WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis et des "pays partenaires" ont mené des premiers raids aériens contre des positions de l'Etat islamique en Syrie, a annoncé le Pentagone.
"Je peux confirmer que l'armée américaine et les forces de pays partenaires mènent des activités militaires contre les terroristes de l'EIIL en Syrie avec des avions de chasse, des bombardiers et des missiles Tomahawk d'attaque au sol", a déclaré lundi soir le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département de la Défense.
"Dans la mesure où ces opérations se poursuivent, nous ne pouvons fournir davantage d'informations à ce stade (...) Nous apporterons des précisions plus tard, quand ce sera plus indiqué sur le plan opérationnel", a-t-il poursuivi.
L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie et Bahreïn ont participé à ces raids, a dit à Reuters un membre de l'administration américaine sans préciser leur rôle. Le Qatar y a également contribué en apportant un soutien, a-t-il ajouté.
A Washington, on parle d'une vingtaine de cibles potentielles, dont certaines ont donc été visées par des missiles Tomahawk tirés d'au moins un bâtiment de l'US Navy.
Ces frappes ont débuté quelques heures avant l'arrivée de Barack Obama à New York pour l'Assemblée générale de l'Onu. Il ne manquera pas l'occasion d'appeler à l'élargissement de la coalition qu'il a entrepris de rassembler pour éradiquer l'Etat islamique. Elle réunit pour le moment une quarantaine de pays.
Le président des Etats-Unis doit par ailleurs présider mercredi une séance du Conseil de sécurité consacrée au problème des candidats au djihad. Elle devrait donner lieu à l'adoption d'une résolution invitant les Etats membres de l'Onu à "prévenir et à empêcher" leurs déplacements.
Sa décision d'intervenir militairement en Syrie, pays en proie à la guerre civile depuis trois ans et demi, illustre la gravité de la menace que représente l'Etat islamique aux yeux du gouvernement américain, qui s'était jusqu'ici gardé de toute implication directe.
Il y a un an, le président des Etats-Unis avait failli ordonner des frappes aériennes en représailles à des bombardements à l'arme chimique imputés aux forces gouvernementales qui ont fait de nombreuses victimes civiles dans la périphérie de Damas, fin août 2013. Il y avait finalement renoncé après la conclusion d'un accord sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
(Phil Stewart, Missy Ryan et Steve Holland, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
"Je peux confirmer que l'armée américaine et les forces de pays partenaires mènent des activités militaires contre les terroristes de l'EIIL en Syrie avec des avions de chasse, des bombardiers et des missiles Tomahawk d'attaque au sol", a déclaré lundi soir le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département de la Défense.
"Dans la mesure où ces opérations se poursuivent, nous ne pouvons fournir davantage d'informations à ce stade (...) Nous apporterons des précisions plus tard, quand ce sera plus indiqué sur le plan opérationnel", a-t-il poursuivi.
L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie et Bahreïn ont participé à ces raids, a dit à Reuters un membre de l'administration américaine sans préciser leur rôle. Le Qatar y a également contribué en apportant un soutien, a-t-il ajouté.
A Washington, on parle d'une vingtaine de cibles potentielles, dont certaines ont donc été visées par des missiles Tomahawk tirés d'au moins un bâtiment de l'US Navy.
Ces frappes ont débuté quelques heures avant l'arrivée de Barack Obama à New York pour l'Assemblée générale de l'Onu. Il ne manquera pas l'occasion d'appeler à l'élargissement de la coalition qu'il a entrepris de rassembler pour éradiquer l'Etat islamique. Elle réunit pour le moment une quarantaine de pays.
Le président des Etats-Unis doit par ailleurs présider mercredi une séance du Conseil de sécurité consacrée au problème des candidats au djihad. Elle devrait donner lieu à l'adoption d'une résolution invitant les Etats membres de l'Onu à "prévenir et à empêcher" leurs déplacements.
Sa décision d'intervenir militairement en Syrie, pays en proie à la guerre civile depuis trois ans et demi, illustre la gravité de la menace que représente l'Etat islamique aux yeux du gouvernement américain, qui s'était jusqu'ici gardé de toute implication directe.
Il y a un an, le président des Etats-Unis avait failli ordonner des frappes aériennes en représailles à des bombardements à l'arme chimique imputés aux forces gouvernementales qui ont fait de nombreuses victimes civiles dans la périphérie de Damas, fin août 2013. Il y avait finalement renoncé après la conclusion d'un accord sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
(Phil Stewart, Missy Ryan et Steve Holland, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
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