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Abdelaziz Bouteflika procédera, très prochainement, à la nomination de deux nouveaux walis, l’un pour Témouchent et l’autre pour Relizane, avons-nous appris de très bonne source. Ces deux postes sont demeurés vacants, pour rappel, depuis le dernier remaniement du gouvernement de Abdelmalek Sellal, le 5 mai 2014, et les nominations respectives de Yamina Zerhouni, ex-wali de Témouchent comme ministre du Tourisme et de Abdelkader Kadi, ex-wali de Relizane, comme ministre des Travaux publics.
Au sortir des présidentielles du 17 avril dernier, et à la faveur du remaniement «précipité» du 5 mai, ces deux ex-walis avaient été «récompensés» en effet, pour les très gros scores enregistrés en faveur du «bon candidat». C’est d’ailleurs à Relizane que Bouteflika avait obtenu le plus «écrasant» score. Ceci étant, et comme c’est devenu une tradition chez Bouteflika, les walis promus n’avaient pas été remplacés de suite. C’était également le cas à l’issue d’un autre remaniement, qui avait consacré, en septembre 2013, plusieurs walis promus ministres comme Abdelmalek Boudiaf ou encore Noureddine Bedoui sans pour autant que leurs wilayas «d’origine» respectives, Oran et Constantine, ne soient dotées de walis. Il aura fallu attendre tout un mouvement global dans le corps des walis pour que cela se fasse. Une autre wilaya, Blida, avait même été laissée sans wali pendant deux ans après la «chute» de son ex-wali, Mohamed Bouricha, et qui était très proche de Bouteflika. En procédant à la nomination «restreinte» de seulement deux walis pour Temouchent et Relizane, Bouteflika aura, à sa manière, soulagé la «corporation» : cela signifie en fait qu’il n’y aura pas un grand mouvement dans ce corps des walis comme cela avait été annoncé à plusieurs reprises. Du moins, pas pour le moment. Fort probablement d’ailleurs, tout sera remis à plus tard, plus précisément après le nouveau découpage administratif. Ce nouveau découpage avait, l’on se rappelle, constitué l’un des thèmes-phares de la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika, menée par Abdelmalek Sellal. Là où il était passé, pendant la campagne, notamment dans les villes ou centres urbains éligibles au statut de wilaya comme Bou-Saâda, El-Ménéa, Aïn Oussera, Sellal annonçait publiquement et pour imminent, ce nouveau découpage. Un homme comme Amar Saâdani, le secrétaire général du FLN, qui est très au fait des grands dossiers au sommet, a même anticipé ce découpage en procédant à l’installation de nouvelles Mouhafadhate (la représentation traditionnelle de l’ex-parti unique au niveau des wilayas, ndlr) dans certaines villes comme Bou-Saâda, Arzew, etc.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
Au sortir des présidentielles du 17 avril dernier, et à la faveur du remaniement «précipité» du 5 mai, ces deux ex-walis avaient été «récompensés» en effet, pour les très gros scores enregistrés en faveur du «bon candidat». C’est d’ailleurs à Relizane que Bouteflika avait obtenu le plus «écrasant» score. Ceci étant, et comme c’est devenu une tradition chez Bouteflika, les walis promus n’avaient pas été remplacés de suite. C’était également le cas à l’issue d’un autre remaniement, qui avait consacré, en septembre 2013, plusieurs walis promus ministres comme Abdelmalek Boudiaf ou encore Noureddine Bedoui sans pour autant que leurs wilayas «d’origine» respectives, Oran et Constantine, ne soient dotées de walis. Il aura fallu attendre tout un mouvement global dans le corps des walis pour que cela se fasse. Une autre wilaya, Blida, avait même été laissée sans wali pendant deux ans après la «chute» de son ex-wali, Mohamed Bouricha, et qui était très proche de Bouteflika. En procédant à la nomination «restreinte» de seulement deux walis pour Temouchent et Relizane, Bouteflika aura, à sa manière, soulagé la «corporation» : cela signifie en fait qu’il n’y aura pas un grand mouvement dans ce corps des walis comme cela avait été annoncé à plusieurs reprises. Du moins, pas pour le moment. Fort probablement d’ailleurs, tout sera remis à plus tard, plus précisément après le nouveau découpage administratif. Ce nouveau découpage avait, l’on se rappelle, constitué l’un des thèmes-phares de la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika, menée par Abdelmalek Sellal. Là où il était passé, pendant la campagne, notamment dans les villes ou centres urbains éligibles au statut de wilaya comme Bou-Saâda, El-Ménéa, Aïn Oussera, Sellal annonçait publiquement et pour imminent, ce nouveau découpage. Un homme comme Amar Saâdani, le secrétaire général du FLN, qui est très au fait des grands dossiers au sommet, a même anticipé ce découpage en procédant à l’installation de nouvelles Mouhafadhate (la représentation traditionnelle de l’ex-parti unique au niveau des wilayas, ndlr) dans certaines villes comme Bou-Saâda, Arzew, etc.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
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