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Industrie textile : Déprime en Algérie, vigueur au Maroc

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  • Industrie textile : Déprime en Algérie, vigueur au Maroc

    L’aveu vient du SG de la fédération nationale des textiles et cuir : l’industrie du textile fait du surplace en Algérie. En 20 ans, plus de 250.000 emplois ont été perdus. En face, au Maroc, le secteur contribue à hauteur de 7% dans le PIB.

    Amar Takdjout, SG de la fédération nationale des textiles et cuir est amer : rien n’a été fait jusqu’à présent, depuis la mise en place en 2011 du plan de restructuration du secteur, pour ranimer la production textile algérienne. Il a rappelé, dans une intervention à la radio Chaîne 3 mardi, que le secteur a perdu au cours des années de restructuration, entre 1990 et 2.000, près de 250.000 emplois et vu disparaitre plus de 25 entreprises, entre privées et publiques. Les entreprises privées s’étant, a-t-il expliqué, reconverties ‘’dans l’importation’’. Certes, il y a le nouveau plan d’assainissement du secteur, doté d’un budget de 2 milliards de dollars. Mais, jusqu’à présent ‘’il n’y a pas eu d’évaluation’’ de ce plan d’assainissement, a-t-il affirmé. A la ‘’relance qui tarde à venir'', il a souligné que les professionnels n’arrivent plus ‘’ à suivre ce plan de restructuration, qui se caractérise par sa lenteur''. ‘’On attend’’, a-t-il dit, faisant remarquer qu’il y a eu ‘’trois ministres en deux ans’’ à la tête du secteur de l’Industrie. Critiquant le régime fiscal qui ne fait pas la différence entre les importations de produits finis, concurrents directs de la production locale et les importations de matières premières, Takdjout, qui relève le vieillissement des ressources humaines du secteur, estime toutefois que ‘’si on opère rapidement la restructuration du secteur, on peut aller vite et créer plus de 30.000 emplois''. Enfin, il rappelle que 132 milliards de dinars ont été investis pour la restructuration du secteur, dont 40% pour l’investissement et la formation, le reste pour éponger les dettes des entreprises du secteur.

    Un autre schéma au Maroc

    Sur le marché national de l’habillement, la situation est pire : près de 80% des articles vendus sont importés en majorité de Chine et de Turquie, qui ont réussi à placer en Algérie plusieurs entreprises de l’habillement et de la chaussure. Schéma totalement contraire au Maroc, où le secteur du textile-habillement contribue à hauteur de 7% dans le produit intérieur brut du pays. Employant près de 175.000 travailleurs, l’industrie du textile est le premier employeur du pays avec 40% des emplois industriels. En outre, le secteur assure, bon an mal an, près de 24% des exportations du pays, grâce aux nombreux partenariats et délocalisations des grandes franchises européennes et américaines. En 2013, le chiffre d’affaires du secteur à l’export s’est établi à 29,3 milliards de dirhams, soit trois milliards d’euros environ, et à 45 milliards de dirhams sur le marché local (4,5 mds d’euros environ)

    Maghreb émergent

  • #2
    Le Maroc ne devrait plus se positionner comme simple exécutant des commandes européennes, il devrait faire comme font les chinois sur Aubervilliers à Paris... L'Amith devrait encourager les investisseurs marocains à se positionner en Europe et écouler directement leurs marchandises sur le marché européen sans passer par les Zara, Celio and Co...

    Les fabricants (Usine atelier, textile au Maroc) et les vendeurs de gros, de demi-gros ou de détail marocains pourraient s'associer dans des structures commerciales en Europe à 50-50 et écouler directement la marchandise, cela leurs permettraient de diversifier leurs débouchés et de ne plus être dépendants des grandes enseignes de mode.

    Sur les deux derniers mois j'ai vu seulement une douzaine de camions marocains décharger à Aubervilliers, contre le déchargement d'une bonne dizaine de conteneurs chinois par chaque jour. Ce que le Maroc écoule en deux mois sur Aubervilliers les chinois le font en à peine une journée.

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    • #3
      C est malheureux ..
      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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      • #4
        doté d’un budget de 2 milliards de dollars. Mais, jusqu’à présent ‘’il n’y a pas eu d’évaluation’
        ils seraient gagnant on les donnant au voisin de l'ouest....
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          Amar Takdjout, SG de la fédération nationale des textiles et cuir est amer : rien n’a été fait jusqu’à présent, depuis la mise en place en 2011 du plan de restructuration du secteur, pour ranimer la production textile algérienne.
          Ce n'est pas au gouvernement de ce bouger c'est aux entrepreneurs de montrer qu'ils sont capables de faire évoluer le secteur, ensuite l'état pourrait agir.

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