Annonce

Réduire
Aucune annonce.

plus d'un demi-siècle : Moins de 1% d'exportation hors hydrocarbures

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • plus d'un demi-siècle : Moins de 1% d'exportation hors hydrocarbures

    L'Etat algérien a investi quelque 28 000 milliards de DA depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, a indiqué hier Ali Boukrami, professeur d'économie et ancien président de la COSOB (Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse). En dépit de ce montant astronomique, le pays reste toujours tributaire des hydrocarbures, relève le professeur qui fait état de moins de 1% d'exportation hors hydrocarbures en plus d'un demi-siècle de tentatives de diversification de notre économie.

    Ali Boukrani qui intervenait à l'occasion d'un colloque organisé par la COSOB à l'hôtel El- Aurassi à Alger autour du thème : « l'introduction en bourse, gouvernance et transparence, quels enjeux ? » ne s'est pas montré critique mais a soulevé des interrogations liées notamment à la bonne gouvernance des affaires publiques. « Il faut nous écouter mutuellement pour arriver à un consensus », a-t-il déclaré en invitant les pouvoirs publics à associer les opérateurs économiques dans toutes les décisions visant l'amélioration du climat des affaires et de l'économie en général au risque de dépenser encore de l'argent inutilement.

    En fait l'expert, à l'instar d'autres, a fait un constat connu désormais de tous. Il ne suffit pas d'avoir les moyens financiers pour bâtir une économie saine et durable. Le problème de bonne gouvernance ou simplement l'absence de gouvernance a fait de notre pays une sorte de bateau équipé de moteurs très puissants mais qui navigue à vue depuis maintenant 52 années. Evoquer par ailleurs l'introduction à la Bourse d'Alger des entreprises et groupes industriels algériens relève franchement du gag à la lumière de ce constat accablant. La « gestion bureaucratique » de l'économie a plombé tout espoir de développement d'un pays qui dispose pourtant de compétences avérées.

    Ceci étant, le colloque organisé hier par la COSOB a eu le mérite de rassembler nombre d'experts nationaux et étrangers pour débattre de l'idée de réforme du marché financier algérien qui reste à la traîne en dépit de toutes les réformes engagées depuis une quinzaine d'années. Les aspects liés à la transparence et à l'équité ont été abordés par certains experts étrangers. Alain Pithon, secrétaire général de Paris-Europlace et Jean Michel Beacco, professeur associé à l'université de Paris-Dauphine, ont ainsi présenté tour à tour les expériences étrangères dans le domaine de la gestion transparente des sociétés cotées en Bourse.

    Par ailleurs, le chef de cabinet du ministère des Finances, Farid Tiaiba, a fait savoir de son côté que l'initiative du conseil scientifique de la COSOB va participer à la dynamisation du marché, ce qu'on attend depuis longtemps pour développer la place financière afin d'approfondir la réforme du secteur financier à propos de laquelle des actions ont déjà été entreprises. « L'objectif est d'encourager la transparence des entreprises et d'améliorer leur gouvernance selon les normes édictées par la COSOB et doivent aussi bénéficier de l'intérêt des participants », a déclaré ce responsable qui parlait au nom du ministre des Finances.
    le quotidien d'oran
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    a indiqué hier Ali Boukrami
    surement quelqu'un qui ne sait pas de quoi il parle .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #3
      28 000 milliards de DA
      Oui mais dans quoi ? Dans quel programme ? A quelle finalité ?

      Commentaire


      • #4
        28000 milliards de DA rien que pour les 10 dernieres années

        e programme quinquenal 2004-2009 - 17.500 milliards DA
        et 2005-2014 - 21.214 milliards DA

        Commentaire


        • #5
          Le gouvernement algérien parle de 280 à 300 milliards d'investissement mais il ne se rend même pas compte de ce que ça représente. C'est juste une masse de chiffre destinée à la consommation interne.

          Commentaire


          • #6
            L'Algérie est géré comme un Hammam, masseuses, spécialistes de la chita et du Mazout pour la pièce chaude.
            Nul besoin de cervelle.
            Quand l'actuel président a pris l'affaire, euh ... le pouvoir, il a mis dehors Benbitour et quelques autres. Ces derniers bougres pensaient trop, économie, redressement, investissement .... bezzef.
            Allez on remplace tout ça par des joueurs de derboukas, des clowns et des danseuses du ventre ... et beaucoup de parlotte.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

            Commentaire


            • #7
              Oui mais ce n'est pas qu'une histoire de gouvernement. Si tu prends le cas du Maroc ou de la Tunisie ce n'est pas mieux en terme de gestion étatique. Pour exemple, la famille royale ou les dirigeants tunisiens sont en permanence en conflit d’intérêt. Ils éliminent leurs concurrents et installent leurs monopoles sur tel ou tel domaine économique. Mais malgré ça ils ne peuvent éliminer tout le monde et donc quelques capitaines d'industries subsistent, c'est souvent eux qui permettent à ces pays d'exporter. En Algérie ces capitaines d'industrie sont moins nombreux donc les chiffres à l'export sont plus faibles. Par exemple à population égale la Tunisie exporte bien plus que le Maroc.

              Commentaire


              • #8
                En Algérie ces capitaines d'industrie sont moins nombreux donc les chiffres à l'export sont plus faibles. Par exemple à population égale la Tunisie exporte bien plus que le Maroc.
                pourtant la Tunisie et le Maroc n'ont pas des industriels de la taille des groupes Cevital, benhammadi, haddad ...

                Commentaire


                • #9
                  Ce que fait Cevital, l'ONA et ensuite la SNI le font depuis plus d'une quarantaine d'années rien de spectaculaire en 2011 la SNI avait déjà une chiffre d'affaire consolidé de 4,5 milliards euros bien loin devant Cevital.

                  Pour toi le groupe Ertbh Haddad c'est une grosse boite ? Soyons sérieux Ertbh est une entreprise modeste par le chiffre d'affaire, le groupe Alliance par exemple est du même niveau que l'Ertbh Haddad mais c'est loin d'être une grosse boîte au Maroc.

                  Pour benhamadi condor c'est une groupe qui reste du même acabit que le groupe Manar, Goldvision ou Accent, mais avec un avantage sur le chiffre d'affaire pour le groupe algérien qui est une holding qui regroupe plusieurs activités.

                  Les groupes algériens sont peut être grands dans leurs frontières mais confrontés aux autres entreprises continentales ils restent modestes.
                  Dernière modification par iridium, 26 septembre 2014, 14h25.

                  Commentaire


                  • #10
                    Ce que fait Cevital, l'ONA et ensuite la SNI le font depuis plus d'une quarantaine d'années rien de spectaculaire en 2011 la SNI avait déjà une chiffre d'affaire consolidé de 4,5 milliards euros bien loin devant Cevital.
                    sauf que Cevital n'est pas géré par une famille royale marocaine

                    voici ton message initial :

                    Ils éliminent leurs concurrents et installent leurs monopoles sur tel ou tel domaine économique. Mais malgré ça ils ne peuvent éliminer tout le monde et donc quelques capitaines d'industries subsistent, c'est souvent eux qui permettent à ces pays d'exporter. En Algérie ces capitaines d'industrie sont moins nombreux donc les chiffres à l'export sont plus faibles. Par exemple à population égale la Tunisie exporte bien plus que le Maroc.

                    Commentaire


                    • #11
                      je ne crois pas qu'il serait censé de comparer deux pays dont les modéles economiques sont complétement antagonistes ..... en algerie c'est une économie fermée et recroqueville sur elle même , alors que le maroc , c'est un Open Bar qui frise le ridicule pour un pays agricole qui n'a pas d'industrie ....
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                      Commentaire


                      • #12
                        sauf que Cevital n'est pas géré par une famille royale marocaine
                        Je ne dis pas le contraire, mais tout le monde sait que Cevital a ses alliés et ses détracteurs au sein du gouvernement algérien. Mais Cevital est loin d'être un grand groupe au niveau mondial, c'est peut être le plus grand groupe algérien avec une taille respectable mais ça s'arrête la.

                        D'ailleurs il ne suffit pas d'être gros pour exporter, l'exportation demande de nombreuses qualités, (prix compétitifs, qualité, force commerciale, etc...)

                        Commentaire


                        • #13
                          en algerie c'est une économie fermée et recroqueville sur elle même ,
                          Pas fermée du tout.
                          Une économie qui exporte autant et surtout en importe autant, ce n'est pas une économie fermée.

                          Commentaire


                          • #14
                            Hors hydrocarbure, le volume des exportations reste faible.

                            Commentaire


                            • #15
                              Actualités : Selon le professeur Boukrami
                              La baisse des prix du pétrole s’accélérera en 2016

                              La baisse des prix du pétrole devrait s’accélérer en 2016, prévoit le professeur d’économie, Ali Boukrami. L’émission d’emprunts obligataires par les entreprises devrait reprendre fortement à court terme.
                              Chérif Bennaceur - Alger (Soir)

                              Intervenant, hier, à l’hôtel El Aurassi lors du premier colloque scientifique de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob), le professeur d’économie et ancien secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Prospective et de la Statistique, Ali Boukrami, a lancé un appel à la vigilance en matière de gestion des finances publiques.

                              Mettant en avant «la dispersion dans la reprise» (économique) dans le monde, Ali Boukrami a ainsi noté des signes de relance probants aux Etats-Unis. Or, dans la mesure où les taux de change de la monnaie américaine ont toujours évolué de manière contraire aux cours du pétrole, le professeur d’économie estimera que la situation ne changera pas à court terme. En ce sens, l’intervenant relèvera que les taux d’intérêt aux Etats-Unis devraient croître à 1% en 2015 et à 2% en 2016. Ce qui couplé à l’effet de l’exploitation des gaz de schiste, induira une forte appréciation du dollar. Par conséquent, l’augmentation des taux d’intérêts induira, dira-t-il, le fait que «la baisse des prix du pétrole va s’accélérer», notant en ce sens que l’or noir a déjà subi ces derniers temps une diminution de 12 dollars par baril.

                              Certes, Ali Boukrami observe que «l’Algérie s’est toujours méfiée des turbulences» financières internationales, en prônant « la stabilité». Une politique qui a «le mérite» d’être, une forme de «sagesse» que l’ancien secrétaire d’Etat louera, tout en indiquant que le mode de gestion de financement économique «n’est pas soutenable à terme».

                              A ce titre, il fera état d’un financement public basé sur des concours définitifs du Trésor, un «financement à fonds perdus», marqué par une allocation des ressources loin d’être optimale. Mais aussi d’évoquer les dépenses et transferts sociaux qui représentent «le tiers» du Produit intérieur brut (PIB), couplés à l’octroi de «subventions latentes» en matière d’énergie mais dont la répartition est assez inégalitaire, disparate selon les catégories sociales.

                              Certes, l’excédent structurel des liquidités «est bien géré», de manière «judicieuse» par la Banque d’Algérie dans le cadre de la politique monétaire et de maîtrise de l’inflation, note Ali Boukrami. Néanmoins, il s’agit de «faire attention», notamment en termes d’attractivité des placements bancaires et choix d’investissements par voie budgétaire, avertit l’économiste qui en appellera à développer la transparence qui est «synonyme de gouvernance», à «élargir le consensus» en associant et en «écoutant» les véritables entrepreneurs. L’opportunité d’appeler à développer le financement économique à d’autres segments alternatifs au concours budgétaire ou bancaire, par le biais du marché financier national dont la dynamisation est en cours. Il s’agit ainsi du renforcement de l’alimentation en titres de capital (action) de la Bourse d’Alger, notamment par le biais de l’ouverture du capital des entreprises publiques ou l’introduction d’entreprise privées.

                              Certes, une dynamique de privatisation partielle par voie de bourse de 8 entreprises publiques (Mobilis, le CPA, Cosider Carrières, trois cimenteries du groupe public GICA, la CAAR et Hydro-Aménagement), portant sur la cession d’au moins 20% des actions, a été avalisée par les pouvoirs publics. Une introduction qui est en bonne voie, assurera le président de la Cosob, Abdelhakim Berrah, en marge de ce colloque dont l’intitulé porte sur l’introduction en bourse ; gouvernance et transparence : quel enjeux ?». Cela même aucune des entreprises publiques concernées n’a encore déposé de dossier au niveau de la Cosob, dans la mesure où la finalisation des processus liés à l’évaluation financière, la fixation des paramètres de cotation, le choix des intermédiaires et l’obtention de l’aval des organes et instances dirigeantes et autres préparatifs diffèrent, selon les entreprises, certaines étant bien avancées et d’autres non.

                              C’est également le cas pour nombre d’entreprises privées, intéressées par leur introduction en bourse mais qui restent encore au stade de la préparation, de la quête de l’information, d’une meilleure conviction. Et ce, d’autant que l’introduction durant ces deux dernières années de deux compagnies privées (Alliance Assurances et NCA Rouiba) a été, certes, encourageante mais encore insuffisante pour booster la Bourse d’Alger.
                              En attendant donc l’augmentation des titres de capital cotés, la bourse d’Algérie verra entre-temps son compartiment obligataire (titres créances) s’élargir.

                              En effet, plusieurs entreprises publiques d’envergure, et même des institutions financières et fonds publics de premier ordre devraient lancer des emprunts obligataires, s’endetter auprès du marché financier pour assurer leurs programmes d’investissements et de développement. Un intérêt pour le segment obligataire que deux entreprises privées au moins affichent également.

                              Escomptée pour les prochains mois, la concrétisation de cet intérêt tant public que privé permettra de consolider davantage le compartiment obligataire, jadis considéré comme une alternative fiable mais qui a pâti ces dernières années d’une certaine désaffection des opérateurs économiques.
                              Ainsi, l’encours du marché obligataire qui a baissé à quelque 32,4 milliards de dinars actuellement devrait à court terme quadrupler, voire quintupler. Et ce, dans le contexte où le retour à l’orthodoxie financière, la prudence, l’optimisation des choix d’investissements et de financements constituent des incontournables pour l’Algérie.
                              C. B
                              Dernière modification par jawzia, 26 septembre 2014, 18h12.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X