fou quand c'est un pays arabe ambitieux il est automatiquement fou.

                Je sais même pas si on peut qualifier ça de pays !
                Absolument tous dans cette région est le produit du travail des étrangers , des asiatiques du sous continent indien pour les taches non qualifiés et des occidentaux pour l'ingénierie
                Les locaux affalés dans des salons luxueux se contentent de choisir entre les maquettes et les différents projets que leurs proposent les grandes multinationales .ça ne peut en aucune manière être un mode de développement pérenne . a un moment donné ils devront revenir sur terre

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                • #9
                  @ tizout ils peuvent octroyer la nationalité a ces expats et tout rentrera dans l'ordre.
                  Sinon il semble que la situation actuelle marche très bien pour eux sans trop compter sur l'hydrocarbure.

                  Commentaire


                  • #10
                    @ tizout ils peuvent octroyer la nationalité a ces expats et tout rentrera dans l'ordre.
                    Sinon il semble que la situation actuelle marche très bien pour eux sans trop compter sur l'hydrocarbure.


                    Ils sont pas fou non plus , les étrangers constituent jusqu'à 90 % de la population .
                    Oui ça marche pour eux ,car leurs réserves sont importantes et ils ont accumulés assez d'argent pour plusieurs générations mais c'est pas un modèle de développement .un jour ou l'autre ils devront produire leurs richesses de leurs propres mains comme les autres peuples
                    De toute façon tout ces pays sont artificiels et un jour toutes les cartes seront rebattus , ça a déjà commencé au Bahreïn

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                    • #11
                      Tous les pays ne sont pas éternels en tout cas.
                      Tot ou tard les états s'effondrent et les cartes politiques changeront. D'ailleurs tout le monde marche vite vers le precipice.

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                      • #12
                        Emirats arabes unis

                        - Population : 7,891 millions d’habitants
                        - Nationaux : 800.000 (environ 10 % de la population)
                        - Non-nationaux : 7 millions

                        - PIB : 390 Milliards $ 2013
                        - Réserves en devises de la Banque centrale : 52 Milliards $ (fin 2013)
                        - Dette extérieure : 148 Milliards $ (2013)

                        Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB

                        - Agriculture : 1,7 %
                        - Services : 35, 2 %
                        - Industrie (dont hydrocarbures 31%) : 63,1 %

                        Taux de croissance : 4% (2013 )
                        Taux de chômage : 14% (2013 )
                        Taux d’inflation : 2% (2013 )

                        .
                        Dernière modification par MEK, 18 septembre 2014, 15h34.

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                        • #13
                          Le plus important

                          Taux d’alphabétisation : 91%

                          Indice de développement humain : 29 ème rang mondial

                          PIB par habitant PPA (2013) : 43.000 $/hab (20ème rang mondial, équivalent à celui de la France)
                          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                          • #14
                            PIB par habitant PPA (2013) : 43.000 $/hab (20ème rang mondial, équivalent à celui de la France)
                            je respecte beaucoup l'organisation et le système de gouvernement des EAU...mais de grâce, ne compare pas une station service géante à un pays comme la France (sur le plan économique)....oeilfermé

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                            • #15
                              La peur viscérale du retour au chameau et à la tente
                              Ça cherche une porte de sortie, un genre de programme à long terme qui stabilisera leur statut et leur train de vie '' ultra moderne''. Si le Qatar s'est jeté dans des investissements variés allant des clubs de foot, transport aérien à l'audiovisuel, Dubaï joue sur l'image et le bling bling, ça veut attirer les riches de ce monde à venir chez eux et dépenser. On est dans les palaces, l'extravagance et le divertissement ... logiquement l'aéroport doit suivre la cadence.

                              PS: Le contrat avec leur protecteurs occidentaux stipule que l'industrie et l'agriculture sont interdites dans ses contrées.
                              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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