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Des prélèvements d’eau et de poisson effectués
Selon des habitants de la région de Sidi Aïch, des quintaux de poissons morts de diverses espèces comme des barbots ou des carpes ont été rejetés avant-hier sur les berges de l’oued Soummam à hauteur de la sortie ouest de Sidi Aïch.
Cette nouvelle inquiétante s’est vite répandue dans les villes et villages de la vallée de la Soummam. Pour avoir plus de précisions sur ce phénomène inhabituel et rassurer les populations, une commission d’enquête composée des représentants de la direction de l’Environnement, de la Direction de la Pêche, de la conservation des Forêts et des services d’Hygiène de la commune de Sidi Aïch a été dépêchée sur les lieux, indique M. Athmane Boussoufa, directeur de l’Environnement de la wilaya de Bejaia, pour déterminer les causes exactes de cette catastrophe environnementale.
Des prélèvements d’eau et de poisson ont été effectués et envoyés à Alger aux fins d’analyses, à l’ONEDD (Observatoire national de l’environnement pour le développement durable). En attendant les résultats des analyses qui détermineront les causes exactes de la mort des centaines de poissons, il va sans dire qu’il est formellement interdit de boire l’eau de l’oued Soummam, de manger les poissons qui en sont rejetés ou d’y pêcher tant l’eau de l’oued Soummam est extrêmement polluée car il y a risque majeur d’intoxication.
Le Directeur de l’Environnement soutient qu’en période d’étiage, c'est-à-dire quand l’oued est à son niveau minimal, la mort des poissons pourrait être due à une asphyxie, c'est-à-dire à un manque d’oxygène dans l’eau. Ce phénomène d’asphyxie pourrait aussi avoir pour origine une crue de l’oued provoquée par les derniers orages, cette crue pourrait avoir charrié de la boue et du sable qui auraient peut-être obstrué les branchies des poissons.
D’autres sources font remarquer que dans les dizaines de décharges sauvages d’ordures ménagères qui jalonnent l’oued Soummam, se trouvent des produits chimiques qui y sont jetés sans aucun souci pour l’environnement et la faune aquatique. Respecter l’environnement et prendre précaution de la faune est le devoir de tout un chacun.
B. Mouhoub - La Dépêche de Kabylie
Selon des habitants de la région de Sidi Aïch, des quintaux de poissons morts de diverses espèces comme des barbots ou des carpes ont été rejetés avant-hier sur les berges de l’oued Soummam à hauteur de la sortie ouest de Sidi Aïch.
Cette nouvelle inquiétante s’est vite répandue dans les villes et villages de la vallée de la Soummam. Pour avoir plus de précisions sur ce phénomène inhabituel et rassurer les populations, une commission d’enquête composée des représentants de la direction de l’Environnement, de la Direction de la Pêche, de la conservation des Forêts et des services d’Hygiène de la commune de Sidi Aïch a été dépêchée sur les lieux, indique M. Athmane Boussoufa, directeur de l’Environnement de la wilaya de Bejaia, pour déterminer les causes exactes de cette catastrophe environnementale.
Des prélèvements d’eau et de poisson ont été effectués et envoyés à Alger aux fins d’analyses, à l’ONEDD (Observatoire national de l’environnement pour le développement durable). En attendant les résultats des analyses qui détermineront les causes exactes de la mort des centaines de poissons, il va sans dire qu’il est formellement interdit de boire l’eau de l’oued Soummam, de manger les poissons qui en sont rejetés ou d’y pêcher tant l’eau de l’oued Soummam est extrêmement polluée car il y a risque majeur d’intoxication.
Le Directeur de l’Environnement soutient qu’en période d’étiage, c'est-à-dire quand l’oued est à son niveau minimal, la mort des poissons pourrait être due à une asphyxie, c'est-à-dire à un manque d’oxygène dans l’eau. Ce phénomène d’asphyxie pourrait aussi avoir pour origine une crue de l’oued provoquée par les derniers orages, cette crue pourrait avoir charrié de la boue et du sable qui auraient peut-être obstrué les branchies des poissons.
D’autres sources font remarquer que dans les dizaines de décharges sauvages d’ordures ménagères qui jalonnent l’oued Soummam, se trouvent des produits chimiques qui y sont jetés sans aucun souci pour l’environnement et la faune aquatique. Respecter l’environnement et prendre précaution de la faune est le devoir de tout un chacun.
B. Mouhoub - La Dépêche de Kabylie
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