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Les rivalités gouvernementales accentuent le chaos en Libye

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  • Les rivalités gouvernementales accentuent le chaos en Libye

    La Chambre des représentants de Libye a rejeté le gouvernement de crise présenté par le Premier ministre Abdullah al-Thani, a indiqué le Libya Herald dans son édition de mercredi 17 septembre.

    Les parlementaires réunis en session à Tobrouk ont demandé au Premier ministre de présenter un nouveau gouvernement réduit d'ici samedi.

    A Tripoli pendant ce temps, le chef du gouvernement soutenu par les islamistes et mandaté par le Congrès général national (CGN) a formé son propre gouvernement composé de dix-neuf ministres et trois vice-présidents.

    Lundi soir, le Dr Omar al-Hassi est apparu sur la chaîne de télévision Nabaa pour demander que la communauté internationale reconnaisse son gouvernement non élu. Il a également dénoncé les frappes aériennes qui ont visé une base d'une milice islamiste à Gharyan.

    Le chef d'état-major des forces aériennes de l'Opération Dignité, Saqr Jeroshi, a revendiqué ces frappes.

    Les Libyens, qui souhaitent la sécurité, la sûreté et le paiement des salaires, se retrouvent ainsi pris entre deux gouvernements : l'un disposant d'un mandat de la Chambre des représentants et s'appuyant sur une région géographique réduite, l'autre bénéficiant d'une emprise plus importante, mais non élu.

    Abu Bakr al-Sharif, avocat et ancien prisonnier de conscience dans les prisons de Kadhafi, a expliqué qu'au vu de la situation actuelle, les travaux sur la nouvelle constitution devraient être suspendus et l'état d'urgence décrété.

    S'exprimant à propos du retour à Tripoli du Congrès général national, dont le mandat a expiré, l'ancien député Abdul Qadir Huili a déclaré : "Nous sommes revenus à la demande des rebelles."

    L'assemblée officielle élue mise en place à Tobrouk, la Chambre des représentants, connaît elle aussi des problèmes. Des questions de sécurité continuent en effet d'entraver les activités officielles du gouvernement.

    Un membre de la Chambre des représentants de la ville de Sabha, qui n'assiste pas aux sessions à Tobrouk, a expliqué qu'au moins soixante députés ne se rendaient pas aux réunions de cette assemblée.

    "Certains députés se trouvent également à l'étranger, pour des raisons de sécurité", a-t-il ajouté


    Magharebia
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