Comment Amar Ghoul dégrade la fonction de ministre de la République
TSA
Amar Ghoul change de départements ministériels, mais ses méthodes restent les mêmes. Dimanche lors d’une visite à Oran, le ministre des Transports a inspecté plusieurs projets relevant de son secteur. Certains de ces derniers, inscrits dans le projet quinquennal 2005-2009 n’ont pas encore été achevés. L’occasion pour Ghoul de montrer ses muscles et de hausser le ton devant les caméras de l’Unique.
Extrait : « Nous avons donné des instructions strictes et nous avons donné un délai de 15 jours aux responsables et concernés pour régler tous les problèmes qui freinent l’avancement de ces projets », a-t-il déclaré.
Sur sa page Facebook, Amar Ghoul fait sa propre promotion, avec les mêmes éléments de langage pour à montrer un homme qui suit et maîtrise les projets de son secteur, comme l’illustre le petit compte rendu de sa visite à Mostaganem : le ministre a insisté sur l’amélioration des services aux voyageurs et la modernisation de la gare maritime. Pathétique !
Mais ce n’est pas la première fois que Ghoul menace devant les caméras les responsables afin de terminer les projets à temps. En septembre 2013, lorsqu’il était ministre des Travaux publics et lors d’une visite à Constantine, Amar Ghoul avait donné un délai de deux semaines à l’Agence nationale des Autoroutes (ANA) et au groupement japonais Cojaal pour livrer le tronçon de l’autoroute Est-ouest El Kantour (Constantine) à Skikda.
Ce tronçon n’est, à ce jour, toujours pas ouvert malgré les instructions du ministre. Devant les caméras, Ghoul cherche à soigner sa popularité et cultive l’image d’un ministre soucieux du respect des délais de réalisation et de la qualité des travaux. Mais la réalité le rattrape à chaque fois comme en témoigne le scandale de l’autoroute Est-ouest. Lancé en 2006 pour un délai de 40 ans, le projet est toujours en chantier, après avoir englouti des milliards de dollars.
En décembre 2013, lors d’une visite à Hassi Messaoud, le même ministre avait remarqué l’absence d’éclairage à l’aéroport de la ville. Amar Ghoul n’a même pas voulu entendre les explications des responsables qui justifiaient l’absence de l’éclairage par un manque de moyens techniques.
Ministre depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999, Amar Ghoul symbolise l’incompétence, l’opportunisme et la trahison en politique. En quinze ans de présence au gouvernement, il s’est employé à dévaloriser la fonction de ministre, la réduisant à celle d’un simple chef de chantier, prêt à engueuler ses équipes pour faire avancer les travaux. Mais quand il s’agit d’établir des stratégies claires pour réduire les accidents de la route, mettre de l’ordre et moderniser dans les transports en commun, les infrastructures portuaires et aéroportuaires, développer les chemins de fer, Amar Ghoul devient alors inaudible
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Amar Ghoul change de départements ministériels, mais ses méthodes restent les mêmes. Dimanche lors d’une visite à Oran, le ministre des Transports a inspecté plusieurs projets relevant de son secteur. Certains de ces derniers, inscrits dans le projet quinquennal 2005-2009 n’ont pas encore été achevés. L’occasion pour Ghoul de montrer ses muscles et de hausser le ton devant les caméras de l’Unique.
Extrait : « Nous avons donné des instructions strictes et nous avons donné un délai de 15 jours aux responsables et concernés pour régler tous les problèmes qui freinent l’avancement de ces projets », a-t-il déclaré.
Sur sa page Facebook, Amar Ghoul fait sa propre promotion, avec les mêmes éléments de langage pour à montrer un homme qui suit et maîtrise les projets de son secteur, comme l’illustre le petit compte rendu de sa visite à Mostaganem : le ministre a insisté sur l’amélioration des services aux voyageurs et la modernisation de la gare maritime. Pathétique !
Mais ce n’est pas la première fois que Ghoul menace devant les caméras les responsables afin de terminer les projets à temps. En septembre 2013, lorsqu’il était ministre des Travaux publics et lors d’une visite à Constantine, Amar Ghoul avait donné un délai de deux semaines à l’Agence nationale des Autoroutes (ANA) et au groupement japonais Cojaal pour livrer le tronçon de l’autoroute Est-ouest El Kantour (Constantine) à Skikda.
Ce tronçon n’est, à ce jour, toujours pas ouvert malgré les instructions du ministre. Devant les caméras, Ghoul cherche à soigner sa popularité et cultive l’image d’un ministre soucieux du respect des délais de réalisation et de la qualité des travaux. Mais la réalité le rattrape à chaque fois comme en témoigne le scandale de l’autoroute Est-ouest. Lancé en 2006 pour un délai de 40 ans, le projet est toujours en chantier, après avoir englouti des milliards de dollars.
En décembre 2013, lors d’une visite à Hassi Messaoud, le même ministre avait remarqué l’absence d’éclairage à l’aéroport de la ville. Amar Ghoul n’a même pas voulu entendre les explications des responsables qui justifiaient l’absence de l’éclairage par un manque de moyens techniques.
Ministre depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999, Amar Ghoul symbolise l’incompétence, l’opportunisme et la trahison en politique. En quinze ans de présence au gouvernement, il s’est employé à dévaloriser la fonction de ministre, la réduisant à celle d’un simple chef de chantier, prêt à engueuler ses équipes pour faire avancer les travaux. Mais quand il s’agit d’établir des stratégies claires pour réduire les accidents de la route, mettre de l’ordre et moderniser dans les transports en commun, les infrastructures portuaires et aéroportuaires, développer les chemins de fer, Amar Ghoul devient alors inaudible
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