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Briser le silence sur la défécation en plein air
Sous la direction de l'ONU, des progrès considérables ont été accomplis vers la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et pour réduire le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Pourtant, un tiers de l'humanité (2,5 milliards de personnes) n'a pas accès à un assainissement approprié, y compris des toilettes ou des latrines, avec des conséquences dramatiques en termes de santé humaine, dignité, sécurité, environnement et de développement social et économique. La défécation en plein air est pratiquée par 1,1 milliard de personnes à travers le monde.
L'absence de système d'assainissement amélioré a une incidence majeure sur le décès de près de 2.000 enfants par jour suite à des maladies diarrhéiques évitables. Il a également un impact sur les populations vulnérables, comme les personnes handicapées et les femmes, qui sont plus exposées à la violence sexuelle. Le manque de toilettes privées dans les écoles est l'une des principales raisons pour lesquelles les filles abandonnent leurs études une fois la puberté atteinte. Le manque d'assainissement et d'eau entraîne également des pertes économiques estimées à 260 milliards de dollars par an dans les pays en développement.
Reconnaissant que de plus grands efforts en matière d'assainissement sont essentiels pour lutter contre la pauvreté et pour la réalisation de tous les OMD, le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson - au nom du Secrétaire général - a lancé une nouvelle campagne pour stimuler les progrès sur les objectifs d'assainissement et d'eau et mettre fin à la pratique de la défécation en plein air d'ici 2025.
L'initiative s'appuie sur l'engagement déjà pris par les États Membres de l'ONU de mettre en place des mesures pour l'assainissement pour tous, approuvées par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2013 [A/RES/67/291
].
La campagne vise à sensibiliser sur la réalité de la défécation en plein air. Dans les régions où cette pratique est commune, l'ignorance ou l'incompréhension face à ce problème empêche d'attirer l'attention nécessaire sur cette question et de proposer une réponse appropriée. Dans ces pays, la campagne invite les gens à « En savoir plus sur la défécation en plein air ».
Ailleurs, bien que le sujet de la défécation en plein air soit connu et fasse partie de la réalité quotidienne de millions de personnes, il demeure encore un sujet de conversation tabou. Cependant, il existe de nombreux groupes, y compris des gouvernements, qui prennent des mesures. La campagne vise à briser le silence, à promouvoir le débat et à célébrer les initiatives entreprises.
UNmilleniumGoals
« Je suis ému par le fait qu'un enfant meurt toutes les deux minutes et demie d'une maladie liée à la défécation en plein air. Ce sont des morts silencieuses, qui ne sont pas évoquées dans les médias, ne font pas l'objet d'un débat public. Il ne faut pas rester silencieux plus longtemps. »
Le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson (mai 2014)
Dans le cadre de son appel à l'action pour l'assainissement, le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson, lance une nouvelle campagne pour rompre le silence sur la défécation en plein air et pour inciter au dialogue et à l'action sur cette cible déficiente de la réalisation des OMD. Le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson (mai 2014)
Sous la direction de l'ONU, des progrès considérables ont été accomplis vers la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et pour réduire le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Pourtant, un tiers de l'humanité (2,5 milliards de personnes) n'a pas accès à un assainissement approprié, y compris des toilettes ou des latrines, avec des conséquences dramatiques en termes de santé humaine, dignité, sécurité, environnement et de développement social et économique. La défécation en plein air est pratiquée par 1,1 milliard de personnes à travers le monde.
L'absence de système d'assainissement amélioré a une incidence majeure sur le décès de près de 2.000 enfants par jour suite à des maladies diarrhéiques évitables. Il a également un impact sur les populations vulnérables, comme les personnes handicapées et les femmes, qui sont plus exposées à la violence sexuelle. Le manque de toilettes privées dans les écoles est l'une des principales raisons pour lesquelles les filles abandonnent leurs études une fois la puberté atteinte. Le manque d'assainissement et d'eau entraîne également des pertes économiques estimées à 260 milliards de dollars par an dans les pays en développement.
Reconnaissant que de plus grands efforts en matière d'assainissement sont essentiels pour lutter contre la pauvreté et pour la réalisation de tous les OMD, le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson - au nom du Secrétaire général - a lancé une nouvelle campagne pour stimuler les progrès sur les objectifs d'assainissement et d'eau et mettre fin à la pratique de la défécation en plein air d'ici 2025.
L'initiative s'appuie sur l'engagement déjà pris par les États Membres de l'ONU de mettre en place des mesures pour l'assainissement pour tous, approuvées par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2013 [A/RES/67/291
].La campagne vise à sensibiliser sur la réalité de la défécation en plein air. Dans les régions où cette pratique est commune, l'ignorance ou l'incompréhension face à ce problème empêche d'attirer l'attention nécessaire sur cette question et de proposer une réponse appropriée. Dans ces pays, la campagne invite les gens à « En savoir plus sur la défécation en plein air ».
Ailleurs, bien que le sujet de la défécation en plein air soit connu et fasse partie de la réalité quotidienne de millions de personnes, il demeure encore un sujet de conversation tabou. Cependant, il existe de nombreux groupes, y compris des gouvernements, qui prennent des mesures. La campagne vise à briser le silence, à promouvoir le débat et à célébrer les initiatives entreprises.
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