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NCA Rouiba plante son drapeau en Tunisie

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  • NCA Rouiba plante son drapeau en Tunisie

    NCA Rouiba a soif de développement. Un peu plus d’une année après son introduction en bourse, NCA Rouiba part à la conquête d’autres marchés, dont la Tunisie. L’entreprise nourrissait déjà l’ambition de s’imposer en leader sur le marché maghrébin de boissons non alcoolisées.



    Poussé par la hausse des ventes en Algérie, le fabricant des jus de fruits souhaite renforcer ses positions sur d’autres marchés du Maghreb. Les premières cargaisons sont déjà arrivées sur les étals des plus grandes enseignes de la grande distribution en Tunisie, à savoir Carrefour, Magasin Général, Monoprix, Géant. NCA Rouiba met à profit l’accord préférentiel de libre échange, conclu par l’Algérie et la Tunisie, à même de pénétrer le marché tunisien. Cet accord devait, théoriquement, ouvrir à l’entreprise algérienne, comme aux sociétés tunisiennes, les possibilités de s’implanter sur les deux marchés respectifs, en bénéficiant des mêmes droits et impositions.

    Cependant, l’euphorie de NCA Rouiba pour son développement sur les marchés maghrébins reste toutefois sujette au bon gré des institutions tunisiennes chargées du commerce extérieur. Le poids lourd algérien des boissons non alcoolisées s’est pris le pied dans le tapis, glissant d’une réglementation tunisienne impartiale. NCA paie 35% d’impôts à l’arrivée sur le marché tunisien, dont 10% en avance sur impôt et 25% en taxe dite de consommation. Celle-ci semble exempter les producteurs locaux, ce qui fausse, d’emblée, les règles élémentaires en matière de concurrence.

    D’autres écueils sont venus ralentir la conquête du marché tunisien par le producteur algérien. Entre entraves administratives et obstacles techniques au commerce, NCA Rouiba fait un parcours de combattant, sans se départir de son ambition. Bien que NCA Rouiba ait réussi à planter son drapeau sur certaines enseignes de la grande distribution en Tunisie, le marché lui reste tout de même fermé.

    En toile de fond de cette belle aventure de NCA Rouiba à l’export, se pose avec acuité la profitabilité des conventions de libre échange signées par l’Algérie avec ses partenaires commerciaux. Depuis l’accord d’association conclu avec l’Union européenne, en passant par la convention de la Gzale et les accords préférentiels bilatéraux, l’Algérie a souvent perdu au change au profit des partenaires étrangers. Une simple mathématique donne l’avantage aux opérateurs tunisiens dans le cadre de l’entrée en vigueur, dès cette année, de l’accord de libre échange algéro-tunisien. La Tunisie importe de l’Algérie pour 50 millions de dollars, tandis les achats de l’Algérie depuis la Tunisie se chiffrent à 500 millions de dollars.

    NCA Rouiba, tout comme plusieurs entreprises algériennes d’exportations, a besoin d’être soutenue par l’Etat. Quoi qu’il en soit, NCA Rouiba a marqué un point important dans le cadre du plan de son développement à l’international. L’exportation est un métier difficile en Algérie, mais NCA n’a pas, pour autant, jeté l’éponge.

    Ali Ben Mohamed
    Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays.

  • #2
    Excellents produits, notamment Mandarine.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #3
      il faut mettre la pression sur les pays qui nous envahissent de leur produits mais ne jouent pas le jeu quand ça les arrange plus.l'algerie a un véritable savoir faire au niveau des boissons et pourrait exporter beaucoup plus dans les pays voisins.

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