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A Alger, les expatriés restent sereins

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  • A Alger, les expatriés restent sereins

    Moins de 48 heures après l’assassinat d’Hervé Gourdel par un groupe terroriste lié à Daech, les expatriés français et américains résidant à Alger gardent leur calme.

    Pourtant, depuis trois jours, le pays est classé par la diplomatie française comme une des trente destinations à éviter pour ses ressortissants. Témoignages.«Je ne me sens pas plus en danger après qu’avant», lâche Véronique (le prénom a été changé). Installée en Algérie depuis deux ans, elle travaille pour une grande entreprise française. Mariée à un Algérien, Véronique ne compte pas changer quoi que ce soit à ses habitudes quotidiennes dans la capitale. Pour elle, le plus important est de ne pas céder à la paranoïa. «De toute façon, depuis que je suis ici, on nous parle beaucoup des questions de sécurité ; donc ce n’est pas nouveau.» «Si c’était à Alger, ce serait différent, je serais plus inquiète mais c’est en Kabylie et c’est un randonneur. On sait que c’est une zone qui peut être dangereuse», estime la maman d’un enfant en bas âge.

    En fait, ce qu’elle craint le plus, c’est surtout que les mesures de sécurité imposées par les grandes entreprises se renforcent. «Je suis un peu fâchée qu’un Français ait pris ce risque. C’est dommage. Cela pourrait conforter le discours sécuritaire ambiant.» En cause, les escortes qu’on essaie de lui imposer depuis son arrivée et qu’elle refuse. Détachée, Véronique juge qu’elle a beaucoup plus de chances «d’être embêtée dans la rue que de se faire égorger par un terroriste». Un constat partagé par un ressortissant américain installé dans la capitale algérienne. «Très honnêtement, je me sens plus en sécurité ici que dans mon quartier aux Etats-Unis», explique-t-il calmement.

    «Après, bien sûr, il faut faire attention lors de ses voyages dans le pays et rester dans les endroits sécurisés.» Une règle de base que tous partagent. Installé dans un quartier populaire d’Alger, l’Américain confesse toute de même faire attention à ce que l’on ne connaisse pas trop son pays d’origine. «Quand on me demande d’où je viens, je réponds du ventre de ma mère», rigole-t-il. «En fait, c’est ma famille qui est plus stressée que moi», raconte une jeune française, professeur au lycée international Alexandre Dumas. «Je les ai rassurés et leur ai dit que ça ne craignait rien.» Elle aussi juge le risque dans la capitale quasi nul et ne compte rien changer à ses habitudes.

    Seule concession envisagée : un voyage dans l’est du pays qu’ils devaient faire en famille et qui, vraisemblablement, va être annulé.

    Bayce Maxime- El Watan

  • #2
    Bonne chance !

    Bon courage et bonne chance !

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    • #3
      On espère que ce malheureux événement soit un raison pour éradiquer définitivement ces sanguinaires qui n'ont rien de musulmans ni d'algériens
      Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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