L'Arabie saoudite a achevé la construction d'une épaisse clôture qui sépare désormais son territoire de l'Irak et doit le protéger au nord des infiltrations d'hommes, d'armes et de marchandises. Long de 900 km, il est équipé d’un matériel ultra-sophistiqué.
L’Arabie saoudite a peur du danger que représente l’Etat islamique pour sa population, peur aussi de ces jeunes jihadistes saoudiens de retour d’Irak ou de Syrie. Alors le royaume se protège, sécurité maximale. Le pays a donc érigé un rempart de 900 kilomètres, comprenant cinq épaisseurs, et qui est équipé de matériel de sécurité ultrasophistiqué : caméras infrarouges, 50 radars et des tours de surveillance.
Huit ans de travaux
Ce mur de la peur s’étend désormais de Hafar al-Batin, au nord-est du pays, à Turaif, près de la frontière jordanienne, au nord-ouest. Il faut se rappeler que les autorités saoudiennes ont lancé la construction de cette barrière de haute sécurité en 2006, alors que le pays était la cible d’attentats attribués à al-Qaïda ; et qu’en Irak, au même moment, la minorité sunnite était marginalisée par le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki. Ce dernier a démissionné en août dernier.
Dans un contexte confessionnel tectonique, où l’Etat islamique cherche par tous les moyens à déstabiliser le royaume sunnite, reste à savoir si cette barrière de haute sécurité parviendra à repousser la détermination des jihadistes de l’EI.
Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez,
RFI
L’Arabie saoudite a peur du danger que représente l’Etat islamique pour sa population, peur aussi de ces jeunes jihadistes saoudiens de retour d’Irak ou de Syrie. Alors le royaume se protège, sécurité maximale. Le pays a donc érigé un rempart de 900 kilomètres, comprenant cinq épaisseurs, et qui est équipé de matériel de sécurité ultrasophistiqué : caméras infrarouges, 50 radars et des tours de surveillance.
Huit ans de travaux
Ce mur de la peur s’étend désormais de Hafar al-Batin, au nord-est du pays, à Turaif, près de la frontière jordanienne, au nord-ouest. Il faut se rappeler que les autorités saoudiennes ont lancé la construction de cette barrière de haute sécurité en 2006, alors que le pays était la cible d’attentats attribués à al-Qaïda ; et qu’en Irak, au même moment, la minorité sunnite était marginalisée par le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki. Ce dernier a démissionné en août dernier.
Dans un contexte confessionnel tectonique, où l’Etat islamique cherche par tous les moyens à déstabiliser le royaume sunnite, reste à savoir si cette barrière de haute sécurité parviendra à repousser la détermination des jihadistes de l’EI.
Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez,
RFI
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