Tweet
Nord-Mali : le porte-parole de l'ADNMC décapité par des terroristes
Le porte-parole de l'Alliance démocratique Nord-Mali pour le changement (ADNMC), Hama Ag Sidi Ahmed, a été décapité mardi dernier par un groupe armé, annonce le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, indépendantiste) dans un communiqué diffusé sur son site internet.
Le militant avait été enlevé le 16 septembre, avec quatre de ses compagnons libérés, à la foire hebdomadaire de Zouera, dans la région de Tombouctou, au nord du Mali. Le MNLA condamne «avec la dernière rigueur un acte barbare, ignoble et hors de commun», tout en appelant à la vigilance de toutes les populations de l’Azawad qui, souligne l’auteur du communiqué, «ont toujours constitué la première, sinon l’unique victime d’une terreur injuste».
Il informe à cette occasion la communauté internationale et les pays du champ de sa «volonté inébranlable de faire du territoire de l’Azawad un havre de paix», conclut le communiqué.
Cette annonce survient au lendemain de celle de la décapitation d’un ressortissant français en Algérie, enlevé par un groupe se revendiquant de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, une nébuleuse qui ambitionne d’avoir tous les groupuscules anciennement affiliés à Al-Qaïda et à Aqmi sous sa coupe.
Pris entre deux feux, l’armée malienne appuyée par les forces françaises et les groupes terroristes islamistes, le MNLA et les autres forces de l’Azawad observent depuis une année une attitude attentiste, tout en poursuivant le cycle de négociations avec Bamako pour faire valoir leurs revendications d’indépendance et de paix.
R. Mahmoudi
Le militant avait été enlevé le 16 septembre, avec quatre de ses compagnons libérés, à la foire hebdomadaire de Zouera, dans la région de Tombouctou, au nord du Mali. Le MNLA condamne «avec la dernière rigueur un acte barbare, ignoble et hors de commun», tout en appelant à la vigilance de toutes les populations de l’Azawad qui, souligne l’auteur du communiqué, «ont toujours constitué la première, sinon l’unique victime d’une terreur injuste».
Il informe à cette occasion la communauté internationale et les pays du champ de sa «volonté inébranlable de faire du territoire de l’Azawad un havre de paix», conclut le communiqué.
Cette annonce survient au lendemain de celle de la décapitation d’un ressortissant français en Algérie, enlevé par un groupe se revendiquant de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, une nébuleuse qui ambitionne d’avoir tous les groupuscules anciennement affiliés à Al-Qaïda et à Aqmi sous sa coupe.
Pris entre deux feux, l’armée malienne appuyée par les forces françaises et les groupes terroristes islamistes, le MNLA et les autres forces de l’Azawad observent depuis une année une attitude attentiste, tout en poursuivant le cycle de négociations avec Bamako pour faire valoir leurs revendications d’indépendance et de paix.
R. Mahmoudi
Commentaire